Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

jeudi 28 octobre 2010

AU TOTAL

3500 Miles parcourus (en enlevant 10%, car notre loch est un peu optimiste) en trois mois et demi de navigation qui ont passé très vite : un périple inoubliable en Adriatique aux paysages magnifiques et aux monuments chargés d’histoire…Nous avons eu partout de l’aide pour nos manœuvres de port, et reçu, en général, un accueil sympathique.

Globalement, nous avons manqué de vent, malgré quelques navigations musclées, mais nous n’avons jamais été bloqués plus d’un ou deux jours par le mauvais temps.
Beaucoup de soleil, un peu de pluie, des températures à vous donner envie de nous rejoindre…une prochaine fois ?

Pas de problème technique important, (cette année notre génois n’est pas tombé tout seul !) mais :
-les winches électriques du génois ne fonctionnent plus, un peu d’exercice ne fait pas de mal…
-le guindeau nous a lâché : réfection astucieuse d’un fusible avec du papier alu !
-Nestor, notre pilote automatique, a des vapeurs et empanne involontairement : le spécialiste en électronique navale de Gaeta a changé tous les réglages ; peut-être s’agit-il d’une bulle d’air dans l’huile de la pompe ? Heureusement, il fonctionnera pour notre dernière traversée.
-le GPS affiche « NO FIX » quand il a trop chauffé, il suffit d’attendre le lendemain ! Le 2° GPS mobile nous rend bien service…
-on prend toujours de l’eau à l’avant en tapant dans les vagues ; le problème n’est pas nouveau mais toujours non résolu…Finalement, l’eau semble rentrer par la gaine de l’évent du réservoir avant d’eau.
-capot cassé lors d’une manipulation un peu brutale…
-gelcoat arraché à l’étrave lors de notre amarrage à la pompe à essence de Propriano, le dernier jour !
-taquet tribord arrière à consolider…

Malgré les soucis avec notre ordinateur dont le ventilateur ne fonctionne plus (il disjoncte au bout d’une demi-heure, l’astuce est de s’en servir dehors la nuit, quand le vent est frais !), le fait de pouvoir se connecter à internet avec notre clé 3G nous a changé la vie :
-les prévisions météo de Lamma, UGRIB, Weather on line, nous ont été précieuses,
-nous avons toujours pu rester en contact avec Cécile et Antoine,
-ce blog, en guise de carnet de voyage, nous a permis de nous sentir proches de tous ceux qui l’ont lu.
Merci à vous tous, qui nous avez accompagnés pendant cette croisière !

P.S. Nous attendons toujours les commentaires sur le départ de Messine ! Alors, nous vous proposons un exercice de rattrapage : quelle est la correspondance entre un mètre, un mile (unité anglaise), un mile nautique, un cable (unité anglaise), une encablure, une brasse, un fathom (unité anglaise) et une portée de fusil ???

Du lundi 25 au samedi 30 octobre :

Rangement, ménage, lessives, bricolages, hivernage de Thira…
La veille de notre départ, nous louons une voiture pour remplir notre réservoir de fuel avant l’hiver car il nous manque 140 litres ; mais depuis les grèves, les pompes de Corse n’ont toujours pas été livrées et Jacques ne ramène que les 3/4 d’un jerrycan rempli à la sauvette!
Apéritif avec nos voisins de ponton qui habitent sur leur Pilot Saloon depuis leur retraite (entre Wauquiez, il y a des points communs).
Restau le dernier soir au No Stress Café pour fêter notre retour et la fin de nos aventures!

