Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

mercredi 31 décembre 2014

Du jeudi 2 octobre au vendredi 10 octobre 2014 : HIVERNAGE, RETOUR et BILAN TECHNIQUE

Après quelques épisodes pluvieux, nous avons eu un temps magnifique, beau et chaud, ce qui a facilité l’entretien des voiles et l’hivernage du bateau.
Retour à terre afin de préparer la saison prochaine qui promet d’être plus animée !

BILAN TECHNIQUE

Moteur
Il nous a causé (et continue à nous causer) beaucoup de problèmes. Je suis très en pétard contre Volvo, qui fait de grossières erreurs de marinisation des moteurs Perkins, et ne répond même pas aux clients qui demandent (poliment) des explications.
L’année dernière, nous avions eu un problème avec la durite d’eau de mer, cisaillée par son guide. Elle a été changée. L’effet collatéral a été une corrosion des poulies d’entrainement de la courroie, qui est partie rapidement en poussière. Après changement, et comme cela recommençait avec la nouvelle  courroie, j’ai soigneusement poli les gorges de poulies et cela semble réglé.
La très mauvaise surprise est venue de la corrosion de l’échappement. Non seulement le coude (à double enveloppe pour l’injection de l’eau de mer) devait être changé, mais aussi le bloc collecteur et échangeur. La portée de joint était complètement mangée et il a fallu changer cette pièce (3500 € HT). Voir en annexe une photo explicite.
Il semble bien que là encore, ce soit à cause d’une erreur de conception de Volvo, qui a eu la bonne idée de mettre un joint en inox entre les 2 pièces en fonte d’alu (coude et bloc échangeur) : corrosion galvanique assurée !
Le phénomène semble assez courant, puisqu’on trouve plusieurs propriétaires dans le même cas sur les forums.
Il est invraisemblable qu’une société comme celle-là puisse continuer à vendre des moteurs « marins ».
De plus, le chantier, en refixant le moteur, après intervention, a dû fausser l’écrou de blocage d’un des boulons, qui tourne dans le vide, maintenant !
A force de chercher partout des renseignements, j’ai vu qu’effectivement, Volvo considère certaines pièces comme devant être changées régulièrement (coude, ligne d’échappement…)
A prévoir : remplacement de la ligne d’échappement et révision complète avant notre prochain voyage.
Autre sujet d’interrogation : d’où vient le bruit que nous entendons parfois au largue ? Après discussion sur STW, il pourrait bien provenir de l’hélice MaxProp qui, heurtée par des vagues, se met brutalement en butée. Un intervenant a même constaté que son moteur se soulevait dans ces conditions. Il faudra voir cela en même temps que la fixation et les silent blocs.

Batteries et Chargeurs
Nous avons vécu avec nos 2 batteries de 120 Ah, après avoir jeté celle qui nous avait lâchés. Un peu juste, mais correct en croisière côtière, avec nos nouveaux moyens de charge.
Panneaux solaires : Nous avons placés 2 panneaux flexibles de 100W sur le bimini, qui a été élargi à 1100mm (ce qui reste petit), en les fixant par des velcros sur les 4 côtés. Le bimini a été rigidifié par 2 tirants latéraux. Aucun problème de tenue dans les conditions de vent rencontrées. On a pu charger au maximum à 12 – 13 A (160 W), ce qui doit être bien. Le problème est que cela ne dure jamais bien longtemps (ombre du pataras, nuages, soleil trop bas, nuit…). Nous en rajouterons un troisième au centre du bimini, l’année prochaine.
Hydrogénérateur Watt&Sea : J’ai profité de la promotion de fin de série des modèles 500W, en fin 2013. C’était encore cher, mais il m’a semblé illusoire d’attendre un miracle. Après moultes cogitations, mesures, épures, hypothèses, j’ai fabriqué mes supports : 2 cales en bois (du chêne) habilement biseautées pour assurer la verticalité du générateur. Bingo au montage ! Enfin presque : je m’étais trompé dans la mesure de la largeur de la pièce de bois, mais le raisonnement était juste, comme on disait autrefois, quand le résultat d’un problème de maths était faux…
Je changerai quand même ces superbes cales en bois par un support en inox, car le chêne n’est pas vraiment une bonne idée : il gonfle dans l’eau et teinte la coque ; pas de tanin pour Thira !
Pour le rendement : 10A (130W) vers 6 nœuds. Renseignement pris, l’hélice fournie en standard (240 mm) est adaptée pour des moyennes de 7 à 9 nœuds. Un peu optimistes les ingénieurs de W&S ! J’ai acheté une hélice de 280 mm, mais nous ne l’avons pas encore essayée.
Conclusion : quand Thira avance, nous sommes autonomes. Au mouillage, il faut du soleil. En tout cas, cette année, le frigo a marché en permanence.

