Vendredi 30 mai 2014 : PORQUEROLLES – CAVALAIRE (21M)

Départ de la deuxième manche par calme plat ; on met plus d’une heure pour trouver un peu de vent thermique (force 0 à 4); trois bords de grand largue au spi, à chaque empannage il faut affaler le spi avant de le hisser à nouveau sur l’autre bord avec une deuxième drisse…

Plus de vent pour l’arrivée, on franchit la ligne juste avant sa fermeture mais plus de la moitié des bateaux seront disqualifiés…

Amarrage dans le port de Cavalaire, notre ancien port d’attache.

Agréable soirée avec Nathalie et les filles venues avec des pizzas…

Jeudi 29 mai 2014 : BANDOL – PORQUEROLLES (29M)

Peu de vent pour cette première manche (force 2 à 4) ; on prend un départ honorable mais on tarde à lancer le spi ; avec notre spi asymétrique, on ne peut rivaliser avec un spi, surtout au vent arrière… Le positif, c’est qu’on ne pourra que s’améliorer lors des prochaines étapes !

Spis des concurrents avant qu’ils ne nous rattrapent.

Amarrage dans le port de Porquerolles.

On y retrouve avec plaisir Yves de Grivola qui participera aux prochaines étapes avec ses copains de la S.N.S.M. ; les sauveteurs en mer sont des bénévoles disponibles 24H/24 pour intervenir en mer ou pour des rapatriements sanitaires  après concertation avec le Cross Med et le SAMU.

Apéritif dinatoire au Fort de Sainte Agathe.

Coucher de soleil sur le port de Porquerolles et la presqu’île de Giens

Mercredi 28 mai 2014 : LES EMBIEZ – BANDOL (4M)

Jacques nous a inscrits au trophée de la S.N.S.M. organisé par la Route du Jasmin.

On ne met que le génois pour cette courte étape mais on file au bon plein avec un bon 5.

Amarrage dans le port de Bandol.

Les Pointus à voile latine paradent avant la Valse des Capians

Apéritif où l’on rencontre tous les participants ; 89 bateaux sont inscrits et Thira a un handicap important de 45 secondes par mile.

On révise les règles de priorité avant de se coucher !

Lundi 26 mai et mardi 27 mai 2014 : PORT-CROS – LES EMBIEZ (55M)

Le beau temps est revenu ; louvoyage toute la journée (force 3 à 6) avec une mer peu agitée, on prend nos trois ris.

On passe l’île de Porquerolles puis la presqu’île de Giens ; devant Toulon, entre le Cap Cépet et le Cap Sicié, une vedette de la Marine nationale s’approche de nous et nous fait rebrousser chemin en raison d’un exercice de tir de missiles sous-marins !

Amarrage dans le port de Saint Pierre des Embiez (49 euros) ; on décide d’y rester deux nuits car il y a un avis de grand frais.

L’île des Embiez a été rachetée et aménagée par Paul Ricard, l’inventeur du « véritable pastis de Marseille » : construction du port de plaisance, développement du domaine viticole et surtout protection de l’environnement avec la création de l’Institut Océanographique.

Promenade magnifique autour de l’île, couverte de maquis

Anémomorphisme, les arbres sont couchés par le vent.

L’aquarium donne un aperçu de la vie sous-marine en Méditerranée.

Dimanche 25 mai 2014 : BAIE DE BRIANDE – PORT-CROS (16M)

Temps nuageux et vent arrière tranquille (force 3) vers les îles d’Hyères qui englobent les îles de Porquerolles, de Port-Cros et du Levant; occupées par les Grecs puis les Romains, elles firent ensuite partie du domaine de l’abbaye de Lérins ; au Moyen-âge, un droit d’asile fut instauré : les criminels affluèrent, certains devinrent agriculteurs mais la plupart pirates !

L’île du Levant est une zone militaire, mais une partie est réservée aux naturistes.

Port-Cros est l’île la plus escarpée et la plus boisée : elle constitue avec l’île de Bagaud, le Parc National de Port-Cros qui comporte une réserve marine.

Bouée dans l’anse de Port-Cros (27 euros)

Le Fort du Moulin domine le petit port de Port-Cros.

Promenade vers la plage de la Palud, interrompue par la pluie…

Raymond devant le rocher du Rascas

Samedi 24 mai 2014 : MARINES DE COGOLIN – BAIE DE BRIANDE (21M)

Raymond vient nous rejoindre aux Marines de Cogolin et nous appareillons en milieu d’après-midi.

Beau temps et bon vent (force 4 à 5), on prend un ris avant de contourner le cap de Saint-Tropez que nous avions parcouru à pied l’hiver dernier.

