Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

jeudi 19 octobre 2023

Du jeudi 6 juillet au lundi 10 juillet 2023 : PORTISCO – GOLFE D’ARZACHENA (SARDAIGNE, ITALIE) – PORTO POLLO (CORSE, FRANCE) – CAP TAILLAT – LES SALINS – MARINES DE COGOLIN (11M, 49M, 140M, 6M et 8M)

Jeudi

Le vent s’est calmé brusquement au milieu de la nuit et change de direction. Dans les Bouches, il ne doit tourner que cet après-midi.

Jacques raccourcit le tuyau de fuel et refait le branchement.

Après une semaine sans avoir touché terre, on n’a plus ni produits frais, ni pain ;




fournée de baguettes très bonnes.






Départ en fin d’après-midi, moteur avec génois jusqu’à l’entrée des Bouches. On passe Porto Cervo et le cap Ferro, beaucoup de yachts pressés de prendre l’apéritif.




Mouillage dans le golfe d’Arzachena, joli mais boîte de nuit heureusement pas trop criarde, de beaux effets lumineux.






Vendredi

Temps nuageux, on se met en route de bonne heure ; avec l’ancre, je relève beaucoup d’algues filamenteuses ainsi qu’un bout couvert de coquillages.

Génois et moteur dans le chenal entre les îlots de la Maddalena et la Sardaigne.




Jolis paysages rocheux sous un ciel menaçant






Navigation sous génois seul par prudence, mais en sortant du chenal, on se traîne un peu (grand largue, force 4, mer peu agitée). On hésite à mettre la voile, mais proche du vent arrière, on n’avancerait pas beaucoup plus vite et la navigation serait moins tranquille.

Le vent monte (force 5 à 6, mer agitée), pointe à 9,9 nœuds en surfant sur une vague. C’est au sortir des Bouches de Bonifacio que le vent est le plus fort. Pas grand monde sur l’eau, quelques voiliers près de la côte, casiers de pêcheurs à éviter !

On passe Bonifacio, les écueils d’Olmeto et les Moines ; quelques gouttes de pluie, orage derrière nous.

Brusque renversement de vent après la pointe Senetosa, on troque du Sud-Est pour du Nord-Ouest. Génois pour parcourir les quelques miles qui nous restent (travers, force 3, mer peu agitée).

Traversée du golfe de Valinco et mouillage sur la plage du Taravo à côté de Porto Pollo.

Pas de fuite au niveau du raccord de fuel.

Le vent se remet à souffler du Sud-Est juste après notre arrivée, la nuit risque de n’être pas aussi tranquille que prévu...

Samedi

Hormis une petite pluie orageuse vers deux heures du matin, la nuit a été calme.

Départ pour le continent vers 10H, vent d’Est qui ne devrait pas durer, on ne sort que le génois (grand largue, force 4, mer peu agitée).

Nous sommes entre deux flux, celui de SE sortant de Bonifacio et celui de NE qui contourne le Cap Corse et va s’atténuer. Le vent hésite, nous, on alterne voile et moteur contre une houle résiduelle ; ensuite, ce sera moteur contre quelques nœuds de vent le reste de la journée...

On quitte la Corse au niveau du golfe d’Ajaccio et des îles Sanguinaires.

Cliquetis au moment du repas, la touche s’échappe quand on ralentit le moteur ; l’autre traîne s’est déroulée sans qu’on s’en rende compte, le calamar est arraché... Le bilan pêche de cette croisière n’est vraiment pas brillant, Corentin va être déçu.

Dimanche

A minuit, enfin un peu de vent exploitable (bon plein, force 2 à 3, mer peu agitée), on avance doucement mais sans le bruit assourdissant du moteur.

La lune se lève à peine, nuit noire et étoilée, plancton luminescent sur la trace du bateau. Le vent hésite encore, alternance de voile (bon plein à largue, force 2 à 4, mer peu agitée) et de moteur jusqu’à l’arrivée. On croise beaucoup de bateaux sur cette fin de route.

Mouillage au Nord du Cap Taillat, la houle tarde à se calmer.

Sieste et baignade sans méduses apparemment ; on frémit le soir en les voyant arriver en nombre.

Lundi

A priori, pas de nouvelle fuite de fuel, pré-nettoyage des fonds et rinçage du teck à l’eau de mer.

Petite halte déjeuner à la plage des Salins et amarrage aux Marines de Cogolin après avoir fait le plein de fuel.

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