Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

jeudi 30 août 2012

Jeudi 30 août : REPOS


On hésite à contourner la Crète par le Sud en raison des distances (l’île est longue, 140M) et de la météo qui prévoit encore deux jours de vent fort et qui est incertaine pour remonter la pointe Ouest ; de plus, nous devons être le 7 septembre à La Canée pour accueillir Cécile et Gary.

On se prépare pour partir, on installe la trinquette mais le vent forcit ; finalement, on reste bien tranquille dans le port à faire la sieste et à bloguer !

Mercredi 29 août : EXCURSION DANS L’EST DE LA CRETE

Selon la légende, Zeus serait né en Crète ; pour échapper à son père Cronos, dieu du temps - qui mangeait sa progéniture, de peur d’être détrôné -  sa mère Rhéa est venue accoucher secrètement sur le plateau du Lassithi ; Zeus a ensuite été allaité par la chèvre Amalthée avant le devenir le premier des dieux de l’Olympe.





Nous longeons la belle baie de Mirabello par une route montagneuse ; beaux paysages sauvages et nombreuses oliveraies.








Sur notre route, plusieurs églises imprégnées de l’art byzantin :
L’église Panagia Kera, remarquablement décorée de fresques (XIV° siècle), évoquant la Vierge, Sainte Anne et Saint Antoine.





Le chérubin ouvre les portes du Paradis, tandis que les Patriarches tiennent les âmes sur leurs genoux









Le monastère de Moni Toplou (XIII° siècle) donne du travail à de nombreuses familles, grâce à son vignoble et à ses ateliers de tissage et de reproduction d’icônes.








Scènes miniaturisées, un résumé de la Bible en un seul tableau (Icône de  Kornaros, XVIII° siècle)













La Vierge, la rose qui ne fane pas (Icône de Stamatios qui s’est inspiré de Kornaros, XVIII° siècle)











Constantinople (gravure du XVIII° siècle)








Nous visitons aussi les ruines du palais minoen de Kato Zakros où a été découvert un magnifique rhyton en cristal de roche (on espère le voir au musée d’Héraklion).

UN PEU D’HISTOIRE : LES DATES QUI ONT FAIT LA CRETE


Civilisation minoenne (III° au II° millénaire av. J.-C.)
2000 à 1700 av. J.-C. : les anciens palais
Cités-palais prospères (Knossos, Festos, Malia, Kato Zakros) : art élaboré, écriture, monopole du commerce maritime
Minos : roi ou dynastie ?, ou encore fils de Zeus, selon la mythologie ?
Destruction des palais par un tremblement de terre ou un raz de marée?
1700 à 1450 av. J.-C. : les nouveaux palais
Knossos étend sa domination sur l’île
Rayonnement de la société minoenne par sa culture et son raffinement
Deuxième destruction des palais secondaire à une éruption de Santorin

Période mycénienne (1400 – 1100 av. J.-C.)
Occupation pacifique des mycéniens (achéens) venus du Péloponnèse

Période dorienne  (1100 – 70 av. J.-C.)
Les doriens imposent leur loi : lois écrites de Gortis
Résistance des Etéocrétois

Conquête romaine  (70 av. J.-C. – 395)
Province romaine de la Cyrénaïque : Gortis en est la capitale
Antoine offre à Cléopâtre une partie de l’île
Saint Paul et l’évêque Titus

Domination byzantine avec un intermède arabe (395 – 1204)
Empire romain d’Orient : Byzance
Les Arabes occupent Héraklion libérée par l’empereur Nikiforos Fokas

Occupation vénitienne (1204 – 1669)
IV° croisade et partition de l’Empire byzantin : la Crète est cédée aux Vénitiens qui construisent des forteresses mais imposent leur dictature
Révoltes des Crétois

Occupation turque (1669 – 1898)
Soulèvement des Crétois (Daskaloianis) violemment réprimé

Après une courte période d’autonomie, la Crète est rattachée à la Grèce en 1913

Mardi 28 août : REPOS


Nous prévoyons de passer trois jours à Ayios Nikolaos pendant que le meltem souffle ; la marina est proche de la ville et c’est un bon endroit pour découvrir la pointe Est de la Crète.
Quelques nuages aujourd’hui ; le vent commence à souffler, il y a quelques rafales dans le port.





