Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

mardi 27 septembre 2011

Lundi 26 septembre : CUKURCUK – DIDIM (3M)


Nous arrivons à notre destination finale, la D Marin de Didim : accueil professionnel par deux pontonniers qui nous amarrent en un clin d’œil ; formalités d’entrée en Turquie : transitlog (104 euros), valable un an.
La marina est neuve, luxueuse, très bien équipée et entretenue ; Yacht Club avec restau, piscine, tennis et salle de fitness ! et enfin plage…



Nous sommes très gentiment accueillis par notre voisin, Rudolf, un vétérinaire suisse retraité qui, depuis 7 ans, sillonne et connait la Turquie comme sa poche ; sympathique soirée avec lui qui nous dévoile les « perles des eaux turques », de quoi nous donner envie d’y passer une année entière !
Nous faisons aussi la connaissance de Stewart, un « chef » anglais qui nous amène une bonne bouteille de vin turc.

Dimanche 25 septembre : ILE AGATHONISI (GRECE) – CUKURCUK (TURQUIE) (12M)

Va et vient de garde-côtes et bateau de guerre, la Turquie est à une portée de canon !
Renseignement pris, il n’est plus possible de mouiller dans l’île Farmakonisi, zone militaire…Nous prendrons donc notre dernier mouillage en Turquie, juste avant Didim.

Navigation au travers (force 4-5), nous quittons avec nostalgie les eaux territoriales grecques…

- La Grèce et ses îles représentent une zone de navigation formidable et bien ventée, mais il faut se méfier du meltem en août et septembre ; pas de marinas, ports où on jette l’ancre en mettant l’arrière à quai (à deux, la manœuvre n’est pas toujours facile, mais on a toujours trouvé de l’aide), innombrables mouillages très jolis... L’avantage, c’est que les ports sont bon marché, l’inconvénient, c’est qu’il faut se restreindre sur le plan électrique…

- Les paysages sont magnifiques, alliant mer et montagne et la richesse en sites antiques et églises byzantines, permet des découvertes à chaque escale…C’est aussi le principal intérêt de la navigation en Méditerranée.

- Nous avons apprécié l’extrême gentillesse des grecs, que ce soit les commerçants heureux quand ils connaissaient quelques mots de français, ou les passants prompts à nous renseigner ou n’hésitant pas à descendre de vélo pour nous aider à l’amarrage ! Seuls quelques officiers de l’autorité portuaire sont parfois un peu imbus du pouvoir délégué à leur tampon ; les officières (nombreuses) sont plus sympas.

- Les tavernes sont agréables et relativement bon marché. L’approvisionnement est parfois limité et nous avons vite renoncé au fromage et au jambon reconstitué en carré, insipides ; par contre, on trouve partout de bonnes pâtisseries (spécialités aux amandes et baklavas), des boulangeries (le pain est bon, en général), parfois des boucheries (la viande n’est pas chère, sans doute en raison de normes moins sévères), et rarement des poissonneries (le poisson est cher, qu’il soit pêché ou d’élevage) ; pas de plats cuisinés, mais on craque souvent pour les gyros, copeaux de viande grillée (porc ou poulet), invariablement servis avec pita, tomates, oignons et frites !

Au total, 2850M parcourus depuis la Corse, en solitaires…
Atom a été retardé par des ennuis techniques et ne sera en Grèce que l’année prochaine… Peut-être y aura-t-il aussi des amateurs pour faire un bout de route avec nous ?

On hisse le pavillon turc (on se rendra compte plus tard que c'était le drapeau tunisien qui lui ressemble comme un frère!)avant de mouiller dans la baie de Cukurcuk, assez ouverte ; la côte est plate, c’est ce qui nous surprend le plus après les montagnes grecques !

samedi 24 septembre 2011

Samedi 24 septembre : ILE SAMOS – ILE AGATHONISI : AY YEORYIOU (15M)

Dernières courses avant la Turquie : on achète du muscat de Samos et on fait le plein de féta, de yaourts « Total », d’herbes pour tatziki et de vin grec ; laverie et shipchandler (avec Camping gaz), très gentils.

Formalités à la Police, aux Autorités Portuaires (5 euros) et aux Douanes, avant de quitter la Grèce et l’Union Européenne ; on ne leur dit pas qu’on restera encore deux jours dans les îlots avant d’aller en Turquie, car ils nous auraient demandé « de repasser après-demain, juste avant le départ » !




