Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

samedi 30 avril 2011

Samedi 30 avril : ALGHERO – BOSA (24M)



Le baromètre chute ; coup de vent et pluie…
Alghero fut autrefois occupée par les Catalans qui ont laissé leur empreinte dans la vieille ville fortifiée ; on y trouve aussi des coupoles en majoliques comme celles que nous avions vues sur la côte Amalfitaine. Nombreuses boutiques d’artisanat (corail, poterie, vannerie) et de spécialités locales (liqueur de myrte).

Le vent doit se calmer ; nous partons en milieu d’après-midi pour une navigation « bretonne » selon notre voisin de ponton !
En effet, humide et ventée (force 4 à 6, rafales 7 à 8 selon les reliefs) ; au travers, malgré un ris, nous sommes trop toilés pour abattre et affalons la voile pour passer le dernier cap.
Mouillage à Bosa, au coucher du soleil.

Vendredi 29 avril : CALA DEL BOLLO – ALGHERO (8M)



Visite de la Grotte de Neptune, creusée dans la falaise ; on y descend par l’escalier du bouquetin (654 marches) qui doit être plus à l’aise que nous ! Et surtout, après la visite, il faut les remonter, ces marches ; il doit y en avoir davantage !
En 7 millions d’années, les concrétions calcaires ont formé des tuyaux d’orgue et des cheveux d’ange : le spectacle est grandiose !

Courte mais bonne navigation jusqu’à Alghero ou l’on s’amarre (45 euros sur un ponton privé de la Marina de Saint Elme).

Jeudi 28 avril : STINTINO – CALA DEL BOLLO (44M)


Nous empruntons le passage Fornelli entre la terre et l’île Asinara, puis longeons la côte ouest de la Sardaigne en louvoyant.
L’île est montagneuse, assez verdoyante ; au cap Caccia, d’impressionnantes falaises de calcaire tombent à pic dans la mer.

Mouillage à Cala del Bollo, dans la baie de Porto Conte, au pied d’une tour génoise.

Mercredi 27 avril : TIZZANO – STINTINO (SARDAIGNE) (50M)


Agréable traversée ensoleillée vers la Sardaigne, à l’ouest des Bouches de Bonifacio.
On ne croise qu’un cargo et deux voiliers et aucun poisson ne viendra mordre à nos trois traines pourtant équipées de calamars multicolores et d’une mitraillette !
A l’arrivée, on longe sous spi, l’île Asinara, réserve naturelle mais aussi prison…
Amarrage à Stintino sur un nouveau ponton de l’avant-port ; il n’est plus possible d’y mouiller.
Achat d’un drapeau italien pour régulariser notre situation et retour par le port où s’alignent les barques de pêche à voile latine.

mardi 26 avril 2011

Mardi 26 avril : PROPRIANO – TIZZANO (19M)


Après le plein de fuel, nous quittons Propriano, que nous ne reverrons pas avant 18 mois, avec un peu de nostalgie…
Louvoyage pour sortir du golfe de Valinco puis route au moteur vers le sud ; le soleil revient…
Petit détour par Scoglio Bianco au nord de la pointe Sénétose, où le vent et la mer ont sculpté les rochers avec des formes étonnantes.

Mouillage à l’entrée de Tizzano.

lundi 25 avril 2011

Semaine du mercredi 20 avril au lundi 25 avril : PROPRIANO





Bon voyage qui en moins de 6 heures, nous conduit de Verneuil à Propriano ; il fait beau et chaud, le ponton est très animé.
Le lendemain, nous profitons de la voiture pour faire l’avitaillement pour plusieurs mois : nous faisons le plein de produits corses (lonzo, fromage de brebis, farine de châtaignes, canistrelli et Fiumicicoli, un agréable vin de Sartène), d’eau et surtout de rhum blanc martiniquais, introuvable à l’étranger !
La préparation du bateau occupe notre semaine : gréement des voiles, nettoyage de printemps du pont en teck, acquisition d’un groupe électrogène, installation d’une ancre Spade (on vous en donnera des nouvelles), et enfin, remontage d’un winch électrique (Andersen aurait rappelé ce modèle en 2005, c’est pour cela que les nôtres tombaient tous en panne, un par un ; il mettra huit jours pour arriver de Copenhague, via l’Allemagne et Marseille !).
Le temps se dégrade pour le week end de Pâques : pluie et fort vent d’Est.
Le Vendredi Saint, la procession du Catenacciu parcourt la ville parsemée de lumignons rouges : comme le Christ au Golgotha, le pénitent blanc, pieds nus et enchaîné, porte une lourde croix ; il est aidé par le pénitent noir, Simon de Cyrène ; les membres de la Confrérie forment une haie d’honneur et rythment la marche d’un vieux chant corse, inlassablement répété « Perdono mio Dio… ».
Au menu du repas de Pâques, chapons en papillotes (quand même pas aussi bon que la langouste et avec des arêtes !) et brocciu.
Soirée de chants et rocks corses, assez surprenant !
Apéritif avec Aranui qui dépanne gentiment et efficacement notre guindeau.