Restaurant crétois à la taverne Avli : bon, prix raisonnable, cadre sympathique pas loin du petit lac relié au port d’Ayios Nikolaos.

mardi 28 août 2012

Lundi 27 août : ILE KARPATHOS – ILE CRETE : AYIOS NIKOLAOS (82M)







Départ avant le lever du soleil.









Nous passons au Sud de Karpathos et de Kasos qui nous déventent un moment ; un peu de navigation au près (force 4), puis le vent se calme, ce qui n’était pas prévu ; nous devons mettre du moteur pour assurer une moyenne de 6 nœuds et arriver en Crète avant le grand frais prévu pour cette nuit.
Nous avions envisagé d’aller sur la côte Sud, mais elle n’est pas du tout protégée du vent et il n’y a aucun abri sûr ; route vers le Nord de la Crète : le vent souffle par rafales (3 à 6), la mer est houleuse, le vent presque de face mais nous n’avons pas le temps de louvoyer, donc grand voile et moteur…

Amarrage au coucher du soleil dans la marina d’Ayios Nikolaos (29 euros, machine à laver qui fonctionne bien); nous sommes bien contents d’être arrivés après cette navigation assez pénible, pourtant pas trop ventée (il faut dire aussi que dans les grandes étapes, l’absence de pilote se fait sentir)…

dimanche 26 août 2012

Dimanche 26 août : ILE RHODES – ILE KARPATHOS (54M)


L’orin est efficace, on part de bonne heure.
Le vent est capricieux mais forcit à la pointe Sud de Rhodes (4 à 6), mer un peu agitée ; on prend deux ris puis trois – c’est une première ! -, et on frôle la catastrophe : occupés à nos manœuvres, nous passons juste à côté d’un écueil…
Assez penauds, on s’engage dans le chenal de Karpathos, connu pour être très venté et houleux, en raison de fonds qui remontent très vite.
On marche bien, avec un courant favorable, mais au bout de quelques heures, le vent se calme progressivement et on termine au moteur…
Pêche : toujours bredouille, et en plus on a perdu un plomb et un calamar…





Mouillage à Karpathos entre le petit port qui semble réservé aux ferries et la plage.

Samedi 25 août : ILE RHODES : RHODES – LINDOS (25M)

On descend le long de la côte Est de Rhodes ; navigation tranquille au travers, puis au près, on met aussi un peu de moteur…


Mouillage dans la très jolie baie de Lindos, qui était autrefois la principale ville de l’île ; notre ancre est engagée sous un rocher, heureusement, on avait oringué !


Au dessus de la ville, aux maisons cubiques blanches, l’Acropole : ruines gréco-romaines - dont la restauration est plus ou moins réussie -, église byzantine et forteresse croisée, une association étonnante !

Vendredi 24 août : ILE SIMI – ILE RHODES : RHODES (23M)


Navigation reposante au portant (3 à 4) ; la marina de Rhodes ne semble pas prête à ouvrir et il n’y a pas de place dans le port de Mandraki, on mouille donc à l’extérieur, à l’Est des trois moulins.

Rhodes, à l’histoire mouvementée est la principale île du Dodécanèse : d’abord  occupée par les Doriens, elle devint florissante au V° siècle av. J.-C. ; grande puissance commerciale maritime, à la croisée de l’Occident et de l’Orient, Rhodes rayonnait aussi culturellement (philosophie et sculpture).
Au III° siècle, elle devint byzantine, avant de tomber aux mains des croisés au XIV° siècle : les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, ordre religieux mais aussi militaire, prirent le nom de Chevaliers de Rhodes.


Les fortifications qui entourent la vieille ville et le Palais des Grands Maîtres sont hérissées de tours rondes et carrées ; 4 km de long et jusque 12 mètres d’épaisseur.






La porte Saint Paul, juste à côté du port.











L’Auberge de France, l’une des sept auberges qui bordent l’Ipoton, la très belle rue pavée des Chevaliers.