Bonne navigation, vent arrière (force 4 à 5, un ris) et mouillage dans l’île Agathonisi, devant les quelques maisons d’Ay Yeoryiou ; baignade, l’eau est encore à 25°C.

vendredi 23 septembre 2011

Vendredi 23 septembre : VISITE DE PYTHAGORIO

Le meltem nous a ramené le beau temps.




La ville de Pythagorio, port de l’antique Samos, est assez sympathique ; château fort, ruines au détour des chemins, une seule rue commerçante avec quelques jolies boutiques…




Joli petit port aux barques colorées, autour duquel s’alignent les tavernes ; l’endroit est très animé en cette fin de saison…




En route pour de nouvelles aventures !
En 4X4, on ne passe pas inaperçus ; l’engin n’est pas beaucoup plus sécurisant qu’un scooter, et les demi-tours sont assez laborieux !



L’Héraion, dédié à Héra, déesse de la fécondité et épouse de Zeus (assez paradoxal, car il semble qu’elle ne lui a pas donné d’héritiers), a été édifié sous le règne du tyran Polycrate (VI° siècle av. J.-C.) ; de ce temple immense - deux fois plus grand que le Parthénon -, il ne reste plus qu’une colonne !



Restau chez Notos, une taverne en bord de plage : correct et bon marché.

jeudi 22 septembre 2011

Jeudi 22 septembre : ILE SAMOS : VATHI – PYTHAGORIO (18M)

En attendant la fin de la pluie, visite au musée archéologique qui présente les statues et objets trouvés dans l’Héraion.









Koré de marbre.










Griffon de marbre, ornement de chaudron.











Le pilote automatique n’a pas supporté l’humidité -on se rend compte que son boitier était fendu- et ne fonctionne plus…
Navigation avec un vent variable, forcissant à 5 en arrivant ; plein de fuel à la marina de Samos et mouillage dans l’avant-port de Pythagorio, à proximité de la ville.








C’est ici que Pythagore est né au VI° siècle av. J.-C. ; son théorème aura davantage marqué les esprits que sa théorie de la réincarnation !

mercredi 21 septembre 2011

Mercredi 21 septembre : ILE FOURNOI – ILE SAMOS : VATHI (25M)

Le vent se lève pendant la nuit et l’ancre dérape ; à 5H du matin, on remouille…
Vent du Sud qui nous apporte des nuages et même un peu de pluie ; vent arrière et moteur vers Samos.




On s’amarre le long de l’immense quai de Vathi, la capitale (7 euros) ; il n’y a que nous !
Rue commerçante agréable parallèle au quai.






Orages en début et fin de nuit ; il fait un peu frais, mais quand même 22° dans le bateau.

Mardi 20 septembre : ILE IKARIA – ILE FOURNOI (10M)





Le vent tarde à se lever, navigation au moteur vers les îles Fimena et Fournoi, aux côtes très découpées ; de nombreuses églises aux toits bleus, rappellent celles des Cyclades…






Mouillage dans la petite baie de Fournoi ; l’ancre n’a pas croché dans le sable mais s’est enfouie dans les algues…

Lundi 19 septembre : ILE CHIOS – ILE IKARIA : AGIOS KIRYKOS (38M)

Journée de spi, avec une petite pause de vent pendant le repas de midi ; en arrivant à Ikaria, le vent et la houle se lèvent : on affale notre cocotier de spi et on termine à force 6.





Amarrage dans le petit port d’Agios Kirykos, la capitale de l’île ; il n’y a que deux places, mais on en trouve une à 10 euros !






Selon la légende, Icare s’échappant du labyrinthe avec son père Dédale, se serait brulé les ailes -de cire-, en s’approchant trop près du soleil ; selon l’Imray, c’est plutôt le meltem qui aurait provoqué sa chute ! Une chose est sûre, Héraclès l’a enterré sur l’île, qui a ainsi pris son nom.

mardi 20 septembre 2011

Dimanche 18 septembre : ILE CHIOS : CHIOS – EMPOREIOS (15M)






Promenade dans l’enceinte fortifiée du Kastro ; quelques maisons rénovées, mais beaucoup reste à faire…







Au moment de notre départ, la fanfare arrive, suivie de participants en costume traditionnel ; les garde-côtes partent en mer, jeter une couronne tressée, en mémoire des disparus ; ceci n’est pas sans rappeler les fêtes de la Saint Pierre à Cavalaire…






Route au vent arrière (force 5, un ris) et mouillage dans la petite anse d’Emporeios, en portant une amarre à terre.

samedi 17 septembre 2011

Samedi 17 septembre : VISITE DE L’ILE DE CHIOS

Chios aurait vu naître Homère (VIII° siècle av. J.-C.) ; vivant du commerce et de la mer, elle a connu sa période de gloire à l’époque byzantine puis génoise ; de nos jours, de nombreux armateurs grecs en sont originaires et y possèdent de riches demeures.

