Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

dimanche 6 décembre 2020

BILAN TECHNIQUE 2020

 Gréement.

La grosse surprise a été de découvrir des fissures au niveau des barres de flèche, au démâtage à Hendaye. Il a fallu changer les barreaux des 2 étages et une barre de flèche. Les barreaux sont des pièces traversant le mât et servant de support aux barres de flèche. Elles ne sont plus en stock pour notre mât et il a fallu que Sparcraft en fasse de nouveaux moulages exprès. Il s'est bien fait payer pour ça.

C'était une mauvaise nouvelle, qui nous a bien retardés à Port Leucate.

 

Transport routier

Ce n'est pas vraiment une technique de navigation, mais une expérience quand même. Et ce n'est pas simple à gérer, surtout à distance.

Nous avons fait appel à la Société Capelle. De toute façon, ils ne sont plus très nombreux à opérer en France.

Ce qu'il faut savoir :

-       C'est un Transport Exceptionnel, avec voiture accompagnatrice, et soumis à des contraintes. Les transporteurs ne peuvent pas circuler n'importe quand, et ne peuvent pas prendre l'autoroute.

-       En fonction des caractéristiques du bateau, ils choisissent un type de remorque (avec une fosse pour la quille) et un tracé routier pour passer sous les ponts.

Et c'est là qu'on s'est fait piéger. J'avais estimé la hauteur d'après un schéma du constructeur, mais sans faire plus attention que cela, pensant qu'on n'était pas à quelques centimètres près. Eh bien, si ! Au dernier moment, il a fallu démonter le balcon avant et les chandeliers (tout est solidaire jusqu'aux portillons latéraux).

Finalement, tout s'est bien passé, mais on aurait préféré faire notre belle croisière hispano-lusitanienne plutôt que de suivre le périple routier de Thira par téléphone.

 

Groupe d'eau

Plusieurs essais de nettoyage de la pompe n'ont pas donné l'amélioration attendue. Le groupe aspire de l'air et donc ne peut pas mettre le ballon sous pression, et continue à pomper. Je vais le changer.

 

Vérins de pataras

De nouveau, il a fallu changer les joints internes aux cylindres. Cette fois, n'étant pas loin de Mandelieu, j'ai pu les porter chez Navtec. Le technicien m'a fait l'opération en 2 heures et je suis reparti avec.

 

Hydrogénérateur

Il ne débitait plus rien. Peut-être parce qu'une des connexions était défaite dans le boitier du convertisseur ? Il faut dire que le montage est tellement mal prévu qu'il y a une bonne chance de tout déconnecter quand on ferme le boîtier !

Un essai en le faisant tourner à la visseuse a donné une charge, mais qui ne paraissait pas très forte, alors que la vitesse était au maximum. J'ai envoyé le tout à Watt&Sea pour un entretien (qu'il faut normalement faire tous les 3 ans). Conclusion : tout va bien et les 15/16 A mesurés à la visseuse correspondent à une vitesse de 6-7 nœuds avec l'hélice installée.

 

Pilote automatique

Accès de folie aléatoires : le pilote perd subitement la boule et il n'a pas été possible de déterminer si le problème vient du boîtier de commande ou du calculateur. Un essai avec un autre calculateur n'a pas réglé le problème. On ne peut pas naviguer sans pouvoir compter sur ce 3ème équipier. Comme ce matériel Raymarine est de la première génération Sea Talk (réseau propriétaire Raymarine, incompatible avec tout le reste), nous avons décidé de changer l'ensemble pour la dernière génération, probablement plus performante. Le spécialiste recommandé par la SMN me conseille de rester en Raymarine. Simrad que je souhaitais prendre n'est pas mieux (même moins bien d'après lui) et ne serait pas compatible avec le reste des instruments installés. Alors, va pour Raymarine.

 

Voiles

On reprend contact avec Midi Voiles. M. Delsemme a réussi à partir en retraite et à céder son affaire en février. C'est maintenant Klet Garnier qui est aux commandes. Le pauvre n'a pas choisi son moment, en pleine déconfiture covidienne. On lui confie la remise en état des voiles. Il trouve qu'elles ont bien tenu, après 8 ans.