Nouvelle VHF avec ASN et AIS (récepteur)
Je ne vais pas me répéter, mais, après moultes…, ça a marché du premier coup. L’AIS nous sera vraiment très utile en grande croisière. La portée est étonnante ; en Corse, on reçoit des signaux de la côte varoise (probablement de gros navires ?). Nous avons aussi « vu » le Costa Concordia à quelques milles de nous, quand il était remorqué pour son dernier voyage. Triste…

Fuites
Nous avons rencontré le technicien de Wauquiez à Port Saint Louis du Rhône : homme très sympathique et compétent, malheureusement, les fuites n’ont pas complètement disparu, il faudra le revoir.

Travaux et achats à prévoir
En vue de notre grand voyage, la liste est longue entre les travaux déjà identifiés précédemment et ceux qui viendront après la visite d’expertise complète que nous ferons à la SMN.
Notamment :
Nous changerons le gréement ; si nous étions restés en Méditerranée, nous ne l’aurions pas fait tout de suite, mais on ne va pas prendre de risque pour une traversée ; nous choisissons du « Dyform »  (C-Strand), dont la rigidité est inférieure au Rod, mais bien supérieure au monotoron classique ; le Rod aurait coûté sensiblement plus cher.
Nous installerons un petit dessalinisateur, juste pour la consommation d’eau potable. J’ai déjà commencé à faire moultes… ( bon d’accord, je n’insiste pas, pourtant il en faut des cogitations !)
Annexe : notre AD 240 est vraiment trop petite, et surtout trop basse sur l’eau, à chaque vague, on se trempe les fesses ; nous allons probablement opter pour un modèle de 2,70 m avec des boudins de diamètre > 40 cm, à fond et quille gonflables, pour pouvoir la ranger dans un coffre en navigation.
Batteries : C’est embêtant, mais 2 batteries sont insuffisantes et comme elles ont déjà 4 ans, il va falloir remplacer tout le parc. Si je ne trouve pas de gel (ou AGM, à la rigueur) à prix raisonnable, je prendrai des rustiques liquides, avec bouchons pour faire le niveau.
J’aurais bien envie d’offrir à Thira une remise à neuf de la carène. Depuis les (mauvais) soins apportés par les divers chantiers lors de l’application de l’antifouling, elle fait peine à voir ; mais il ne suffit pas de faire l’hydrogommage (ou assimilé), il faut ensuite refaire un enduit d’époxy, poncer etc, etc… D’où un coût un peu lourd ; on verra…
Heureusement, nos amis de Tri Martolod nous laissent à leur retour quantité de matériel (e-cartes, Iridium, narguilé et divers …) qui nous sera nécessaire également.
A faire aussi : le stage sécurité, mais on ne sait pas encore quand ; ce qui serait bien, c’est de profiter des vacances de février, pour faire la manœuvre de la WOB (femme à la mer), c’est le bon moment !

PS : nous serons en Guadeloupe !

mercredi 8 octobre 2014

Mercredi 1° octobre 2014 : CAMPOMORO – PROPRIANO (4M)

Un dernier saut de puce au vent arrière pour rejoindre Propriano, notre port d’attache ; une bonne averse rince les voiles…

Amarrage pour l’hiver sur la digue du port Est, tranquille mais plus loin de la ville qui est encore bien animée pour la saison.







