Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

dimanche 24 novembre 2013

Du mardi 8 au jeudi 17 octobre : HIVERNAGE et RETOUR ; BILAN TECHNIQUE

FIN DE LA SAISON 2013

Nous avons parcouru 2500 Miles pour ce retour de Didim en Turquie à Propriano, sans incident majeur malgré les diverses défaillances techniques.
Ce que nous avons le plus apprécié cette année, ce sont les deux mois de navigation dans les Cyclades, en mai et juin, avant l’arrivée du vrai meltem ; chaque île a son charme particulier, de beaux mouillages et un quai où l’on peut s’amarrer pour quelques euros ; de là, il est très facile de découvrir l’intérieur et l’accueil des Grecs a toujours été très sympathique.

L’hivernage et les divers rendez-vous nous prennent une bonne semaine ; le temps est relativement beau et chaud la journée mais beaucoup plus frais avec des averses la nuit ; il nous faut rincer et sécher les voiles le matin, avant que le vent de l’après-midi ne se lève…
Le bassin Ouest du port de Propriano est en train d’être sécurisé, mais actuellement, de la houle rentre encore, même après la fin des coups de vent ; pour cet hiver, nous nous installons sur le quai des pêcheurs, bien loin du quai ; pour l’année prochaine John Brach Secondi, le gérant du port nous propose une place plus abritée sur le quai d’honneur, dans le bassin Est.
Un bon restaurant le dernier soir pour clore cette année : No Stress Café !

Pour le retour, on trouve un bus très pratique en milieu d’après-midi qui nous emmène à l’aéroport d’Ajaccio, juste à l’heure (un peu stressant quand même !).
Bon vol vers Orly ; on récupère notre 206 que nous avions confiée pour l’été à Livop, société d’auto-partage ; même si cela n’a pas été très rentable (beaucoup de km parcourus pour un gain modique), cela nous a fait économiser 5 journées de location de voiture pour nos différents transferts vers les aéroports !

BILAN TECHNIQUE 2013

1 – Chantier Yachtworks à Didim (présent aussi à Bodrum et à Göçek)
Notre impression de 2012 a été confirmée, en pire ; il a fallu insister pour que les travaux de reprise après les loupés de 2012 soient effectués, comme promis.
Au cours de l’année, nous avons encore découvert de nouvelles malfaçons :
  • Le tuyau de gaz, qui avait été changé, était périmé !
  • Lors de la « réparation » du guindeau, de la limaille avait pénétré dans le corps. Résultat : guindeau à jeter.
  • Le chauffe-eau était bien fuyard ; YW l’avait pourtant « vérifié ».
  • L’huile utilisée pour le sail drive était bien d’un grade erroné : huile de boîte automatique, au lieu d’huile moteur.
Ce chantier est, au mieux, incompétent ; en fait, il n’y a pas de contrôle par un chef de chantier et ils ne cherchent qu’à faire de plus en plus de business, sans s’en donner les moyens. Très décevant.

2 – Chauffe-eau
Il a vraiment lâché au milieu de la croisière, avec entrée d’eau douce dans le bateau. La solution provisoire a été de court-circuiter les liaisons d’eau froide, avec un flexible. Ce n’est qu’à partir de septembre qu’on a vraiment regretté de ne plus avoir d’eau chaude.

3 – Pilote automatique
Après le changement de la pompe hydraulique, quel plaisir de retrouver notre pilote ! On en avait presque perdu l’habitude.

4 – Guindeau
Yachtworks nous ayant flingué notre guindeau, il nous a fallu le remplacer ; l’opération a été faite à Patmos au chantier des frères Kamitsis, à Stavros Diakofti.
Compétents et sympathiques, ils peuvent assurer beaucoup de réparations, même avec peu de moyens ; cela nous change de Didim !

5 – Batteries - Chargeur
Nous avions trouvé nos batteries vides en arrivant et en navigation, elles ne semblaient plus tenir la charge. Nous avons fait le test en les débranchant lors de notre pause à Trapani ; au retour, après 15 jours d’absence, une sur les trois était anormalement déchargée ; nous l’avons condamnée et n’avons plus que 2 batteries de service. Un peu court, même si le AtoB installé cette année s’est révélé performant ; il devient nécessaire d’investir dans un complément de charge.
Ce que nous retenons : panneaux solaires légers fixés sur le bimini, qui devra être agrandi ; et dès que ce sera plus abordable, hydrogénérateur (d’ailleurs, le Watt and Sea baisse cet automne).