 

Annexe

Elle a toujours eu tendance à se dégonfler un peu. Mais là, ça devenait impressionnant. La soudure entre 2 boudins se décollait. Après expertise : irréparable.

Me voilà à la recherche d'une annexe, d'occasion si possible.

 

Cuisinière

Odile espère toujours la changer. J'espère toujours la remettre en état...

 

Etat général

La coque a quand même un peu souffert de ce grand périple et mériterait un bon lifting pour lui redonner son éclat. SMN va nous soumettre un devis.

 

Au total

Depuis Hendaye : 500 km sur route (plus de 10H de camion !), 308 miles sur mer et 80 heures de moteur (consommation : 2,5 l/h).

Fin 2020, à l'âge de 16 ans, THIRA a parcouru 38188 miles, dont 3183 heures au moteur. La consommation est de l'ordre de 2,3 à 2,5 l/h, à un régime de 1800 à 2000 t/min.

Du jeudi 8 octobre au lundi 11 octobre 2020 : HIVERNAGE

Après deux semaines d’intempéries, retour aux Marines de Cogolin lors d’une fenêtre météo avec deux jours de soleil : on déplace Thira à sa place définitive et on enlève les voiles pour les confier au voilier.

Excellent dimanche chez Patrick et Cynthia à Agay.

Le lundi, sur la route du retour, on dépose à Hyères et à Marseille, le radeau de survie à réviser et l’annexe à réparer.

Ainsi se termine cette courte saison de navigation, mais aussi notre périple de cinq ans en Atlantique !

Du vendredi 4 septembre au dimanche 20 septembre 2020

Navigation entre les Marines de Cogolin et les Calanques de Cassis, avec une halte aux îles d'Hyères.

Nous sommes contents de retrouver Patrick et Cynthia sur Mamie Belle ainsi que Jean Pierre et Christine sur leur nouveau catamaran.
Raymond nous rejoint pour deux jours seulement, orages et mauvais temps nous font écourter cette mini-croisière.

On a rangé l’hydrogénérateur et les panneaux solaires ; Jacques démonte le groupe d’eau pour le nettoyer et refaire l’étanchéité. Il faudra revenir pour enlever les voiles et déplacer Thira à sa place définitive qui ne sera libre que le 6 octobre.

Retour sans encombres l’après-midi à Limonest.

Du dimanche 9 août au vendredi 28 août 2020

Navigation entre les Marines de Cogolin et les îles de Lérins. 

Corentin (7ans), Manon (6 ans), Robin (4 ans) et Lucie (3 ans) naviguent quatre jours avec nous ; Manon aime bien barrer, Corentin aussi mais préfère pêcher.

Ils se comportent bien en navigation et respectent les consignes de sécurité ; on passe de bons moments, mais avec Antoine, on n'est pas trop pour les gérer tous les quatre !

Cécile et Gary viennent aussi quelques jours à bord avec les filles.

dimanche 2 août 2020

Vendredi 24 juillet et samedi 25 juillet 2020 : RETOUR


Jacques fait réparer les vérins de pataras à Mandelieu ; lessives, ménage et quelques courses en prévision de la prochaine croisière.

Sympathique soirée à bord avec Guillemette et Laurent qui nous avait prêté sa voiture pour la journée.

Retour qui s’apparente à un parcours du combattant : annexe de la capitainerie pour traverser le port (normalement, elle ne fonctionne pas cette année en raison de la COVID), bus jusque Saint Raphaël, train jusque Lyon et enfin, deux bus pour rentrer chez nous...



Du mardi 21 juillet au jeudi 23 juillet 2020 : PORT LEUCATE – BAIE DE PAMPELONE – MARINES DE COGOLIN (160M et 10M)


On se lève de bonne heure pour installer la voile ; peu de vent mais de trois-quarts arrière, pas l’idéal ; les lattes commandées ne sont pas arrivées, on remet les anciennes hérissées d’épines de fibre de verre... Mise en place du génois après avoir récupéré la drisse.