Propriano










Nous avons été enchantés de redécouvrir la Corse qui est, pour nous, l’île la plus belle de Méditerranée ; essentiellement montagneuse, sa côte rocheuse, très découpée, est restée sauvage et offre de nombreuses plages de sable quasi-désertes bordées d’eaux cristallines.
Septembre est une très bonne époque pour y naviguer : vent d’Est prédominant qui permet d’explorer la côte Ouest plus tranquillement ; peu de monde, nous n’avons pas eu de difficulté à trouver de la place dans les ports et avons souvent été seuls au mouillage.

dimanche 5 octobre 2014

Mardi 30 septembre 2014 : GOLFE DE MORTOLI – CALA CONCA - CAMPOMORO (8M et 8M)

Encore du vent arrière (force 5) qui nous mène rapidement à Cala Conca, après la pointe Sénétosa ; peu de place à l’intérieur, mouillage à l’entrée de l’anse par 10 mètres, eaux bleu-lagon.







Rocher érodé de taffoni










Après le repas-baignade, on repart sous génois seul au vent portant (force 6, alors que la météo prévoyait du 2 !) ; le vent faiblit et il tombe quelques gouttes, moteur pour rentrer dans l'anse de Campomoro ; mouillage à l’Ouest sur une petite tache de sable car le fond est encombré de corps-morts et d’une ferme marine…






La tour génoise de Campomoro a été construite pour se protéger des pirates et des Turcs.

mardi 30 septembre 2014

Lundi 29 septembre 2014: PORT DE STAGNOLO – GOLFE DE MORTOLI (12M)

Vent arrière (force 4 à 6), on passe entre les écueils d’Olmeto, puis entre Les Moines et Roccapina ; mouillage dans le golfe de Mortoli, devant la plage d’Argent.

A nouveau un  beau mouillage sauvage, mais il n’y a pas beaucoup de place pour éviter ; si nécessaire, il y en a davantage sur la grande plage de Tralicetu.







Une bouche ?

Dimanche 28 septembre 2014 : ISOLA ROSSA – PORT DE STAGNOLO (27M) (FRANCE)

Après cette semaine sarde bien agréable, retour en Corse vers Propriano pour l’hivernage de Thira.
Traversée des Bouches de Bonifacio, au près (force 3 à petit 5, on prend deux ris) ; le vent nous mène, pour la troisième fois, au beau mouillage de Port de Stagnolo ; très belle promenade à terre quand le vent faiblit.










Port de Stagnolo















Rochers sculptés













Thira au mouillage

dimanche 28 septembre 2014

Samedi 27 septembre 2014 : CASTELSARDO – ISOLA ROSSA (8M)

Beau temps, mais la nuit est fraîche (19°C dans le bateau) ; le vent tarde à se lever, on fait route au moteur le long de la côte au lieu de traverser vers la Corse.
Mouillage à Isola Rossa sur du sable, près du petit port ; contrairement à ce qu’indique le guide, il y a 3 à 6 mètres de profondeur dans le port, c’est donc une étape possible.
Le vent prévu se lève l’après-midi, la mer moutonne ; arrivée d’une régate.

Village récent, ni joli, ni laid ; poissonneries, on achète des petits rougets et des vongole.








Isola Rossa, de granit rose - tel celui de Roccapina du côté corse des Bouches - , mérite bien son nom !














Le mouillage de la Marinedda, au Nord de la Tour espagnole est plus sauvage.

Jeudi 25 septembre et vendredi 26 septembre 2014 : PUNTA DI LI FRANCESI - CASTELSARDO (25M)

Bonne navigation au près (force 4), on prend un ris ; le temps est couvert, la mer un peu agitée.

On dépasse Isola Rossa et on arrive à Castelsardo ; amarrage dans la marina un peu laborieux : personne sur les pontons - c’est l’heure de la sieste -, on s’amarre à un bateau voisin pour récupérer la pendille et grimper sur le quai (30 euros) ; Wifi qui fonctionne assez bien, supermarché au bout du ponton, laverie, location de voitures, bus pour le village (horaires aléatoires, on y va à pied).


Castelsardo est un ancien village de pêcheurs, perché sur un promontoire rocheux.







Voile latine dans le port des pêcheurs










La ville, fondée par la famille Doria de Gênes, est passée sous domination aragonaise avant de devenir italienne ; elle prit successivement le nom de Castelgenovese, Castelaragonese avant de devenir Castelsardo !