Dimanche 24 octobre : ANSE DE FORNELLO- PROPRIANO (18M)


14° ce matin, on est bien sous notre couette…
Départ avec un peu de nostalgie pour notre dernière journée de navigation ; nous nous étions habitués à remonter l’ancre, ranger les pare-battages, lover les aussières, hisser les voiles, border les écoutes…
Belle journée, la température monte à 23°, peu de vent…
Amarrage à la pompe à essence de Propriano, Portu Valincu ; on apprend le lendemain que les cuves sont vides et que la pompe ne réouvrira qu’en mars !
Le coup de vent d’ouest est en cours ; l’amarre de la pompe casse, Thira cogne contre le quai et y laisse du gelcoat…Il y a beaucoup de ressac et de rappels et un taquet fragilisé donne des signes de faiblesse ; en fin d’après-midi, le vent faiblit et nous allons nous mettre à notre place pour l’hiver (G15), bien contents d être enfin arrivés !

samedi 23 octobre 2010

Samedi 23 octobre : ILE DE LA MADDALENA- CORSE (ANSE DE FORNELLO) (44M)



Nous laissons derrière nous l’archipel de la Maddalena et l’Italie, pour traverser les Bouches de Bonifacio, calmes et tranquilles…
Louvoyage et oh, surprise, après les Lavezzi, nous pêchons une superbe dorade coryphène, dorée avec des points bleus ! Longue de 60 cm, il lui faudra deux rasades de Sljivovica dans les ouïes pour qu’elle cesse de gigoter !

Cela fait plaisir de retrouver nos montagnes corses !
Mouillage à l’anse de Fornello près de la tour d’Olmeto.

vendredi 22 octobre 2010

Jeudi 21 et vendredi 22 octobre : GAETA- ILE DE LA MADDALENA (226M)



Profitant d’une fenêtre météo entre deux dépressions, nous quittons Gaeta vers 5H du matin pour notre dernière grande traversée.
Peu de vent mais de la houle ; le moteur complète la voile…
Soleil mais la température est plus fraîche, surtout la nuit quand le vent souffle du Nord ; Jacques est bien content de sa veste de quart et me la prête !

Mouillage au Nord de la Sardaigne, dans l’île de la Maddalena (Cala Spalmatore) ; un mouillage de rêve !

jeudi 21 octobre 2010

Mercredi 20 octobre : VISITE DE TIVOLI







Tivoli, à l’Est de Rome, fut de tout temps un lieu de villégiature.
La Villa Adriana fut construite au II° siècle ap. J.-C., par l’empereur Hadrien, « cet homme presque sage » selon Marguerite Yourcenar.
Passionné d’art et d’architecture, il s’inspira des monuments grecs et égyptiens qu’il avait visités ; l’ensemble forme une véritable petite ville, dont les restes (ceux qu’a bien voulu laisser le Cardinal d’Este après la construction de sa villa) donnent une bonne idée de sa splendeur passée.

La Villa d’Este, construite au XVI° siècle, possède de beaux jardins à la française, ornés de fontaines.

mardi 19 octobre 2010

Mardi 19 octobre : 3° REPOS

Pluie ce matin et vent au large…
Lessives, courses, réservation d’une voiture pour demain.

lundi 18 octobre 2010

Lundi 18 octobre : ILE D’ISCHIA-GAETA (37M)



La météo prévoit un coup de vent d’Ouest pour les jours prochains ; nous décidons de nous mettre à l’abri dans un port de la côte italienne, en attendant une accalmie pour traverser.
Navigation au bon plein-travers (force 5-6, 2 ris) vers Gaeta ; amarrage à la Base Nautica Flavio Gioia (35 euros en basse saison, très bon accueil, documentation touristique, lavanderia !).
La vieille ville autour de la Cathédrale, mériterait d’être mieux restaurée ; joli campanile roman-mauresque du X° et XV° siècle.

dimanche 17 octobre 2010

Dimanche 17 octobre : VISITE DE L’ILE D’ISCHIA




Ischia, île volcanique du Golfe de Naples, est surnommée île verte en raison de l’abondance de sa végétation : vignes, oliviers, pins…
Nous en faisons le tour en bus, puis grimpons à pied sur le Monte Epomeo d’où le panorama sur l’île vaut le détour ; en chemin, nous ramassons des chataîgnes.