Départ en début d’après-midi, on démêle les ris de la voile et l’enrouleur de génois qui fait des tours ; l’anémomètre ne fonctionne pas. Beau temps, bon vent (bon plein, force 3 à 4, mer belle) mais cela ne dure qu’une heure... Le vent tombe, le ciel se couvre, moteur. On remet les voiles pour un repas plus tranquille (force 3, mer peu agitée).

Avant la nuit, le pilote change seul de direction, ne s’éteint plus puis tombe en panne ; au même moment, on entre dans de la purée de pois (nos lunettes se couvrent d’une fine pluie, la voile s’égoutte sur nous)... En début de nuit (bon plein), un bout permet d’équilibrer la roue mais nécessite une surveillance attentive ; en milieu de nuit, le vent tourne (grand largue) et il devient nécessaire de barrer en permanence. On veille tous les deux à l’œil nu, à l’AIS et au radar, l’un à la barre et l’autre à la navigation ; plusieurs épisodes de brouillard dans cette traversée du Golfe de Lion et beaucoup de trafic surtout à l’approche de Fos. On garde le moteur en permanence pour maintenir une bonne vitesse et éviter de barrer une deuxième nuit.

Mercredi matin, on dépasse Marseille ; prise préventive deux ris avant les îles d’Hyères mais on en enlève un en arrivant à Porquerolles ; on trace au vent arrière (force 4, fraîchissant 5 à 6, mer peu agitée à agitée), quelques empannages involontaires.
Encore pas mal de vent après le cap Taillat, on contourne le cap Camarat pour mouiller devant la plage de Pampelone ; la nuit est calme, on récupère en partie.

Demi-journée de vacances jeudi matin, l’eau est à 26,8°C. et Jacques prépare l’échelle de bain ; nombreuses méduses noires aux longues tentacules dissuasives, notre premier bain de mer ne sera pas encore pour aujourd’hui... Bon vent l’après-midi (force 3, grand-largue puis travers dans le golfe de Saint Tropez).









Saint Tropez








Amarrage aux Marines de Cogolin pour deux bonnes semaines (42 euros par nuit), secteur Brigantine, à l’autre bout du port. Vraisemblablement une place de dix mètres, un peu courte pour nous ; on enlève l’hydrogénérateur et on protège au mieux l’arrière...

dimanche 19 juillet 2020

Du mardi 7 juillet 2020 au mardi 21 juillet 2020 : PRÉPARATIFS 2


Un premier colis est arrivé au chantier, pas de date précise pour le deuxième...

Départ pour Port Leucate avec une halte à Grignan où Patrick et Cynthia sont heureux de nous faire découvrir leur petit pied-à-terre, juste sous les remparts du château. On se donne rendez-vous en septembre sur la Côte d’Azur.

Le château-fort du XI° siècle est transformé à la Renaissance en résidence de plaisance ; au XVII° siècle, François de Grignan épouse Françoise de Sévigné, fille de la marquise de Sévigné ; les Lettres de Madame de Sévigné à sa fille, publiées après son décès à Grignan, connaissent un immense succès. Le château, détruit lors de la Révolution, est reconstruit à l’identique au XIX° par Marie Fontaine.








Grignan















Château de Grignan avec l’ancien donjon médiéval















Chambre de Madame de Grignan














Salle du Roi : le cabinet d’apparat plaqué d’ébène, illustre des scènes bibliques et mythologiques.













La chambre de Tournon est ornée de tapisseries d’Aubusson et de Felletin.













Depuis les « terrasses d’argent, toutes vos vues sont magnifiques » ;
















on peut admirer les reliefs de l’Ardèche, la tour de Chamaret ou encore le mont Ventoux.











A Port Leucate, nettoyage et blanchiment du teck, antifouling de la coque, entretien du guindeau et des winches, remplacement des housses de pare-battages, d’une dorade et des lazzy-jacks, nettoyage des fonds avec aspiration des varangues, dérouillage et regalvanisation de l’ancre... A Cogolin, il ne nous restera plus qu’à changer la chaîne rouillée et à faire réviser les vérins du pataras.