Il fait bon se promener dans l’enchevêtrement des ruelles voutées, à l’écart des rues commerçantes.

vendredi 24 août 2012

Jeudi 23 août : ILE SIMI : SIMI – PANORMITIS (14M)

La petite ville de Simi est très jolie ; elle vivait autrefois de ses chantiers navals






et de la pêche des éponges.












Des hauteurs de la vieille ville, on a une très belle vue sur le port.








Nous contournons l’île avec un vent capricieux, pour aller mouiller à Panormitis : un moulin garde l’entrée de cette baie presque fermée ;






au fond, le monastère Saint Michel de Panormitis (XVIII° siècle).









La magie des lieux opère une nouvelle fois, malgré les petits paquebots qui déversent chaque heure leurs centaines de touristes ; heureusement la nuit, l’endroit est calme, seule la cloche du monastère égrène les heures.
Ces îles grecques du Dodécanèse ont beaucoup de charme et une atmosphère tranquille qu’on ne retrouve pas en Turquie.

Mercredi 22 août : ILE NISIROS - ILE SIMI (33M)


Les prévisions météo de la semaine prochaine ne sont pas très bonnes : 35 à 40 nœuds sur la mer Egée et surtout sur l’île Karpathos, dans le chenal entre Rhodes et la Crète, un endroit où la mer est particulièrement houleuse ; nous accélérons donc notre allure pour éventuellement traverser avant le retour du meltem…

Route vers l’île Simi, à quatre miles à peine des côtes turques ; quelques heures de moteur avant que le vent daigne se lever en milieu d’après-midi (3 forcissant à 6 à l’entrée du port).
Amarrage parfait au quai de Simi (5 euros, sans eau ni électricité à notre place) mais le seul ennui c’est que les bateaux à moteur qui passent, créent une houle qui ballote les bateaux les uns contre les autres et contre le quai…
On retrouve Serendipity, un autre Emyrien.





Mignon petit port aux maisons multicolores, type Castellorizo en plus grand, mais avec davantage d’animation.

Mardi 21 août : ILE YIALI – ILE NISIROS (4M)


Le meltem s’est calmé, on peut donc aller à Palon, sur la côte Nord de Nisiros ; la digue a été prolongée et le petit port dragué, il est donc possible maintenant de s’amarrer au quai Sud, le long des restaurants (14,5 euros, électricité comprise) ; en bref, une escale tranquille et sympathique avec un boulanger qui fait du bon pain.
Nous louons un scooter, ce qui nous rappelle un bon moment passé avec nos enfants, il y a une quinzaine d’années !






Le port de Palon













La petite ville de Mandraki, aux balcons colorés








Nisiros est une île volcanique : le cratère de Stefanos s’est formé lors de la dernière éruption du volcan en 1522 ;







nous marchons dans ce cratère d’où s’échappent, avec un léger sifflement, des fumerolles soufrées.








Restaurant de fruits de mer chez Captain’s, puis concert gratuit de musique traditionnelle.
Nous sommes contents de notre journée et un volcan, cela nous change un peu des ruines !

jeudi 23 août 2012

Lundi 20 août : ILE DE KOS – ILE YIALI (22M)


Notre programme est de naviguer vers le Sud, jusque Rhodes, avant de piquer vers l’Ouest et la Crète, où nous retrouverons Cécile et Gary début septembre.

Route avec un bon vent portant, 5 à 6, avec rafales à 7 au niveau des pointes ; on navigue essentiellement sous grand voile seule avec un ris.






Mouillage au sud de l’île Yiali dont les flancs sont éventrés par des carrières.

mercredi 22 août 2012

Dimanche 19 août : VISITE DE L’ILE DE KOS

L’asklépiéion (IV° siècle av. J.-C.)




Le site s’étage sur plusieurs terrasses, face à la mer : en haut, le sanctuaire consacré à Asklépios, dieu de la médecine, en bas, l’hôpital où venaient se faire soigner les notables grecs puis romains, grâce aux sources d’eaux sulfureuses et ferrugineuses.





C’est là qu’officiait Hippocrate, considéré comme le père de la médecine moderne.






Le platane - ou plutôt son successeur - sous lequel il enseignait.








La forteresse d’Andimahia, construite par les chevaliers de Rhodes (XV° siècle).