Ruelle de la vieille ville à l’intérieur de l’enceinte fortifiée.











Castelsardo est réputée pour sa vannerie : plats, fassoi (barques de pêche utilisées sur les lacs), nasses…














On voit encore les anciennes du village, tresser sur le pas de leur porte.











Agréable soirée avec Annie et Joël venus randonner dans la région avec des amis ; Joël revient de sa traversée de l’Atlantique et s’est proposé pour nous accompagner, ce qui est assez rassurant !

vendredi 26 septembre 2014

Mercredi 24 septembre 2014 : CAPO TESTA – PUNTA DI LI FRANCESI (7M)

Peu de vent ce matin, mais il devrait tourner à l’Ouest ; on se dirige au moteur vers la pointe des Français, mouillage non répertorié mais qui nous semble mieux abrité que celui de l’isola Rossa.
Le temps se couvre et devient orageux, pluie quand on jette l’ancre.
Mouillage sous la tour aragonaise, à l’embouchure de la rivière Vignola ; sable avec quelques rochers, les profondeurs sont plus importantes que ce qui est indiqué sur les cartes marines.

Après la sieste, le beau temps revient ; très belle promenade sur le sentier du littoral :







tour Aragonaise,













chapelle Saint Silverio, pape du VI° siècle ;













la Pointe des français, face à la Corse, est bordée d’écueils et de rochers sculptés par le vent.








Baignade, sans doute une des dernières de l’année…
Orages en début de nuit, qui passent un peu plus au Nord ; un peu de pluie mais pas de vent.

jeudi 25 septembre 2014

Mardi 23 septembre 2014 : ISOLA LA MADDALENA – CAPO TESTA (LA COLBA) (17M)

Un fort vent est attendu pour la fin de la semaine ; on profite de cette journée de vent d’Est, pour aller vers l’Ouest, car nous avons rendez-vous à Castelsardo avec Annie et Joël.
Vent portant (force 4 à 6), on prend deux ris ; pluie, quelques grondements de tonnerre au loin, mer peu agitée ; on entend à nouveau le bruit sourd sur la coque ou sur la quille qui nous avait inquiété il y a quelques mois.
On contourne le Capo Testa sur la côte sarde, pour mouiller dans la baie de La Colba ; jolie baie, bien abritée du Nord-Est ; fond d’herbe, petites taches de sable nécessitant un mouillage chirurgical, comme dirait Antoine !

Bien contents d’être arrivés car trempés…







           Capo Testa

Dimanche 21 septembre et lundi 22 septembre 2014 : ISOLA BUDELLI – ISOLA LA MADDALENA (CALA GAVETTA) (7M)

Navigation au travers (force 4, rafales à 5), sous génois seul pour éviter de devoir faire trop de manœuvres au moteur ; non, non, on ne cherche pas d’excuses, mais c’est vrai que cela nous arrange bien !
Amarrage à La Maddalena, dans la marina Cala Gavetta (35 euros) ; aide efficace des pontonniers, laverie, Wifi près de la capitainerie.










Cala Gavetta










La Maddalena est une petite ville agréable, qui nous semble plus animée qu’à l’automne dernier ; provisions de pain carasatu, des fines galettes croustillantes, salées et à l’huile d’olive, qu’on aime grignoter à l’apéritif.







Promenade sur la Punta Tegge










Le fil d’excitation de l’alternateur était sectionné ; problème résolu, là, c’est un franc succès !

dimanche 21 septembre 2014

Samedi 20 septembre 2014 : PORT DE STAGNOLO – ISOLA BUDELLI (ITALIE) (17M)

Nuit agitée : à trois heures, le vent se lève par l’Ouest (force 5, rafales à 6) avec de la houle ; nous sommes près des rochers et surveillons le mouillage, prêts à remouiller, mais cela ne sera pas nécessaire.
Le beau temps est revenu ; bon vent (force 4) au portant vers les Bouches de Bonifacio ; dans les Lavezzi, il n’y a pas de mouillage abrité, on opte donc pour l’archipel de la Maddalena.
Amarrage sur bouée sous le « récif de l’homme mort » de l’île Budelli ; mouillage très joli mais encombré de gros bateaux à moteur, donc assez bruyant…