Escapade à Saint Pierre chez Jean-François et Maïté où Marie et ses filles mettent de l’animation ; une bonne journée, on est bien contents de les revoir tous !

Le deuxième colis n’arrive que le 15 juillet et la tramontane souffle jusque samedi, on n’est plus à un jour près... Trop de vent pour mâter le lendemain, la grue n’est libre que le mardi suivant, cinq jours supplémentaires à attendre... On hésite à rentrer chez nous... Petites promenades en bord de mer, à pied et en trottinette !
Impossible de réserver une voiture de location pour notre retour de Cogolin, on se rabat sur le train...


La mise à l’eau et le matage sont finalement avancés à lundi après-midi :









Dernières retouches d’antifouling,

















mise à l’eau
















et mise en place du mât traversant.










Quelques péripéties : le convertisseur 12V-220V qui sert à charger ordinateurs en route tombe en panne (cosse déconnectée), les vérins de pataras sont bloqués, la drisse de génois passe derrière le mât et les reconnexions de l’électronique sont laborieuses...




Du jeudi 18 juin au jeudi 25 juin 2020 : PRÉPARATIFS 1


A la sortie du confinement le 11 mai, les déplacements en métropole sont limités à 100km ; cette restriction est levée le 2 juin. Cependant les frontières à l’intérieur de l’Union Européenne restent fermées jusqu’au 15 juin et même jusqu’au 1° juillet avec l’Espagne (finalement, ce sera le 22 juin).

Faire le tour de la péninsule ibérique avec le minimum d’escales et sans visites à terre manque d’intérêt, d’autant que Jacques est réticent à l’idée de faire escale à Gibraltar et de prendre l’avion. Nous devons rentrer chez nous au plus tard le 26 juillet.

On décide alors de rapatrier Thira en Méditerranée par la route, en convoi exceptionnel. Mauvaise surprise au démâtage, deux barreaux et une barre de flèche fissurés, la prudence nous oblige à les changer ; pas de pièces en stock, Sparcraft à La Rochelle doit relancer leur fabrication, délai attendu trois à quatre semaines...








Arrivée de Thira à Port Leucate









Le départ de Hendaye a été houleux, Jacques ayant sous-estimé la hauteur de l’ensemble ; le bateau arrive le lendemain en kit, roue, balcon avant et chandeliers démontés.


Le pont est sale – selon Joël, les avions relarguent leurs restes de kérosène avant d’atterrir à Irun –, les drisses, les ris et le teck ont moisi comme à Trinidad et en Ecosse.

Après deux nuits sur la zone de carénage, on s’installe sur le chantier de la voilerie et on passe une semaine à reconstruire Thira, briquer le pont et dérouiller les inox.

Port Leucate n’a aucun charme, la zone technique encore moins ; sanitaires neufs, dont la moitié est hors d’usage ; pas grand chose au SPAR, mais le Cutty Sark fait des bonnes pizzas ; vente de poissons au quai des pêcheurs. Le port est tourné vers la terre et la lagune ; on a du mal à situer la mer, seuls les goélands criards nous rappellent qu’on y est...

Retour une dizaine de jours chez nous, bien contents de profiter de la piscine.

RETOUR EN MEDITERRANEE



Nous avons laissé Thira en septembre dernier à Hendaye. Jacques retourne bricoler avec Joël en février ; le bateau, mal positionné sur ses bers est rempli d’eau, beaucoup de pluie encore cette semaine-là...

A l’époque, l’épidémie de COVID-19 qui a démarré en Chine en décembre 2019, nous paraît lointaine ; on s’alarme fin février quand l’Italie est touchée, la France se confine le 17 mars pour près de deux mois...


CONFINEMENT : INTERROGATIONS SUR LA CROISIÈRE 2020

Edition : 27 mars – Révision 2 avril – 19 avril - 9 mai

Le planning initial était de rejoindre Thira à la mi-avril, après avoir difficilement négocié une prolongation de notre contrat d’hivernage, et de quitter Hendaye dès que le bateau serait prêt à naviguer.