6 – Vérin du pataras
Un des 2 vérins ne fonctionne plus ; il faudra le faire réviser.

7 – Durite Volvo
La durite d’eau de mer a été cisaillée par son guide métallique : inondation du bateau, juste avant l’arrivée à Propriano.

8 – Humidité à l’avant
C’est toujours notre problème ; en plus de l’entrée d’eau par le passage des câbles, nous avons découvert qu’il y a aussi un suintement, venant probablement d’une fuite sous le teck du pont. Nous faisons appel à Wauquiez ; on en a assez de galérer avec ces fuites d’eau !

9 – Table du carré
Elle s’est désolidarisée de son support lors d’un coup de gîte ; la réparation a consisté à renforcer la fixation avec moult équerres inox.

10 – Achats et travaux à prévoir

  • Thira a eu 10 ans cet été : Vérification du gréement en rod, pour avoir une garantie de l’assurance ; a priori, le remplacement systématique n’est pas une obligation.
  • VHF/AIS en remplacement de la VHF actuelle, non équipée de l’ASN.
  • Panneaux solaires : les MX Flex, commercialisés par Wattuneed, semblent performants et pas trop chers.
  • Bimini : on peut réutiliser les arceaux existants et, en basculant l’ensemble vers le bas, augmenter la surface. Le bimini sera un peu plus bas, mais pour nous, 1,85 m est encore acceptable.
  • Chaque objet qui tombe sur le plancher fait une marque ; à la longue, le plancher est un peu piteux. Vernissage prévu le printemps prochain.
  • Changement de la chaîne : la galvanisation ne devait pas être de bonne qualité ; nous avions changé la chaîne en 2009 et elle est déjà toute rouillée. On la change pour 70 m de chaîne Vigouroux.

mercredi 9 octobre 2013

Lundi 7 octobre : PORTO POLLO – PROPRIANO (4M)

Quelques miles au moteur en essayant de pomper l’eau qui s’échappe de la durite…
Le port est en pleins travaux depuis un an : prolongement de la digue et rangée de cylindres casse-houle, afin de le sécuriser.

Amarrage au quai des pêcheurs, en attendant de pouvoir accéder à notre place définitive.






Le port de Propriano










Cela fait plaisir de retrouver notre port d’attache et nos habitudes après ces deux ans et demi de navigation en Méditerranée !

Dimanche 6 octobre : GOLFE DE MORTOLI – ANSE DE FERRO – PORTO POLLO (6M et 15M)

Après avoir visité au moteur Tizzano et l’anse d’Arana, on mouille pour le repas dans l’anse de Ferro.
Bon vent portant l’après-midi (force 3) vers Porto Pollo, à l’entrée du Golfe de Valinco ; mouillage tranquille mais nombreux éclairs pendant la nuit.


Ce qui nous ennuie c’est qu’on prend beaucoup d’eau, salée, surtout ce matin, au moteur ; après avoir épongé les fonds, on trouve une durite du circuit de refroidissement du moteur qui fuit…

Samedi 5 octobre : BONIFACIO – GOLFE DE MORTOLI (22M)

Orage cette nuit avec pluie et surtout de violentes rafales.
La météo de ce week-end n’est pas très encourageante : généralisation des orages en Corse et possibilité de trombes marines !


Louvoyage vers le Nord avec un bon vent (force 4 puis 3) ; alternance de nuages menaçants et d’éclaircies ; il n’y a pas de mouillage vraiment abrité du vent d’Ouest sur la côte, on opte pour le Golfe de Mortoli, près de la belle plage de Tralicetu ; mouillage assez rouleur - on se fait balloter toute la nuit - , mais avec suffisamment de place pour éviter…






Taffoni et rocher percé

samedi 5 octobre 2013

Jeudi 3 et vendredi 4 octobre : ILE RAZZOLI (SARDAIGNE – ITALIE) – BONIFACIO (CORSE – FRANCE) (11M)

Les prévisions météo annoncent un vent plus fort pour cette nuit et demain ; on quitte la Sardaigne pour retrouver la Corse ; vent de travers (force 5 puis 6), mer peu agitée, on ne met que le génois.