L’entrée est gardée par un vieux grec, en costume traditionnel.









La baie de Kefalos, au sud de l’île est très jolie ;







l’îlot de Kastri.

Samedi 18 août : VISITE DE BODRUM et BODRUM (TURQUIE) – ILE DE KOS (GRECE) (10M)


Bodrum, l’antique Halicarnasse, faisait partie de la confédération de Délos ; au IV ° siècle av. J.-C., elle fut soumise au satrape perse Mausole dont le monument funéraire, mausolée, fut l’une des Sept Merveilles du monde.
Au XV° siècle, les croisés de l’ordre des hospitaliers de Saint Jean édifièrent le château Saint Pierre (Petrum devint en turc Bodrum) ;




jolie promenade à l’intérieur du château dont les tours abritent des collections provenant d’épaves sous-marines.










Courte navigation au travers entre la Turquie et Kos, île grecque du Dodécanèse ; le vent forcit dans le chenal, 4 à 5 avec rafales à 6, on enroule un peu de génois.
Mouillage entre le vieux port et la marina, où finalement une place se libère après le départ d’un bateau de location ; bon accueil, quoiqu’un peu stressé, 34 euros (prix plus raisonnable qu’en Turquie).
Dans le port, deux bateaux ont perdu leur mât lors du dernier coup de meltem…
On s’occupe des formalités de police, ce qui nécessite d’aller au quai d’accostage des ferries et de revenir à la marina, mais rien à payer, le DEKPA de l’an dernier est encore valable.






Il fait bon se promener à Kos, au pied de la citadelle des mêmes chevaliers de Saint Jean! 








Restaurant Olympiada de spécialités grecques (bon, prix correct).

samedi 18 août 2012

Vendredi 17 août : COKERTME – BODRUM (20M)

Le vent tarde à se lever, puis devient irrégulier et souffle en rafales dans le chenal qui mène à Bodrum, entre l’île Karaada et la côte ; on fait surtout du moteur…






Mouillage à Bodrum, juste à côté du château Saint Pierre.










Nous tentons de faire nous-mêmes notre sortie de Turquie à la douane et à l’immigration, mais il manque le tampon du capitaine du port sur notre transitlog ; retour à la case départ mais c’est impossible, il est nécessaire de prendre un agent ! Le premier nous réclame 90 euros, Jacques se fâche et refuse de payer cette arnaque ; finalement, le deuxième nous prendra quand même 75 euros (taxes diverses et commission)…Bodrum est absolument à éviter pour faire les formalités d’entrée et de sortie du pays.
On boude les restaurants turcs et on rentre sur le bateau se consoler avec des loukoums chypriotes grecs.
Nuit infernale : les discothèques autour de la baie rivalisent de décibels jusque tôt le matin…

vendredi 17 août 2012

Jeudi 16 août : SEHIR ADALARI – COKERTME (25M)






Au lever du soleil, les pêcheurs viennent remonter leur filet.









Cap vers l’Ouest, contre le vent, 3 à 4 ; pendant tout le trajet, on voit la centrale thermique d’Ören qui dénote dans ce beau golfe de Gokova…
Mouillage dans la baie de Cokertme ; on essaie d’améliorer la technique de l’amarre à terre, mais finalement, c’est un bateau voisin qui s’en chargera…
Très bon accueil chez Gelin Dostlar : jus de fruits maison, spécialités turques qu’il est possible d’emporter,






et atelier de tissage de kilims.










Rafales dans le mouillage, en travers du bateau, qui heureusement se calment vers minuit…

jeudi 16 août 2012

Mercredi 15 août : SOGUT – SEHIR ADALARI (4M)


Encore une très brève navigation au travers.
Nous mouillons dans Sehir Adalari, les îles aux Cèdres, plus précisément dans l’île du château ; Cléopâtre y fila le parfait amour avec Antoine qui fit venir par bateaux du sable d’Egypte, créant ainsi une plage qui porte désormais son nom !






Jolie promenade sur l’île, 













où subsistent quelques vestiges de l’antique Cedrae.