Promenade dans la ville d’Ischia, tranquillement animée en ce dimanche de mi-octobre…

samedi 16 octobre 2010

Samedi 16 octobre : ILE DE CAPRI-ILE D’ISCHIA (22M)


Capri, c’est fini !
Peut-être, y retournerons-nous un jour ?
…visiter la Grotte Bleue à laquelle nous avons renoncé en raison de la houle, du temps incertain et des tarifs…
Navigation vers l’île d’Ischia, à l’entrée du Golfe de Naples.
Mouillage au pied du Castello, sur un îlot relié à Ischia par un pont ; derrière d’imposantes fortifications, subsistent les ruines du Château Aragonais et de plusieurs églises.

Couchés à 20H30, nous récupérons des deux nuits précédentes malgré un peu de houle en milieu de nuit ; orages au loin.

vendredi 15 octobre 2010

Vendredi 15 octobre : VISITE DE L’ILE DE CAPRI







Capri est une très belle île rocheuse, couverte d’une végétation luxuriante.
La ville de Capri est très pittoresque avec ses maisonnettes blanches, ses ruelles pentues et tortueuses, ses passages voutés, ses grilles de fer forgé…

A Anacapri, on visite l’église San Michele dont le curieux pavement de céramique représente Adam et Eve chassés du Paradis Terrestre.

Malgré la grisaille, magnifiques points de vue du Monte Solaro (on y grimpe en télésiège) et des Jardins d’Auguste : les falaises sont impressionnantes…

Deuxième nuit houleuse, averses.

Jeudi 14 octobre : SALERNE-ILE DE CAPRI (35M)



Au moteur, nous longeons la côte Amalfitaine aux jardins suspendus et la presqu’île de Sorrente.

Nous arrivons à Capri, gros rocher tombant à pic dans la mer.

Mouillage impossible à Marina Piccola, au sud de l’île, encombrée de corps-morts pour les barques locales ; on mouille donc au nord, près du port de Marina Grande, en espérant que les carabiniers ne viennent pas nous coller une amende (d’après C-Map, il serait interdit d’y mouiller).
Pluie, nuit houleuse.
Le lendemain matin, on va s’amarrer au port : 130 euros la nuit jusqu’au 15 octobre (65 à partir du 16 !) ; la capitainerie ne veut rien négocier, nous refusons cette arnaque et retournons à notre mouillage (le tarif est encore plus élevé en haute saison et double le WE).

jeudi 14 octobre 2010

Mercredi 13 octobre : VISITE DE HERCULANUM ET POMPEI








Herculanum et Pompéi furent ensevelies en 79 après J.C., par une formidable éruption du Vésuve : un torrent de boue envahit la première (des morceaux de bois ont été conservés) et une pluie de cendres brûlantes recouvrit la deuxième.
Toutes les deux inscrites au Patrimoine Mondial de l’Humanité, elles témoignent de la splendeur et de l’activité des cités romaines de cette époque.
Herculanum, plus petite, montre la vie de tous les jours avec ses demeures patriciennes, ses ateliers et boutiques et ses thermes bien conservés :
-maison au treillage de bois,
-mosaïques de la maison de Neptune et Amphitrite,
-boulangerie avec ses moulins et son four.

Pompéi, beaucoup plus vaste, évoque mieux l’organisation de la cité romaine avec son forum, sa basilique (où se réglaient les affaires commerciales et judiciaires), ses temples et son théâtre :
-forum, centre de la vie publique,
-rue de l’Abondance, bordée de boutiques et de maisons,
-fresques de la Villa des Mystères qui représentent l’initiation d’une jeune épouse aux mystères dionysiaques…

Pluie orageuse tout l’après-midi : nous revenons trempés mais contents de notre journée !

mercredi 13 octobre 2010

Mardi 12 octobre : VISITE DE LA COTE AMALFITAINE







Entre Salerne et la presqu’île de Sorrente, les monts Lattari tombent à pic dans la mer : paysages magnifiques tout au long de la route en corniche, falaises abruptes, jardins suspendus plantés d’agrumes et d’oliviers, tours sarrasines et villages entre ciel et mer…

Ravello, village aux ruelles pittoresques ; des jardins de la villa Rufolo, belle vue sur le golfe de Salerne ; la cathédrale possède, elle aussi, une chaire couverte de mosaïques.

