Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

dimanche 2 août 2020

Vendredi 24 juillet et samedi 25 juillet 2020 : RETOUR


Jacques fait réparer les vérins de pataras à Mandelieu ; lessives, ménage et quelques courses en prévision de la prochaine croisière.

Sympathique soirée à bord avec Guillemette et Laurent qui nous avait prêté sa voiture pour la journée.

Retour qui s’apparente à un parcours du combattant : annexe de la capitainerie pour traverser le port (normalement, elle ne fonctionne pas cette année en raison de la COVID), bus jusque Saint Raphaël, train jusque Lyon et enfin, deux bus pour rentrer chez nous...



Du mardi 21 juillet au jeudi 23 juillet 2020 : PORT LEUCATE – BAIE DE PAMPELONE – MARINES DE COGOLIN (160M et 10M)


On se lève de bonne heure pour installer la voile ; peu de vent mais de trois-quarts arrière, pas l’idéal ; les lattes commandées ne sont pas arrivées, on remet les anciennes hérissées d’épines de fibre de verre... Mise en place du génois après avoir récupéré la drisse.

Départ en début d’après-midi, on démêle les ris de la voile et l’enrouleur de génois qui fait des tours ; l’anémomètre ne fonctionne pas. Beau temps, bon vent (bon plein, force 3 à 4, mer belle) mais cela ne dure qu’une heure... Le vent tombe, le ciel se couvre, moteur. On remet les voiles pour un repas plus tranquille (force 3, mer peu agitée).

Avant la nuit, le pilote change seul de direction, ne s’éteint plus puis tombe en panne ; au même moment, on entre dans de la purée de pois (nos lunettes se couvrent d’une fine pluie, la voile s’égoutte sur nous)... En début de nuit (bon plein), un bout permet d’équilibrer la roue mais nécessite une surveillance attentive ; en milieu de nuit, le vent tourne (grand largue) et il devient nécessaire de barrer en permanence. On veille tous les deux à l’œil nu, à l’AIS et au radar, l’un à la barre et l’autre à la navigation ; plusieurs épisodes de brouillard dans cette traversée du Golfe de Lion et beaucoup de trafic surtout à l’approche de Fos. On garde le moteur en permanence pour maintenir une bonne vitesse et éviter de barrer une deuxième nuit.

Mercredi matin, on dépasse Marseille ; prise préventive deux ris avant les îles d’Hyères mais on en enlève un en arrivant à Porquerolles ; on trace au vent arrière (force 4, fraîchissant 5 à 6, mer peu agitée à agitée), quelques empannages involontaires.
Encore pas mal de vent après le cap Taillat, on contourne le cap Camarat pour mouiller devant la plage de Pampelone ; la nuit est calme, on récupère en partie.

Demi-journée de vacances jeudi matin, l’eau est à 26,8°C. et Jacques prépare l’échelle de bain ; nombreuses méduses noires aux longues tentacules dissuasives, notre premier bain de mer ne sera pas encore pour aujourd’hui... Bon vent l’après-midi (force 3, grand-largue puis travers dans le golfe de Saint Tropez).









Saint Tropez








Amarrage aux Marines de Cogolin pour deux bonnes semaines (42 euros par nuit), secteur Brigantine, à l’autre bout du port. Vraisemblablement une place de dix mètres, un peu courte pour nous ; on enlève l’hydrogénérateur et on protège au mieux l’arrière...