Le mouillage surpeuplé la journée, se vide avant la nuit ; un peu de houle.

mercredi 15 août 2012

Mardi 14 août : DEGIRMEN BUKU – SOGUT (4M)


Il fait moins chaud depuis quelques jours, on supporte un drap en milieu de nuit.
Très courte étape vers l’anse de Sögüt, presque fermée, afin de pouvoir faire un peu d’avitaillement.
On s’amarre au petit ponton de Marti marina (25 euros, petite superette, machines à laver), accueil familial.
Promenade dans l’arrière pays, à la recherche du village ; en fait, seulement des maisons isolées, entourées de jardins potagers, serres et arbres fruitiers, avec une mosquée plantée au milieu !






Figues













Figues de Barbarie









On choisit un restaurant en retrait de la plage, une erreur : on nous sert trois rondelles de calamar congelées, sans aucune garniture ; on part sans laisser de pourboire et on termine notre repas à bord…

mardi 14 août 2012

Lundi 13 août : YEDI ADALARI – DEGIRMEN BUKU (14M)


On continue notre progression vers le fond du golfe de Gokova, toujours très sauvage, peu accessible par terre ; un peu de vent en fin de matinée.
Mouillage dans la baie de Degirmen buku, plus précisément dans le « port anglais » ; il est nommé ainsi, car il servit de base navale à l’armée anglaise lors de la seconde guerre mondiale.






L’endroit très joli, couvert de pins.









Non loin de nous, une gület s’ensable près d’un voilier au mouillage qui est contraint de partir pour lui permettre de se dégager…

lundi 13 août 2012

Dimanche 12 août : MERSINCIK – YEDI ADALARI (29M)


L’ancre sort de son chaumard quand on la relève, abimant le gelcoat en deux endroits…
Navigation tranquille et agréable le matin, puis le vent se lève en fin de matinée (4 à 6), un ris au vent arrière ; on s’enfonce dans le golfe de Gokova pour se mettre à l’abri du meltem ; beaux paysages sauvages, un peu arides.





Mouillage à Yedi Adalari, les sept îles ; joli, de la place pour mouiller malgré, là aussi, l’invasion des gülets.

Samedi 11 août : DATCA – MERSINCIK (32M)


En raison de notre arrêt forcé à Orhaniye, nous avons un jour de retard sur le programme qui prévoyait de passer au nord de la péninsule de Datça avant le meltem annoncé lundi et mardi.
Nous partons de bonne heure au moteur afin de contourner la pointe et entrer dans le golfe de Gokova, avant que le vent ne se renforce ; finalement nous ferons la plupart du chemin au moteur…






Mouillage à Mersincik, près de la plage ; une gület jette sa chaîne sur nous, ce qui nous oblige à déménager…

dimanche 12 août 2012

Vendredi 10 août : ORHANIYE – ARMAK BUKU - DATCA (26M)


Cap vers l’Ouest, le long de la péninsule de Datça ; pas de vent le matin, nous faisons une halte-baignade-repas dans la crique d’Armak Buku où poussent quelques palmiers.
Louvoyage tout l’après-midi (vent 3 à 5) vers la petite ville de Datça où nous mouillons.
Toute la journée, nous vérifions la charge des batteries, pas de problème mais est-il vraiment résolu ?





Petite visite à Eski Datça, la vieille ville à l’habitat traditionnel en cours de rénovation ; 












boutiques d’artisanat local.










Restau à Datça, rue Atatürk : simple, bon marché et bonnes aubergines farcies.
Les locaux vendent du miel, des amandes, des figues fraîches.

Jeudi 9 août : REPOS (enfin presque, 1 petit M)


Panique au départ ! On était pourtant partis tranquilles et décontractés, par vent nul et Volvo à régime de croisière. En jetant un coup d’œil au tableau électrique, les batteries de service  continuent à se décharger, tandis que la batterie du moteur prend une charge à 20 V ! On arrête tout, on vérifie au voltmètre, c’est bien ça.
Comme on passe devant Marti Marina, on demande l’hébergement pour réparer. Welcome : 75 Euros pour la journée, mais on n’a pas le choix.
Un électricien vient, fait le test, (bien sûr, le défaut a disparu !), démonte l’alternateur pour le tester en atelier, revient le soir, tout est OK ; pas de panne, on n’est qu’à moitié rassurés.
Odile avait donné un peu de linge à laver ; le soir, en récupérant le sac bleu de Thira, surprise, 45 Euros : ils ont appliqué les tarifs d’un hôtel 5*, avec les casquettes repassées et tout et tout. Jamais, on n’a vu Odile dans un tel pétard ! (et pourtant on en a vu pas mal), mais là, elle était prête à partir avec son linge sans payer. Finalement, dénouement inattendu, la marina nous offre la lessive ! Comme quoi, pour calmer Odile, il faut céder (pour une fois, c’est bien Jacques qui rédige).