Amalfi fut autrefois une République tournée vers la mer ; les tables amalfitaines servaient de code maritime.

Positano dont les maisons s’accrochent verticalement à la falaise ; la coupole de l’église est couverte de majoliques colorées.

De la mer, nous avions admiré les villages de la Côte Amalfitaine, de la terre, ce sont les paysages qui impressionnent le plus.

Lundi 11 octobre : 2° REPOS !

Pluie et vent toute la journée ; nous nous calfeutrons dans le bateau : ménage, rangement, bricolage, lecture et blog !
Nous avons réservé une voiture pour les deux jours prochains en espérant que la pluie cesse…

lundi 11 octobre 2010

Dimanche 10 octobre : AGROPOLI-SALERNE (26M)




Courte navigation avec soleil et vent variable, le calme avant la tempête : la dépression arrive et nous nous mettons à l’abri pour quelques jours à Salerne.
Amarrage à Porto Nuovo (55 euros, pas de services, loin de la ville mais accueil sympathique) où, comme dans beaucoup de ports italiens, chaque ponton a une gestion différente.
Du XI° au XIII° siècle, cette ville commerçante rayonna notamment grâce à son Ecole de Médecine, ouverte aussi aux femmes !
En ce dimanche soir, les Salernitani semblent s’être donné rendez-vous Via Mercanti, dans la vieille ville.
La Cathédrale Saint Matthieu est curieusement précédée d’un atrium : à l’intérieur des mosaïques ornent les ambons (chaires) finement ciselés.

Vendredi 8 et samedi 9 octobre : ILE LIPARI-ILE PANAREA-AGROPOLI (140M)



Nous contournons Lipari et ses carrières de pierres ponces pour aller mouiller à l’île Panarea (Cala Junco) : baignade, repas, sieste au soleil avant de repartir le soir vers la péninsule italienne.

Départ à 20 heures : de loin, nous voyons quelques belles explosions du Stromboli mais un gros nuage noir nous les cache ensuite…
Navigation de nuit au travers (force 4-5, 2 ris que Jacques passe son temps à enlever puis à remettre…) pour finir au près avec une mer hachée ; difficile de dormir quand chaque vague nous fait sauter comme une crêpe ! Dans ces cas-là, l'aube est toujours un réconfort.

Amarrage à Agropoli (60 euros) que nous avons plaisir à revoir : la ville est agréablement animée à l’heure de la passeggiatta ; malheureusement le Cormorano est en vacances…

vendredi 8 octobre 2010

Jeudi 7 octobre : MILAZZO-ILE LIPARI (ILES EOLIENNES) (31M)




Un fort coup de vent d’Est est prévu pour la fin de la semaine antre la Sicile et la Sardaigne ; nous décidons de rester quelques jours au Nord de la Sicile pour visiter Palerme par la route et grimper à l’Etna.
A Milazzo, nous tournons en rond 2 heures le soir et 2 heures le matin, en manquant de nous faire écraser une bonne dizaine de fois et sans trouver de voiture disponible aujourd’hui…
Nous abandonnons donc la Sardaigne et la Sicile et mettons le cap vers les îles Eoliennes : il fait beau et chaud, la mer est belle et au loin, le Stromboli fume ce qui crée un petit nuage qui lui forme une auréole…
Paysages magnifiques dans les Bouches de Vulcano , on passe entre les deux pinacles en jetant un coup d’œil au grand cratère de Vulcano sur l’arrière ; mouillage au SW de l’île Lipari (Valle Muria), au pied de falaises impressionnantes et inquiétantes…
L’eau est à 24° et Jacques se baigne.