                              La vieille ville de Bonifacio, en haut de la falaise calcaire.

On pénètre dans un long fjord encaissé dans la falaise, avant de s’amarrer dans la marina de Bonifacio (49 euros, laverie automatique); surprise, les pontonniers parlent français ! Par contre ils n’apportent pas d’aide à l’amarrage…

Promenade dans la ville haute, fortifiée par les Génois ; très agréable avec de belles boutiques d’artisanat et de corail, 






et vue magnifique sur les falaises.

jeudi 3 octobre 2013

Du jeudi 26 septembre au mercredi 2 octobre : PORTO CERVO – ILE CAPRERA (8M) – ILE SAN STEFANO (3M) – ILE LA MADDALENA (7M et 8M) – ILE SPARGI (4M) – ILE BUDELLI (3M) – ILE RAZZOLI (7M)

Dans les Bouches de Bonifacio, entre Corse et Sardaigne, l’archipel de la Maddalena représente un paradis pour les voiliers : îles rocheuses aux nombreux récifs, plages roses et eaux cristallines, les paysages sont superbes !
Il est nécessaire de payer un droit pour mouiller dans le Parc National, soit aux gardes qui se déplacent (20 euros pour 12 mètres), soit par internet, www.lamaddalenapark.it (13,70 euros).
Nous ferons de très courtes navigations à la voile ou au moteur et de longues promenades à terre ; location d’un scooter à La Maddalena pour visiter l’île, ainsi que sa voisine Caprera, reliée par un pont.
Beau temps, bon vent et nuits calmes, hormis deux jours de vent d’Ouest avec orage et pluie que nous passons dans le port de La Maddalena.

Ile Caprera (mouillage au Sud de Cala Portese)
Ile magnifique, celle qu’on a préférée ; couverte de pins et de garrigue, elle est parcourue de sentiers de randonnées balisés;  on emprunte la trace de Cala Portese pour rentrer au mouillage mais le sentier ne va pas jusqu’au bras de terre ; Jacques termine à la nage, tandis que je rebrousse chemin avant la nuit…
Garibaldi, en exil, a terminé ses jours à Caprera.






Porto Stagnali












Porto Palma au coucher du soleil ; la baie abrite deux écoles de voile.











Sur le sentier de Cala Coticcio…













Cala Portese, aux eaux bleu lagon 











Cala Botte di Vino, plage de sable rose












Rochers insolites










Ile San Stefano (Mouillage Di Cala Villamarina, étroit)
L’île semble assez sauvage, hormis la base de l’OTAN.






Thira dans Cala Villamarina













Chenal entre San Stefano et La Maddalena









Ile La Maddalena (Mouillage Stagno Torto avec bus vers la ville ; Port Cala Gavetta de La Maddalena, 34 euros) ; la Cala Francese est condamnée.
La Maddalena est la plus grande des îles de l’archipel ; la ville est agréable et encore très animée en cette fin de saison ; bon approvisionnement.
Restaurant l’Avventura, bon mais un peu cher…







Thira au mouillage de Stagno Torto











De belles couleurs pour ce coucher de soleil dans le port de La Maddalena ; avis de grand frais…












Les écueils de Baia Trinita












Porto Massimo









Ile Spargi (Cala Canniccio, on mouille à l’entrée, peu abrité)
L’île n’est pas habitée.

Ile Budelli (Bouée dans Passo Secca di Morto)
L’endroit est magnifique  et les fonds marins sont beaux.






Passage du récif de l’homme mort, on ne s’y aventure pas !









Ile Santa Maria
On la contourne sans s’y arrêter ; la Cala Muro est interdite.

Ile Razzoli (Bouée dans Cala Lunga)
Petit mouillage magnifique ; un sentier conduit au phare, entre garrigue et roches rouges.






Dans Cala Lunga, roches sculptées,













rochers roses,







                                                           et dentelle de pierres.






De nombreux lézards s’enfuient à notre approche.