Mercredi 8 août : BOZBURUN – ORHANIYE (26M)

Aujourd’hui, devrait être un jour très calme, sans vent; en fait le vent est très irrégulier en force et direction (2 à 5), ce qui rend la navigation pénible ; on entre dans le golfe d’Hisaronu voir Selimiye qui ne nous emballe pas ; on poursuit tout au fond du golfe vers Orhaniye.





Mouillage entre la côte et l’île, face à Marti marina ; l’endroit est joli, planté de pins.

mercredi 8 août 2012

Mardi 7 août : SERCE – BOZBURUN (20M)







Lever se soleil sur l’entrée de l’anse de Serce









Le vent vient de travers et il faut intervenir sur l’amarre à terre qui s’est coincée dans un rocher…
Nous attendons le départ des deux cata qui ont mouillé sur notre chaîne pour lever l’ancre : catastrophe, elle est bloquée dans une chaîne qui relie les blocs de béton d’anciennes bouées…
Rien n’y fait : moteur avant, moteur arrière, plombs que l’on fait glisser jusque l’ancre…
Après s’être bagarrés toute la matinée, une barque nous propose de ramener un plongeur : en apnée à 10 mètres de fond, il dégage notre ancre en quelques minutes ; peut-être un pêcheur d’éponges, la spécialité de la région ?





Nous faisons le tour de la péninsule et remontons contre le vent (4 à 5, un ris) vers la petite ville de Bozburun, au fond du golfe de Yesilova, où nous mouillons ; un Suisse grincheux nous importune avec son mouillage…

Lundi 6 août : CIFTLIK – SERCE (15M)


Nous longeons la péninsule de Bozburun. Le meltem continue à souffler fort sur la mer Egée et nous bénéficions d’une bonne brise par l’arrière (5-6) puis dans le nez.
Dans l’anse, aux allures de fjord, les bouées du restaurateur n’inspirent pas confiance et nous allons mouiller à l’autre extrémité où l’autre resto est à l’abandon ; porter une amarre à terre contre le vent nous prend un certain temps…
Une barque vient nous proposer des figues fraîches – délicieuses- et du miel d’olivier.
On se fait manger par des taons, très agressifs…
Il fait très chaud, 40° dans le bateau et le bain du coucher est une nécessité !

Dimanche 5 août : EKINCIK – ILE DALYAN – CIFTLIK (27M)

On part de bonne heure avant que le vent ne forcisse ; quelques dauphins paresseux…





Petite halte-baignade à l’île Dalyan ; une langue de sable, la plage d’Iztuzu barre l’entrée des marais de Kaunos et Dalyan ; les tortues y sont protégées.







Nous traversons la baie de Marmaris en louvoyant, vent 3 à bon 4 (1 ris).






Mouillage dans l’anse de Ciftlik, bordée d’une jolie plage et fermée par un îlot ; elle serait magnifique si un hôtel cubique avec discothèque ne s’y était pas implanté…






L’eau est claire et rafraîchissante mais le vent est très chaud et sec ; on se relève pour un bain de minuit.
Le vent souffle toute la nuit…

lundi 6 août 2012

Samedi 4 août : FETHIYE – EKINCIK (46M)


Fini de faire des ronds dans l’eau de la baie de Fethiye, nous poursuivons vers le Nord-Ouest, où le meltem devrait davantage se faire sentir.
Nous nous relayons à la barre : louvoyage 4 à 6, on prend un puis deux ris.
Les paysages sont toujours jolis, montagneux mais plus arides.
On hésite à s’arrêter à l’île Baba, mais elle ne nous semble pas bien protégée ; mouillage à Ekincik, pas très loin de la rivière Dalyan et de Kaunos.
Séance de groupe électrogène ; notre consommation électrique pose problème quand on alterne voile et mouillages, sans faire de moteur pour recharger les batteries ; en attendant que le prix de l’hydrogénérateur baisse, il faudra peut-être envisager des panneaux solaires souples sur le bimini.