Mercredi 6 octobre : MESSINE-MILAZZO (39M)



Problème à résoudre : à quelle heure locale (en TU+2H) faut-il partir pour profiter au mieux du courant portant au Nord ?
- sachant qu’aujourd’hui à Messine (horaires à Gibraltar en TU+1H),
la BM est à 7H19 et à 19H44, 0H50 avant celle de Gibraltar,
la PM est à 12H11, 2H30 avant celle de Gibraltar,
- le courant portant au Nord commence 1H45 avant la PM de Gibraltar et celui portant au Sud 4H30 après la PM
- près des côtes, il existe des contre-courants : le « Refoli » qui résulte du courant portant Sud (ce courant s’étend d’une demie à deux portées de fusil de la côte Sicilienne), et le « Bastardi » occasionné par le courant Nord
- pour simplifier, on ne tiendra pas compte des courants dus aux différences de densité entre la mer Ionienne et la mer Tyrrhénienne (courant portant au Sud en surface et au Nord à 30 mètres de profondeur), ni du courant crée par le vent.

En attendant, nous nous promenons à Messine.
Malgré la protection de la Madone, la ville fut entièrement détruite par un séisme en 1908 ; la Cathédrale a été reconstruite à l’identique et le campanile fut doté d’une horloge astronomique conçue par deux strasbourgeois :
- les quarts d’heure sont représentés par les âges de la vie, de la naissance à la vieillesse,
- les heures sont sonnées par deux héroïnes locales,
- les jours de la semaine correspondent aux dieux romains défilant sur un char (Apollon, Diane, Mars, Mercure, Jupiter, Venus et Saturne),
- les saisons, aux fêtes du calendrier chrétien.
Il nous faut partir et nous n’avons pas le temps d’assister au spectacle complet de midi où le lion rugit et le coq chante en battant des ailes…

Vers 13H, nous franchissons le détroit de Messine au vent arrière qui heureusement nous porte bien car le courant de deux nœuds est… contre nous !
Nous attendons les résultats de vos calculs pour faire mieux la prochaine fois !
Pas de tourbillons au passage du détroit, les monstres Charybde et Scylla semblent endormis...

Dans la mer Tyrrhénienne, nous longeons la côte nord de la Sicile jusqu’à Milazzo ; amarrage à la Marine del Nettuno, encore une ! (65 euros, pas de services) ; abords sales et délabrés, industries et nombreux ferries, bref une étape à éviter...

mardi 5 octobre 2010

Dimanche 3, lundi 4 et mardi 5 octobre : OTRANTE-MESSINE (306M)



Brève visite d’Otrante, autrefois capitale de la Terre d’Otrante qui resta longtemps byzantine.
Au XII° siècle, Pantaleone, un prêtre, décora la Cathédrale d’un pavement de mosaïques qui représente l’arbre de vie avec dans ses branches des animaux, des chevaliers…

Belle journée ensoleillée (27°) ; nous quittons l’Adriatique et la région des Pouilles pour la mer Ionienne et la Calabre, sans abri.
Au coucher du soleil, le vent se lève, deux dauphins viennent faire un petit tour et puis s’en vont…

Bonne navigation jusqu’à minuit, puis le vent tourne au SW : il suit la côte, nous aussi mais en sens inverse, orage au loin…
Nous devons louvoyer pendant 90 Miles, ce qui nous prend 24 heures (et au moins 40 miles de plus) : force 4 à 6, 2 ris, houle croisée, bref, on se fait secouer et rincer; c’est ce que nous avions voulu éviter en partant une journée plus tôt… mais le bateau marche bien .

Après le Cap Spartivento (les orteils de la botte), nous remontons vers Messine avec du vent portant; à l'arrivée, le changement de marée produit plusieurs mascarets, les tagli, qui s'accompagnent d'impressionnants remous.
Amarrage à 9H du matin à la Marina Del Nettuno : 60 euros, port peu abrité (ni du vent, ni du courant), plus de laverie automatique.
Après ces 48 heures de navigation, sieste, rangement, petites réparations et nettoyage des fonds (il y a toujours un peu de casse et de l’eau qui rentre après une navigation un peu musclée !).