Nous avons beaucoup apprécié ce séjour en Est-Sardaigne et en particulier à La Maddalena, ce qui nous amène à réviser notre précédent point de vue, plus mitigé…
Ce n’est plus l’époque des cochons grillés… A goûter, le Pane Carasau, fines galettes croustillantes délicieuses avec de la sauce arrabiata ; par contre, les pâtisseries sardes sont assez bourratives…

vendredi 27 septembre 2013

Mercredi 25 septembre : CALA SABINA – CALA DI VOLPE – PORTO CERVO (6M et 7M)

Beau temps et bon vent (force 2 à 4) ; on passe devant Cala Petra Ruja aux jolis rochers rouges et on va mouiller dans l’entrée de Cala Di Volpe à l’allure de petit fjord.

Bon vent aussi l’après-midi pour aller à Porto Cervo ; on prend une bouée dans l’avant-port (on ne paie rien ; dans le port la nuit est à 260 euros l’été et 11 euros en octobre).

Porto Cervo fait partie du complexe touristique de luxe impulsé par l’Aga Khan dans les années 1960.
La marina est quasi-déserte et nous impressionne moins qu’il y a une bonne dizaine d’années ; paquebots illuminés et magasins de fourrures avaient fait prendre conscience à nos enfants que nous n’étions pas riches !
En cette fin septembre, les people n’ayant plus personne pour les admirer, sont partis ailleurs ; nous sommes donc presque seuls, et sans personne pour nous regarder !

On fait le tour de la baie avant de trouver un supermarché ouvert…Il est tout de même plus facile d’acheter un vison qu’un pain !






Église Stella Maris, moderne et dépouillée.

mardi 24 septembre 2013

Mardi 24 septembre : CALA MORESCA – CALA SABINA (8M)

Nous avons pris notre rythme de croisière-vacances.

On contourne le Cap Figaro pour une courte navigation avec un vent tranquille (force 2 puis 3), vers Cala Sabina ; sieste puis promenade à terre vers le Golfe de Marinella, parsemé de multiples rochers granitiques aux formes étranges.



Ici débute la Costa Smeralda, au Nord-Est de la Sardaigne ; l’endroit est magnifique, côte rocheuse très découpée avec de belles plages de sable blanc, bordées d’eaux émeraudes…








Alors qu’on mange le petit poisson-apéritif de la veille, Jacques pêche un beau sar !

lundi 23 septembre 2013

Lundi 23 septembre : OLBIA – ISOLA DI PORRI – CALA MORESCA (4M et 4M)

Raymond nous quitte ce matin après quinze jours de bons et loyaux services ; nous avons apprécié sa gentillesse et son humeur toujours égale !
On part en même temps que son avion décolle…

Il nous reste deux à trois semaines pour arriver à Propriano, ce qui nous laisse le temps d’explorer la Côte d’Émeraude et l’archipel de la Maddalena, d’autant plus que les prévisions météo semblent clémentes.

Saut de puce vers le mouillage de l’îlot de Porri, très joli, puis un autre vers Cala Moresca entre le Cap Figari et l’îlot Figarolo (un peu houleux); on croise en route, un dauphin nonchalant...






Thira 










Sentiers de randonnée sur le Cap Figari.

dimanche 22 septembre 2013

Dimanche 22 septembre : PORTO BRANDINGHI – TAVOLARA – OLBIA (6M et 11M)

Grasse matinée jusque 9 heures ; nuit tranquille mais fraîche.


                   Navigation dans la réserve marine de la Tavolara et du cap Coda Cavallo.

Vent irrégulier ; voile puis moteur pour un mouillage-repas sous la pointe Spalmatore de l’île Tavolara.
L’après-midi bon vent (force3-4) jusqu’au chenal d’Olbia ; on traverse les parcs à moules jusqu’au fond du port ; amarrage le long de l’ancien quai commercial (gratuit) ; il semble aussi possible d’y mouiller.

Olbia s’est rénovée, les abords du port sont devenus agréables.
Shipchandler via Garibaldi, face au quai avec Camping gaz ; il nous entretient de la situation politique désastreuse de l’Italie…

Bon supermarché via Genova en suivant les quais vers la gauche.

Samedi 21 septembre : LA CALETTA – PORTO BRANDINGHI (16M)

Navigation tranquille aujourd’hui (force 3), on avance bien sans gîter trop, une fois n’est pas coutume !

Mouillage dans l’anse Nord de Porto Brandinghi, du sable, des eaux claires et pas de méduses ; on en profite pour se baigner malgré une eau plus fraîche, à 22°C.