Vendredi 3 août : ANSE 22 FATHOMS – FETHIYE (13M)


La réparation de la commande du pilote n’est pas encore prête, nous attendons donc l’après-midi pour retourner à Fethiye…
Comme tous les jours, un bon vent (force 4) se lève vers midi ; en mer, nous croisons Ael Mat et échangeons sur VHF !
Mouillage à Fethiye, à côté du port.
Finalement le pilote n’est pas réparable ; il nous faudra donc barrer alors que c’est maintenant que la navigation sera la plus délicate…
Nuit sans vent, très chaude, on a du mal à s’endormir et la voix tonitruante du muezzin retentit à 4 heures et demie !

Jeudi 2 août : ILE GOCEK – GOCEK – BOYNUK BUKU – ANSE 22 FATHOMS (15M)

Nous profitons d’être à proximité de Göcek pour faire à nouveau réparer la fuite d’huile du guindeau…






Bon vent l’après-midi ; mouillage-baignade à Boynuk Buku, mais nous sommes un peu près des cailloux pour y rester la nuit.











Nous revenons prendre une bouée dans l’anse des 22 fathoms, au pied de la falaise.







Ces bouées sont bien pratiques pour éviter de mouiller dans ces grandes profondeurs, d’autant plus que notre technique de prise par l’arrière s’est améliorée ! On comprend mieux maintenant, pourquoi Jackson Smith a fait rallonger sa chaîne.

Mercredi 1° août : INNICE ISKELESI – ILE GOCEK (5M)

Une grande flemme aujourd’hui, on ne part qu’en début d’après-midi, avec un bon vent.






Le mouillage dans les îles Yassica Adalari est joli, mais il faudrait porter une amarre à terre…








Prise d’une bouée à l’île Göcek, juste avant l’orage ; des éclairs mais seulement quelques gouttes de pluie…
Première pêche de l’année au mouillage ! Il faut dire aussi que la traîne n’est pas encore beaucoup sortie de son coffre.

Mardi 31 juillet : FETHYIE – INNICE ISKELESI (11M)


On n’a pas vu passer cette douzaine de jours que c’est déjà l’heure des adieux, Mamie Belle nous quitte…
Merci à tous les quatre de cette sympathique visite ; votre enthousiasme et votre efficacité ont éclairé notre périple et nous aurons une pensée pour vous à chaque utilisation du handpresso et du ventilateur !

Après courses et coiffeur, nous reprenons la mer en solitaires ; nous avons confié notre commande de pilote à un réparateur et naviguerons trois jours dans la baie de Fethiye avant de venir le rechercher.
Courte navigation au soleil couchant avec un bon 4 ; on entend un choc sur la coque mais on ne voit rien, une vague ou une tortue ?






Mouillage dans la baie d’Innice Iskelesi, pas tout à fait déserte mais jolie quand même ; beaucoup de barques de pêche.

dimanche 5 août 2012

Lundi 30 juillet : ILE TERSANE – FETHIYE (12M) et VISITE DE DALYAN ET KAUNOS


Nous partons de bon matin nous amarrer dans la Marina Ece de Fethiye (bon accueil, 55 euros, bon supermarché) ; le port est situé près du centre ville, mais il est sale et n’est pas protégé du ressac des bateaux à moteur qui fait grincer douloureusement nos taquets…

Dalyan






Nouvelle visite en barque de la rivière Dalyan et de ses tombeaux lyciens, 
un souvenir ému de notre première découverte, il y a une vingtaine d’années.







Kaunos







La terrasse de la tholos domine le port antique









Retour à Fethiye pour un dernier restau avec Mamie Belle : 






on achète gambas, rougets et calamars au marché aux poissons et on les porte au restaurateur qui les cuisine ; un concept sympathique !










Marché aux épices ; incontournable, l’œil porte-bonheur.