En effet, la navigation jusqu’à Gibraltar comporte plusieurs caps (La Corogne, Cap Finisterre, Cabo de la Roca, Cabo de Sao Vicente, Détroit de Gibraltar…) qui peuvent être difficiles à passer et nous bloquer en attendant un temps praticable.

Avec deux contraintes :
-       - Retrouver Jacqueline et Jacques pour 15 jours autour des Rias Bajas (après le cap Finisterre), fin mai – début juin.
-       - Prendre un vol de retour à Malaga le 11 juillet, après avoir laissé le bateau à Gibraltar et visité l’Andalousie en voiture (5 jours)

En gros, le programme était :
-       - Côte Cantabrique jusqu’à Muros jusqu’au 20 mai.
-       - Rias Bajas jusqu’au 5 juin
-       - Portugal jusqu’au 25 juin
-       - Arrivée à Gibraltar le 1er juillet

Avec Coronavirus, les interrogations restent aujourd’hui :

-      -  Date de fin du confinement ? : probablement pas avant fin avril, donc au moins 15 jours de décalage par rapport au planning initial. D’après les annonces faites le 7 mai pour les étapes du déconfinement, le trajet vers Hendaye ne pourra pas se faire avant le 2 juin. Quelques préfectures maritimes, dont celle de l’Atlantique, autorisent la navigation de plaisance à partir du 11 mai. Dans notre cas (déplacements limités à 100 km autour du domicile, ce n’est pas encore suffisant. Il faudra attendre le 2 juin au plus tôt.

-       - Permis de navigation et escales le long des côtes espagnoles et portugaises ? A priori, l’Espagne ayant été touchée avant la France, elle devrait avoir réouvert ses portes quand notre confinement sera levé. Pour le Portugal, c’est moins sûr, car l’épidémie n’est pas encore très développée, semble-t-il, au 27 mars. La réouverture de la libre circulation à l’intérieur de l’espace Schengen ne semble pas être prévue (du côté français) avant le 15 juin…

-      -  De plus, on peut ajouter l’incertitude de la 2ème vague. Quelle sera la situation mi-août quand nous retournerons chercher le bateau à Gibraltar ? Il ne faudrait pas que les frontières soient de nouveau fermées et les vols annulés.

D’autre part, même si le confinement est levé, cela ne signifie pas que l’épidémie est terminée ; des petits virus solitaires peuvent continuer leur activité en auto-entrepreneurs indépendants. Il nous est interdit d’être contaminés au cours de cette navigation. Cela signifie que nous devrons rester très prudents : privilégier les mouillages, éviter les contacts, respecter les gestes barrières lors des escales dans les ports, uniquement pour le ravitaillement. Nous excluons toute excursion à terre. De même, l’escale à Gibraltar est annulée ; elle ne présente plus d’intérêt pour nous et nous ne voulons pas aller taquiner le virus dans des avions (s’ils volent).

La solution de repli, en fonction de la situation réelle, pourrait être de faire de longues navigations (50 MN par jour par exemple), avec mouillages, naviguer « tranquilles » dans les Rias Bajas (mouillages uniquement) puis de nouveau longues étapes le long du Portugal jusqu’au Baléares et les Marines de Cogolin.

L’accueil de nos amis à Muros paraît bien compromis. Comme nous, je ne pense pas qu’ils seraient très rassurés de voyager en avion pour nous rejoindre, ni qu’il soit très raisonnable de se confiner à quatre dans un bateau dans les circonstances actuelles. Dommage, ce ne sera que partie remise.

Pour situer les choses :
-       - Côte Cantabrique jusqu’à Muros : 400 MN – 8 jours de navigation soutenue, sans blocage météo
-       - Rias Bajas « tranquilles » : 15 jours
-       - Portugal jusqu’à Gibraltar : 550 MN – 11 jours de navigation soutenue, sans blocage météo
-       - De Gibraltar à Ibiza : 400 MN
-       - De Minorque à Marseille : 200 MN