Le ciel se voile et il y a du courant, on semble précéder notre bouée ! En essayant de se dégager au moteur, on se rend compte qu’on décharge les batteries, problème d’alternateur à résoudre…







Un soleil un peu pâlot…

Vendredi 19 septembre 2014 : BONIFACIO – PORT DE STAGNOLO (7M)

Temps nuageux, orageux et humide (80% d’humidité), même mes coussins semblent mouillés comme ils ne l’ont jamais été…
Météo versatile : vent d’Est, d’Ouest, d’Est puis fort vent d’Ouest la semaine prochaine ; difficile de planifier la navigation et de prévoir des mouillages abrités…
Plein de fuel et départ pour les Lavezzi, mais au moment de hisser la voile, on se rend compte que le winch est bloqué ; demi-tour sous génois seul au portant (force 5, devenant 6) vers le mouillage de Port de Stagnolo.

Autopsie du winch après démontage et graissage : le moteur fonctionne mais doit forcer sur la poupée pour qu’elle puisse tourner ; problème à revoir…

vendredi 19 septembre 2014

Mercredi 17 septembre et jeudi 18 septembre 2014 : PORT DE STAGNOLO – BONIFACIO (6M)

Temps nuageux aujourd’hui, un peu de pluie…
Travers puis louvoyage vers les falaises de Bonifacio (force 4), sans s’arrêter dans l’anse de Paragnanu comme nous l’avions prévu.
L’entrée à Bonifacio, est toujours un instant magique ; amarrage dans le port (49 euros), sous la citadelle. Hors-saison, il semble toujours y avoir de la place au ponton L.


Très belle promenade sur les falaises calcaires, à 80 mètres de haut, vers le cap de Pertusato ; partie de cache-cache avec le soleil, mais pas de pluie ni d’orage avec grêle comme l’annonçait Météo-consult…









Maison de la citadelle en surplomb de la mer…
















Cap de Pertusato, avec le Grain de sable au premier plan












Odile













Bonifacio













Feuilletage de la falaise calcaire

mercredi 17 septembre 2014

Mardi 16 septembre 2014 : ANSE D’ARBITRO – PORT DE STAGNOLO (12M)

On poursuit notre repérage au moteur.
Après avoir dépassé la réserve naturelle des îles Bruzzi, on pénètre dans la grande anse Chevanu ; mouillage possible dans le fond de la baie à la limite du sable car les fonds remontent vite.
La baie de Figari ne remonte pas dans notre estime : le mouillage au pied de la tour de Caldarellu ainsi que celui sous l’îlot de Porraja ne comportent pas de sable ; on n’explore pas le fond de la baie dont les pontons semblent colonisés par les catamarans de location.
Dans le golfe de Ventilègne, l’anse de Porticcio, mouillage possible par 10 mètres sur du sable, en-dessous il semble plutôt y avoir de l’herbe ou des graviers.

Par contre le Port de Stagnolo, petit port naturel bordé de rochers, devant une belle plage de sable nous séduit ; 







beau mouillage de sable, 












qui se prolonge au sud des îlots rocheux où nous mouillons afin d’être abrités du vent d’Est.









Petites raies sous le bateau.
Nous n’avons pas pu faire de courses depuis Propriano, aussi Jacques se lance-t-il dans la fabrication d’un pain ; 33°C dans le bateau, la pâte pousse à vue d’œil, le résultat est assez encourageant, mais sera amélioré en utilisant une farine plus adaptée.

Lundi 15 septembre 2014 : ANSE DE ROCCAPINA – ANSE D’ARBITRO (5M)

Petite route au moteur pour visiter les criques ; après la belle tour génoise d’Olmeto, on pénètre dans l’anse de Fornello qui n’offre que peu de place et qui surtout, n’a pas de sable.

La suivante, l’anse d’Arbitro nous séduit davantage : beau mouillage de sable, sauvage et assez abrité des vents d’Est qui sont attendus ; girelles près des rochers.