MONASTERE de NEA MONI
Au milieu des pins et des cyprès, Nea Moni, monastère byzantin du XI° siècle, regroupait une véritable petite ville autour de l’église ; il a beaucoup souffert lors de la guerre d’indépendance contre les turcs (moines, femmes et enfants qui s’y étaient réfugiés ont été massacrés) et lors d’un tremblement de terre ; le dôme a été restauré ainsi que le réfectoire avec sa longue table décorée de marbre, et la maison des invités qui abrite les nonnes; l’ensemble respire une grande sérénité…





Le Catholicon de briques roses







Mosaïques d'or












LE PAYS DU MASTIC





Au sud de l’île, pousse le lentisque, un arbuste dont on récolte la sève aux vertus thérapeutiques.





Très joli village médiéval aux ruelles étroites qui passent sous les maisons ; les tomates sèchent au soleil.





Les maisons de Pirgi sont ornées de motifs géométriques, obtenus par grattage de l’enduit blanc.





Baignade dans la jolie plage de galets noirs d’Emporeios.









Retour à Chios, en passant par le Kampos où les génois avaient bâti leurs demeures de pierre ocre et jaune, au milieu des agrumes ; entourées de hauts murs, on ne fait que les deviner…
Nuit encore un peu houleuse…

Vendredi 16 septembre : ILE LESBOS – ILE CHIOS : CHIOS (40M)

Longue navigation tranquille vers le sud, avec un peu de moteur en milieu de journée ; il faut dire que par petit temps, notre trinquette n’est pas toujours d’une grande aide…




Mouillage et amarrage dans le vieux port de Chios, entre un bateau néo-zélandais qui arbore le pavillon des All Blacks (à l’heure de la Coupe du monde, c’est d’actualité !) et un bateau turc dont la femme a vécu 20 ans à Paris !




Les quais sont animés jusqu’à une heure tardive ; la nuit est un peu agitée en raison du ressac provoqué par le vent et les ferries.

vendredi 16 septembre 2011

Jeudi 15 septembre : ILE LESBOS : MYTILENE – ORMOS MERSINIA (15M)



Promenade dans la rue principale, qui traverse l’isthme ; au milieu d’un bric à brac, on y trouve de tout : sardines de Kalloni dans leurs boites rouges et bleues, figues et haricots récoltés par des particuliers, produits de la pêche locale, distillerie d’Ouzo, délicieuses spécialités aux amandes…




On paie le port (5 euros 14 !) qui nous demande de signaler notre départ sur VHF.
Navigation tranquille, vent arrière puis louvoyage (force3 à 4) vers le sud de l’île ; mouillage dans Ormos Mersinia, une baie presque déserte ; baignade, l’eau est encore à 24°, il faut en profiter !
Pêche d’un petit poisson apéritif.

mercredi 14 septembre 2011

Mercredi 14 septembre : ILE LESBOS : MOLIVOS – MYTILENE (34M)

Peu de vent et beaucoup de moteur…





La citadelle byzantine veille sur la ville de Mytilène, la capitale de Lesbos.








Amarrage dans le vieux port, le long du quai, mais aussi de la route ; vrombissements de moteurs, pétarades des mobylettes, nous avions perdu l’habitude de tant d’agitation et de bruit !





Le dôme gris bleuté de l’église Agios Thérapos domine le port.

Mardi 13 septembre : ILE LESBOS : SIGRI – MOLIVOS (21M)

Le vent se calme, départ au lever du soleil en empruntant l’étroite passe nord ; il suffit de passer entre les écueils, signalés par l’écume que forme la mer ! Louvoyage contre la houle, puis avec l’aide du moteur quand le vent faiblit…
Amarrage dans l’avant-port de Molivos, le long du quai, derrière un chalutier ; « no problem » nous dit notre voisin turc, battant pavillon américain « for taxes » !
Au port, on paie deux journées (celle de notre arrivée et celle de notre départ), mais à 11 euros 40, on ne proteste pas, d’autant plus qu’on peut se brancher à l’électricité (cela ne nous était pas arrivé depuis Athènes) et faire le plein d’eau !
Agréable promenade dans la ville, dont l’ambiance est animée, mais on s’y perd une peu…





Le port est mignon avec ses barques colorées et ses tavernes au bord de l’eau.