Porto Brandinghi, avec en toile de fond, l’île de la Tavolara









Promenade sur le cap Coda Cavallo, cap de la Queue de Cheval ; la vue sur le Golfe Spurlatta et la Tavolara est superbe.

Vendredi 20 septembre : CALA DI LUNA – GROTTA DEL BUE MARINO – LA CALETTA (2M et 35M)

On part mouiller devant la grotte du bœuf marin, puis on débarque en annexe avant de rejoindre une visite guidée.
La grotte a été creusée dans la falaise calcaire, sous l’action conjuguée, pendant deux millions d’années, des eaux d’infiltration, de trois rivières souterraines qui s’y rejoignent et de la mer ; actuellement, on la parcourt sur un kilomètre, le reste est en cours d’exploration.

Des graffiti anciens révèlent qu’elle était habitée à l’époque préhistorique ; les phoques-moines y vivaient encore, il n’y a pas si longtemps...






L’endroit est fascinant, la roche diversement colorée se reflète dans l’eau.









Après Cala Gogonne, la côte est plus plate, sablonneuse.
Louvoyage tout l’après-midi (force 5 avec deux ris, puis 4, on en relargue un) jusqu’à La Caletta ; amarrage dans la marina (28 euros).
Sur la Via del Porto qui mène à la ville, on trouve une poissonnerie, une laverie automatique et un loueur de voitures.

Jeudi 19 septembre : ARBATAX – CALA DI LUNA (24M)

On reprend notre route vers le Nord : vent de travers puis de face, très irrégulier car dévié par les falaises (force 1 à 5, rafales à 6) ; la navigation est pénible et on continue au moteur pour faire du rase-falaises et visiter les grottes et calas du Golfe d’Orosei.






Les mêmes montagnes que la veille, côté mer…













Cala Sisine









Mouillage dans Cala di Luna, le vent souffle en rafales ; la Guardia di Finanza contrôle les bateaux à moteur, on met notre boule de mouillage.


                                                               Cala di Luna

Ce qui est surprenant dans le Golfe d’Orosei, c’est que sur plusieurs miles, on peut mouiller au pied de la falaise sur fond de sable, à une profondeur idéale ; mouillage par beau temps ou léger vent d’Ouest car peu abrité.

jeudi 19 septembre 2013

Mercredi 18 septembre : EXCURSION EN BARBAGIA

La route Arbatax – Dorgali traverse les monts du Gannargentu, à travers la Barbagia sauvage.






Route de montagne magnifique 












et très boisée (chênes verts, châtaigniers…).












Domus de Janas ou « maisons de fée », tombes souterraines creusées dans la roche (IV° millénaire av. J.-C.)








Dorgali est un village avec de nombreuses boutiques d’artisanat.








Les traditions y restent très vivaces : costumes du  carnaval de Mamoiada.











Village nuragique de Serra Orrios (II° millénaire av. J.-C.)
Les nuraghi étaient des constructions tronconiques de pierres sèches, isolées ou groupées en trèfle ; elles servaient d’habitation ou de tour de guet pour les plus hautes.






Dans le temple se déroulait le rituel lié au culte des eaux.









Grotte d’Ispinigoli






Le spectacle est féerique : une grande stalagmite de 38 mètres de haut et de nombreuses concrétions lamellaires ou en chou-fleur.








Au retour, on s’arrête dans tous les villages, à la recherche d’une boulangerie, car Raymond a peur de manquer de pain !

Lundi 16 et mardi 17 septembre : PORTO CORALLO – PORTO FRAILIS - ARBATAX (32M et 3M)

Le beau temps est revenu.
Vent de travers, un peu irrégulier en fonction des reliefs (force 4 à 6, un ris avec le génois enroulé à moitié) ; on trace, tournant le dos à la côte sarde qui est pourtant montagneuse et très jolie.

Le vent tombe en arrivant près d’Arbatax, au milieu de la côte Est de la Sardaigne ; mouillage dans Porto Frailis aux eaux turquoises ; l’eau n’est plus qu’à 25°C mais on se laisse tenter ; une méduse laissera un souvenir cuisant à Raymond…








Rochers de porphyre d’Arbatax












Le lendemain, on va s’amarrer dans la marina d’Arbatax (29 euros) pour deux nuits.