Arbitro, au coucher du soleil…

Samedi 13 septembre et dimanche 14 septembre 2014 : PORTO POLLO – ANSE DE ROCCAPINA (22M)

Pour ces trois dernières semaines de navigation, nous prévoyons d’aller vers les Bouches de Bonifacio et le nord de la Sardaigne.
Navigation au près puis au travers (force 2 à 4), avec une mer peu agitée.
On dépasse la pointe de Sénétose jusque Tizzano, mais aucun mouillage n’y est possible…
On continue au moteur – avec quand même le génois – pour recharger les batteries.

Il y a beaucoup de houle mais le vent faiblit un peu ; on se risque à explorer de nouveau l’anse de Roccapina, en passant au Sud du rocher immergé ;






un mouillage magnifique aux belles eaux bleu-lagon, bordé d’une plage de sable fin, 













et gardé  par une tour génoise 













ainsi que par le fameux lion de Roccapina. 










Baignade (l’eau est à 23°C) et belle promenade autour de l’anse ; elle est parsemée de rochers de granit rose érodés de taffoni, en forme d’animaux mais le chemin d’accès au lion est mal balisé…







Anse de Roccapina

Vendredi 12 septembre 2014 : PROPRIANO – PORTO POLLO (4M)

Retour à Propriano hier après-midi ; la remise en état de marche du bateau ne prend pas trop de temps.

Après la grosse pluie d’hier, le beau temps semble revenu ; louvoyage dans le golfe de Valinco (force 4) et mouillage à Porto Pollo.







Le mouillage, au petit matin…

mercredi 20 août 2014

Mercredi 20 août et jeudi 21 août 2014 : PORTO POLLO – PROPRIANO (4M)

Un petit bord de grand largue (force 5, devenant 4) nous mène rapidement à Propriano.
Amarrage dans le port Est, au niveau de la jetée ; manœuvre rendue difficile par le vent de travers et par les pendilles en patte d’oie qui sont emmêlées…

Bus jusque l’aéroport ; intermède terrestre de trois semaines, afin de garder Manon, à notre plus grand plaisir ! 

Mardi 19 août 2014 : GOLFE DE ROCCAPINA – PORTO POLLO (18M)

Le vent a soufflé en début de nuit ; le « m’as-tu-vu » aux lumières bleues, mouillé devant nous sur la plage, déménage…

Remarque : Vérification faite, le pavillon du bateau est la croix de Malte (qui n'est d'ailleurs pas le pavillon officiel de Malte, mais passons...). C'était donc un bouffon maltais, ou plus probablement un de ces pauvres parvenus qui, une fois payés les quelques millions d'Euros pour se faire remarquer, n'a plus les moyens de participer aux taxes de son pays d'origine. Cela ne fait rien, d'autres, comme nous, sommes heureux de nous substituer à eux dans cet effort.

Retour vers le Golfe de Valinco sous spi, le vent (force 2 à 4-5) nous accompagne et tourne avec nous le long de la côte !

Mouillage à Porto Pollo, près de la plage du Taravo ; beau mouillage de sable, abrité de la houle mais pas beaucoup du vent.






Plage du Taravo

mardi 19 août 2014

Lundi 18 août 2014 : SCOGLIO BIANCO – GOLFE DE ROCCAPINA (14M)

Bon anniversaire Corentin ! Il y a un an, tout juste, nous faisions l’ascension de Vulcano lors de ta naissance !

Bord de grand largue sous spi (force 2 à petit 5) ; on essaie de mouiller dans la jolie anse de Roccapina mais les cartes Navionics et Imray n’indiquent pas les mêmes hauts-fonds ; il y a trop de vent et trop de monde pour pouvoir l’explorer de visu, aussi rebroussons-nous chemin vers le Golfe de Roccapina pour mouiller près de la grande plage d’Erbaju.

Eaux bleu-lagon et magnifique plage de sable blanc de deux kilomètres de long, quasiment déserte car non accessible par la route ; il ne manque que les cocotiers et une dizaine de degrés pour se croire en Guadeloupe ! Un peu de houle et beaucoup de méduses…







Plage d’Erbaju












Lion de Roccapina ; il faut, c’est vrai, un peu d’imagination !