La ville, dédale de ruelles en escaliers qui s’étagent sous le château génois.





Jolies maisons ottomanes dont les loggias en bois peint, surplombent la baie.





Une architecture qui évoque l’orient…









On mange chez Betty, dans une ancienne maison de sultan, aux grands encorbellements rouges ; bonne cuisine, à prix raisonnable : on apprécie les feuilles de vigne farcies, le bar et les baklavas.

mardi 13 septembre 2011

Lundi 12 septembre : ILE LESBOS : REPOS et VISITE DE SIGRI

Le meltem souffle et nous décidons de rester à l’abri.




Sigri est un petit village sympathique, dans une région désertique, du « bout du monde » ; néanmoins on y trouve un fort turc, deux églises byzantines, un moulin et le musée de la forêt pétrifiée de Lesbos.




Il y a 20 millions d’années, une éruption volcanique a recouvert la forêt de lave et de cendres ; les troncs se sont fossilisés, prenant la couleur de la pierre et composant d’étranges sculptures.






















On cueille quelques figues pour le repas, délicieuses !
Restau chez Remezzo, avec vue sur le bateau : poisson et calamar grillés, bon et pas cher !

dimanche 11 septembre 2011

Dimanche 11 septembre : ILE LIMNOS – ILE LESBOS : SIGRI (58M)

Nous aurions aimé nous attarder plus longtemps à Limnos et Efstratios, mais un assez fort meltem est attendu pour cette nuit et demain…
Bonne navigation au travers, force 3, fraichissant progressivement à 6, avec un peu de houle.
On croise de nombreux cargos qui viennent de la Mer Noire et un seul voilier…
Perte de deux rapalas sur trois ; sans doute allions-nous trop vite, ou est-ce un gros qui les a avalés ?






Mouillage dans l’île de Lesbos, près du village de Sigri ; la baie est protégée par un îlot.







La présence d’un bateau de guerre nous rappelle que nous sommes proches des côtes turques ; les Sporades de l’Est de l’Egée, ne sont redevenues grecques qu’au XX° siècle et nous évitons de passer d’un pays à l’autre car leurs relations sont toujours tendues…
Lesbos a vu naître la poétesse Sappho (7° siècle av. J.-C.) dont les vers chantent l’amour et les affinités féminines…

samedi 10 septembre 2011

Samedi 10 septembre : ILE THASSOS – ILE LIMNOS : MYRINA (50M)

Navigation au travers vers le sud, force 5-6 (un ris), faiblissant à 4, mais avec une houle très désagréable…
L’écran de l’ordinateur tombe lors d’une embardée, mais heureusement ne se casse pas (le premier avait été endommagé par la chute de la lampe à leds chargée de l’éclairer…).
On passe entre le Mont Athos et Samothrace, dont la Victoire est au Louvre.
Trois jeunes dauphins viennent faire un petit tour et puis s’en vont…
Mouillage devant le port de Myrina dans l’île de Limnos.
Selon la légende, l’île d’origine volcanique, abritait les forges d’Héphaïstos ; elle est pelée, battue par le meltem.
Elle occupe une situation stratégique devant les Dardanelles et sert encore de base militaire ; en 1915, les alliés franco-britanniques qui voulaient établir un contact avec les russes, furent vaincus par la flotte germano-turque, malgré le courage de l’illustre Amiral Guépratte, un « cousin » de Raymond.






Promenade dans le château byzantin (remanié notamment par les Vénitiens)






où paissent des daims !






La vue sur les îlots et le port au soleil couchant, est superbe.

vendredi 9 septembre 2011

Vendredi 9 septembre : ILE THASSOS : LIMENAS – ALIKI (23M)

L’île fut une puissance maritime qui vivait du commerce de l’huile et du vin, de ses carrières de marbre blanc et de ses mines d’or et d’argent.





Promenade dans les ruines de la cité antique (agora, odéon, théâtre, acropole)






et retour par le littoral bordé de pins.