Le ciel s’embrase au coucher du soleil, annonçant un fort vent…

mardi 17 septembre 2013

Samedi 14 et dimanche 15 septembre : ILE MARETTIMO (ILES EGADES) – PORTO CORALLO (SARDAIGNE) (174M)

Fenêtre météo avant le coup de vent prévu à partir de dimanche soir.
Navigation tranquille au près (force 2 à 4) pour cette première journée, louvoyage (force 3) puis moteur la nuit, et enfin, vent portant (force 1 à 4) en arrivant ; au total, davantage de voile que de moteur, on ne se plaindra pas !


Le temps est orageux en Sardaigne, une grosse averse et de grosses méduses marrons n’incitent pas à la baignade ; on opte, à la place d’un mouillage, pour la marina de Porto Corallo (bon accueil en français, sanitaires sommaires, 32 euros) ; l’endroit est isolé, quelques provisions au terrain de camping.

Jeudi 12 et vendredi 13 septembre : TRAPANI – ILES EGADES : ILE FAVIGNANA (13M) et ILE MARETTIMO (20M)

Orage et pluie ce matin mais le temps s’améliore vers midi.
On demande l’aide des pontonniers pour partir, car il y a peu de place pour manœuvrer et on semble avoir touché le fond…
Route au bon plein (force 5, un ris) vers le Parc Naturel des îles Égades ; elles virent au III° siècle av. J.-C., la victoire des Romains sur les Carthaginois, lors de la première guerre punique.

Mouillage dans l’île de Favignana, à l’Est de Punta Longa sur une tache de sable cernée par les rochers ; moyennement abrité, un peu de houle

Promenade vers la ville assez agréable ; on y pratique encore la pêche au thon, la mattanza : au printemps, les thons sont rabattus dans d’immenses filets et pêchés au harpon.






Tonnare de Favignana










Louvoyage vers l’île de Marettimo, avec deux ris et trinquette (force 5) ; beaucoup de houle, on a du mal à avancer et on s’aide du moteur quand le vent faiblit.






Raymond cramponné à la barre !









Arrivée au soleil couchant : le mouillage près du port ne semble pas abrité, on jette l’ancre dans Cala Manione, tout près de la falaise ; nuit relativement tranquille.


                                                                 Punta Troia

Au loin, l’île de Levanzo






Lever de soleil sur Levanzo

lundi 16 septembre 2013

Mardi 10 et mercredi 11 septembre : EXCURSION NORD-OUEST SICILE


Bon vol jusque Trapani ; Raymond s’est joint à nous pour deux semaines et nous en profitons pour lui faire découvrir nos sites préférés.

Monreale (XII° siècle)

La cathédrale normande, construite sous Guillaume II,  est entièrement couverte de mosaïques magnifiques (or, améthystes, lapis-lazulis), formant une véritable Bible en images.





Adam et Ève sont réprimandés par Dieu, après avoir goûté au fruit défendu de l’arbre de la connaissance; ils prennent conscience de leur nudité.











Construction de la Tour de Babel













Voyage de Rebecca, femme d’Isaac








Le cloître bénédictin, chef d’œuvre roman, constitue un havre de paix.






Il est entouré de colonnes jumelles sculptées ou décorées de mosaïques ; elles sont surmontées d’arcs ogivaux d’inspiration islamique.










Les artistes donnaient libre cours à leur imagination en sculptant les chapiteaux qui sont ainsi tous différents.







Palerme





L’église San Cataldo (XII° siècle) est reconnaissable à ses trois coupoles rouges ; à l’intérieur, arcs et coupoles forment un ensemble harmonieux ; elle était le siège des Chevaliers du Saint Sépulcre de Jérusalem.










Église de la Martorana : Nativité (mosaïque du XII° siècle),












et décor mural de mosaïques.














Promenade dans les rues du vieux Palerme : quelques belles maisons anciennes,











et métiers chez nous disparus, en font le charme ; ici, la rue des ferblantiers.








Réserve naturelle du Zingaro






Promenade le long des plus beaux paysages côtiers de la Sicile ; le sentier serpente de crique en crique.











Au XIX° siècle, les charrettes peintes illustraient les exploits des patriotes ; la tradition demeure mais les thèmes sont plus décoratifs.