Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

dimanche 29 mai 2022

Du jeudi 26 mai au lundi 30 mai 2022 : SANT ANTONI DE PORTMANY – SA CALETTA (IBIZA) – CALA SAHONA (FORMENTERA) – CALO SANT AUGUSTIN – PLAYA LLEVANT – CALA TALAMANCA (IBIZA) et VISITE d’EIVISSA (20M, 18M, 21M, 5M et 9M)

 Jeudi

Peu d’espace pour sortir de notre place, on fait bien attention à ne pas rayer notre voisin, un Criss Craft flambant neuf, et on se prend dans la pendille du bateau d’en face ; marche arrière pour s’en délivrer, sans dommages.

Le soleil est revenu, bon vent mais une houle résiduelle après le coup de vent de Nord ; bord de près pour virer Isla Conejera, puis bords de grand largue vers le Sud (force 3 à 5, mer peu agitée à agitée) jusqu’à la Réserve naturelle d’Es Vedra.




L’île Es Vedra, coiffée d’une crête, plonge dans la mer en un à-pic vertigineux ;





 


l’îlot es Vedranell est plus bas mais tout aussi spectaculaire.






On pique vers l’Est, le vent tombe, mouillage dans Sa Caletta, au bout de la piste de l’aéroport.





Un beau mouillage de falaises rouges







Les Phéniciens s’y sont implantés au VIII° siècle av. J.-C. et ont délaissé le site deux siècles plus tard pour fonder Eivissa.







Houle persistante, on est bercés pendant la nuit.

Vendredi

Cap vers Formentera, essais de voile (force 2, près, mer peu agitée) puis moteur.

Formentera apparaît comme une île plate : langue de sable et lagunes, plateau bas sur l’eau ourlé de falaises.

Le mouillage près du port de Sabina n’est plus autorisé ; on jette l’ancre dans Cala Sahona, un mouillage de sable très joli mais encombré la journée par des m’as-tu vu avec musique à fond, scooters de mer, jets d’eau ascensionnel et autres engins bruyants et générateurs de vagues. Il faudra attendre le soir, que tous les bateaux à moteur soient partis, pour que le calme revienne et que l’on puisse débarquer en toute sécurité...





Cala Sahona







Coucher de soleil







Samedi

Il était trop tard hier soir ; on se lève de bon matin pour débarquer avec la trottinette dans l’annexe ! Une bonne heure à pied pour rejoindre la capitale au centre de l’île, Sant Francesc Xavier de Formentera ; le retour en taxi sera plus rapide !





Vignes







Ipomée d’Inde








Eglise Sant Francesc Xavier (XVIII° siècle)






Départ au moteur pour contourner le cap de Barbaria au Sud, le plus proche de la Barbarie, comme on nommait l’Afrique du Nord ; on pique ensuite  vers Playa de Mitgjorn, une plage de 5 kilomètres qui borde l’isthme entre Formentera et la presqu’île de La Mola, à l’Est.

On ne s’y attarde pas, petit vent tranquille qui forcit (force 3 à 4, travers, grand largue, vent arrière, puis louvoyage, mer belle à peu agitée) pour contourner la Mola.


 


Phare de la Mola







J’ai oublié de fermer les vannes, on prend l’eau par les toilettes, à éponger ; cela faisait longtemps que ça n’était pas arrivé...

Mouillage à Calo Sant Augustin, devant la grande Playa Tramontana qui borde aussi l’isthme, mais côté Nord ; encore, sur plusieurs kilomètres, un immense mouillage de sable et d’eau turquoise !

Dimanche

Petit temps le matin, on remonte vers Ibiza.

Mouillage sur Playa Llevant, une bande de sable au Nord de Formentera dans le Parc Naturel de Ses Salines (qui couvre le Nord de Formentera, l’île Espalmador et le Sud d’Ibiza).




Un bateau mouillé de l’autre côté, Playa Ses Illetes, et au loin l’île Vedra. Nous y avions fait une halte en 2015, sur la route de Gibraltar.






On quitte ce mouillage tout aussi bruyant que celui de Sahona, surpris par le nombre de bateaux rencontrés en cette fin de mai.

Bonne route (force 3 à 4, grand largue, mer belle à peu agitée), mouillage Cala Talamanca, près d’Eivissa, capitale d’Ibiza.

A l’heure du repas, un avion atterrit chaque minute...

EIVISSA

Dart Vila

Départ de bonne heure pour la vieille ville d’Ibiza : annexe, marche pour arriver au port, mais trop tôt pour le City Boat qui traverse le port ; tour du port à pied – heureusement que Jacques a sa trottinette – et grimpette vers la ville fortifiée.





Jacques









Dart Vila, la Ville haute







Sur les ruines de la ville phénicienne, Charles Quint fit construire cette citadelle au XVI° siècle, afin de défendre la ville contre les pirates venus d’Afrique du Nord et de Turquie ; dotée de sept bastions, elle fut achevée par son fils Philippe II. Ce bel ensemble d’architecture militaire médiévale, est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.


 


Portal de ses Taules, la Porte des Tables









Blason du roi Philippe II








Le chemin de ronde offre de jolies vues sur le port et sur la ville :




Vue du bastion Santa Llucia ; au premier plan, Sa Penya, l’ancien quartier des pêcheurs.






Cathédrale : les Aragonais avaient fait le vœu de construire un sanctuaire dédié à la Vierge s’ils prenaient la ville aux musulmans.







Bougainvillier









Eglise de Sant Domingo, vestige d’un ancien couvent







L’entrée du port d’Ibiza






 


Bastion de Sant Pere









Moulin à vent









Sargantana, un lézard coloré vert et bleu, spécifique d’Ibiza et Formentera.





Au centre de la vieille ville, la Carrer Major qui mène à la cathédrale, est bordée d’anciens palais aux façades gothiques ou Renaissance (XV° au XVII° siècle) :















Can Comasema abrite un musée





















Torre del Canonigo, reconvertie en hôtel








Can Picarol où a vécu le caricaturiste










La Casa de Curia abritait un tribunal







 




Le porche de la cathédrale de la Vierge des Neiges (XIV° au XVIII° siècle)








Une jolie ruelle en redescendant vers la Porte des Tables







Dart Vila nous réconcilie avec Ibiza ; un seul regret, celui de ne pas avoir pu visiter la cathédrale, le musée archéologique et surtout Madina Yabisa (vestiges de la médina arabe), tous fermés le lundi...

La ville basse




En longeant les quais du port sur l’Avinguda de les Andanes,





on rencontre un hippie fumant son joint , accompagné d’un enfant au biberon ! Statue d’après une photographie de Toni Riera, photographe officiel du groupe Pacha (boîtes de nuits aux deux cerises) et mémoire vivante des nuits d’Ibiza.








En déjeunant près du marché, le Mercat Vell, nous en avions rencontré un, de chair et d’os, rescapé des années 60 ; il valait la photo mais je n’ai pas osé !!!





Jeune joueur de flûte à sa fenêtre