Louvoyage vers Aliki, au sud de l’île ; visite rapide de quelques dauphins.
Mouillage dans la baie ; la nuit est un peu agitée : le vent se lève et nous sommes près d’un autre bateau…

jeudi 8 septembre 2011

Jeudi 8 septembre : KAVALA – ILE DE THASSOS : LIMENAS (14M)

Dernières courses dans le Carrefour de Kavala, avant les îles Sporades de l’Est de la mer Egée, et la Turquie (on y achète quelques produits, « bien de chez nous » qu’on ne trouve nulle part ailleurs).
Bonne navigation au travers, on croise quelques dauphins paresseux…






Mouillage dans le vieux port de Liménas, et amarrage à 20 mètres du quai en raison des hauts fonds…

mercredi 7 septembre 2011

Mercredi 7 septembre : VISITE DE PHILIPPES ET DE KAVALA

PHILIPPES
La ville antique doit son nom à Philippe II, roi de Macédoine ; passée sous domination romaine, elle vit la victoire d’Octave et Antoine sur les républicains, et prospéra en raison de ses mines d’or et de sa situation sur la Via Egnatia.
Saint Paul y fonda la première communauté chrétienne en Europe (on se souvient de l’Epitre aux Philippiens).






Théâtre, bâti par Philippe II et remanié aux époques romaine et byzantine






Basilique des Colonnes, paléochrétienne







Basilique octogonale, pavements de mosaïques












KAVALA
Néapolis, l’ancien port de Philippes, fut rebaptisé Kavala car on y faisait le commerce des chevaux.
Promenade dans le vieux quartier de la Panagia, dont l’architecture reste marquée par la domination ottomane ; Méhémet Ali, natif de Kavala, a vaincu les troupes de Bonaparte sur le Nil, avant de se proclamer vice-roi d’Egypte.






L’aqueduc de Kamares, construit sous Soliman le Magnifique






Les vieilles maisons à l’allure orientale








Restaurant sur le port, pas extraordinaire…

Mardi 6 septembre : ORMOS PLATI – KAVALA (37M)

Nuit calme, nous ne nous faisons pas déloger !
Navigation tranquille, au travers puis au moteur.






Un banc de thons nous nargue en venant sauter près du bateau ; nos rapalas ne trompent que les mouettes et un sac en plastique, mais ô surprise, on attrape une bonite à dos rayé !






Amarrage dans le port de Kavala, sous le vieux quartier de Panagia.








La police du port est sympathique mais tatillonne ; manifestement, ils n’ont pas l’habitude d’accueillir des bateaux visiteurs ; c’est gratuit, 5 euros pour l’eau aux bornes bleues (on doit changer de place pour remplir nos tanks).
Nous nous occupons d’activer notre clé 3G qui nous fait défaut depuis une semaine et d’acheter un moniteur car notre écran de portable est cassé…
Quelques gouttes de pluie, assez rare pour être signalé (il n’a pas plu depuis notre retour en juin) !

mardi 6 septembre 2011

Lundi 5 septembre : MONT ATHOS : ILE AMMOULIANI – ORMOS PLATI (63M)

Le mont Athos est un haut lieu de la spiritualité orthodoxe ; au X° siècle, le moine Saint Athanase établit la première communauté, puis une vingtaine d’autres monastères furent fondés avec l’appui des empereurs byzantins ; les règles y sont strictes et « toute présence femelle – humaine ou animale- et de tout eunuque, enfant ou imberbe » est proscrite !
Actuellement, les femelles sont tolérées mais toujours pas les femmes, sources des péchés ! Les hommes, non orthodoxes, doivent demander un laissez-passer, très longtemps à l’avance pour y être admis au compte-gouttes ; pour nous, ce sera donc malheureusement une visite de loin, depuis la mer…
La péninsule du Mont Athos est une république théocratique, intégrée à l’Etat grec mais qui jouit d’une totale autonomie ; les 2000 moines qui y résident, soit se soumettent à une vie communautaire (monastères cénobitiques), soit vivent à leur rythme (monastères idiorythmiques) ; d’autres encore, sont isolés et vivent en ermites…
Aucune route pour y accéder, les transports se font par bateau.
Nous faisons le tour de la péninsule, longue de 45 kilomètres (principalement au moteur mais on se fait rappeler à l’ordre parce qu’on s’approche un peu trop...) ; elle est dominée par le Mont Athos, la Montagne Sacrée (plus de 2000 mètres d’altitude), et c’est à la fois impressionnant et émouvant de voir défiler tous ces lieux de prière, à l’écart de toute civilisation…






Monastère Dochariou






Monastère Xénophon






Monastère Pantéleimon






Monastère Simonos Petra






Mont Athos






Monastère Stavronikita






Monastère Pantocrator






Monastère Vatopédi









Mouillage à Ormos Plati, la conscience pas trop tranquille, car nous ne savons pas si nous en avons le droit…