Sur le chemin du littoral du Cap de Saint-Tropez

Louvoyage pour passer le cap Camarat puis le Cap Taillat et mouillage dans la Baie de Briande ; un peu de houle qui nous berce gentiment.

Sur l’eau, de nombreuses petites méduses à voile, très urticantes…

Du lundi 19 mainau vendredi 23 mai 2014 : ANSE DES CANEBIERS – MARINES DE COGOLIN (3M)

Cette dernière nuit a été moins tranquille ; on lève l’ancre car nous avons rendez-vous avec notre voilier.

Vent d’Est (force 6) et pluie ; de la houle dans le Golfe et à l’entrée du port des Marines de Cogolin ; bon accueil, trois pontonniers nous aident à nous amarrer mais nous sommes à l’extrémité du port, très loin de la capitainerie à moins de traverser en annexe (43 euros) ; on se calfeutre, bien au chaud…

Les jours suivants, nettoyage et traitement du teck quand la météo le permet ; nous passons aussi beaucoup de temps à faire l’avitaillement et les lessives…

On fait remplacer notre antenne VHF, mais finalement, ce ne sera pas nécessaire de retailler le génois.

Pas beaucoup de temps pour faire du tourisme dans cette région que nous aimons beaucoup, le massif des Maures très boisé et ses jolis villages : Saint-Tropez, Ramatuelle, Gassin, Grimaud…

                      Saint-Tropez dont le campanile a inspiré de nombreux peintres

Du vendredi 16 mai au dimanche 18 mai 2014 : PROPRIANO – GOLFE DE SAINT TROPEZ (ANSE DES CANEBIERS) (163M)

Jacques a travaillé comme un chef, les panneaux solaires fonctionnent : 0,8 A au soleil couchant d’hier soir, on attend avec impatience de les tester en plein jour !

Nous sommes prêts pour le départ ; cette année, nous quittons la Corse aux cimes encore enneigées, pour trois mois seulement.

Beau temps, mer belle mais le vent est frais, on met la capote et on prend un ris (force 4) ; on s’aide du moteur pour sortir du Golfe de Valinco.

Bon vent pour cette traversée de nuit (force 4 à petit 5), on trace au près puis au travers ; mer peu agitée, navigation pas très confortable…

En Corse, un dauphin nous croise au coucher du soleil, 

et un autre au lever du soleil près du continent. 

24 heures de navigation à la moyenne de 6,8 nœuds, ce n’est pas mal mais on ne bat pas notre record de 16 heures avec la Route de Malte !

Un peu de moteur en arrivant, d’autant plus que les batteries sont déchargées ; les panneaux solaires ne semblent pas aussi efficaces que prévu : 5,5 A quand le soleil est au zénith, mais on se rend compte qu’un seul des deux panneaux fonctionne (finalement, ce n’était qu’un demi-chef, en attendant mieux !) ; quand il sera connecté, cela suffira à compenser l’ordinateur, le frigo et le conservateur  pendant la journée, mais pas le pilote automatique…

Mouillage dans l’Anse des Canebiers, juste à côté de Saint Tropez ; les vedettes de tourisme en font le tour en vantant les villas des célébrités.

On y reste le lendemain pour installer la nouvelle VHF avec récepteur AIS qui nous permettra de repérer les bateaux connectés autour de nous, notamment les cargos (nom, localisation, vitesse et direction) et d’éviter ainsi des collisions ; l’ASN nous géo localisera en cas de gros souci…Il faudra aussi remplacer l’antenne qui n’a pas résisté aux tempêtes hivernales…

Du vendredi 9 mai au jeudi 15 mai 2014 : PREPARATIFS

Après deux bonnes semaines passées en Guadeloupe où nous avons fait la connaissance de Manon, notre second petit mousse, nous voici à nouveau à Propriano.

En partant de chez nous, on a évité de justesse un sanglier qui a fait demi-tour sur le bord de la route ;  bon vol jusqu’à Ajaccio et bus jusque Propriano.

De nombreux cadeaux attendent Thira à la capitainerie : panneaux solaires, hydro générateur et VHF/AIS, du travail en perspective…

Sortie de l’eau pour le carénage, remplacement d’un hublot, changement de la chaîne et agrandissement du bimini afin de mettre en place les panneaux solaires.

Une nuit, alors que nous étions perchés dans notre aire de carénage, nous sommes réveillés à 3H30 du matin par 5 coups de feu ; j’empêche Jacques de se signaler : à 50 mètres de nous la terrasse du café Méditerranée brûle, la vitrine est criblée de balles ; on apprendra dans Corse Matin qu’une charge n’a pas explosé, heureusement ! Un règlement de comptes « à la Corse »…