Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

lundi 30 juin 2014

Mercredi 25 juin et jeudi 26 juin 2014 : RADE DE VILLEFRANCHE-SUR-MER – CAP FERRAT – CAP MARTIN – MENTON (MARINA GARAVAN) (4M, 9M et 3M)

Orage en fin de nuit, pluie, le vent se lève ensuite et l’ancre dérape ; on saute dans nos chaussures et on déménage en catastrophe ; mouillage de l’autre coté de la rade, devant le port, mais l’ancre ne croche pas davantage à travers les herbiers de posidonies ; rafales à 40 nœuds, on décide d’aller derrière le Cap Ferrat dans l’Anse Lilong ; mouillage bien abrité, on termine de s’habiller et on déjeune…
Avis de grand frais ; vent arrière (force 4 qui forcit à 6), pour éviter d’empanner, on affale la voile devant Monaco et on contourne le Cap Martin sous génois seul ; mouillage derrière le cap, dans l’Anse Carnoles car Menton n’est pas du tout abrité ; horrible château style Disneyland mais enfin du sable !
Le soir, le vent se calme mais la houle rentre dans le mouillage qui devient particulièrement inconfortable ; pour passer une meilleure nuit, on s’installe à Menton, dans la marina Garavan, le long de la digue (58 euros, on voit qu’on se rapproche de l’Italie…) ; attention à bien rester éloigné du quai car on touche avec le safran quand l’eau descend.

Alternance de soleil et d’averses, le ciel est menaçant, on y reste une deuxième nuit.


















Menton, adossée à la montagne, est une ville très belle et très agréable ; dans la vieille ville, boutiques d’épicerie fine et beau marché couvert tous les matins.






Place aux herbes












Boutique aux couleurs et aux senteurs de la Riviera














Jolie ruelle













Le cimetière du Vieux-Château offre une vue sur le vieux port et les églises de la ville (Saint Michel, Pénitents blancs et Pénitents noirs)

mercredi 25 juin 2014

Du samedi 21 juin au mardi 24 juin 2014 : ANTIBES – RADE DE VILLEFRANCHE-SUR-MER (ANSE ESPALMADOR) (13M) et VISITE de NICE, EZE et MONACO

Après Antibes, la côte est vallonnée, moins sauvage et très construite.
Navigation au près vers Nice (force 3), mais il n’y a plus de place dans le port qui est, lui aussi, en travaux…
On va donc mouiller dans la Rade de Villefranche-sur-Mer, Anse Espalmador ; le temps est devenu gris, orageux comme chaque soir…

On pense y rester quelques jours et rayonner en train et en bus ; il n’y a pas d’autre mouillage abrité dans les environs et les ports sont encombrés et probablement hors de prix…

NICE

Ville ligurienne, elle devint un comptoir grec, Nikaia (de Niké, la victoire) ; au Moyen-âge, elle prit de l’importance grâce aux comtes de Provence puis choisit d’être italienne en appartenant aux comtes de Savoie ; enfin, sous Napoléon III, le roi de Piémont-Sardaigne cède Nice et la Savoie, à la France.
La capitale de la Riviera, est très agréable et très vivante, malgré sa réputation de ville pour retraités…






Promenade des Anglais, un ballet incessant, le long de la Baie des Anges ; au loin, la coupole du Negresco.








On apprécie beaucoup la vieille ville, au pied du château : petites ruelles animées aux nombreuses églises, galeries d’art, boutiques de produits  provençaux, restaurants…





Placette du vieux Nice ; la bière est-elle bonne ? On goûte la socca, galette de farine de pois chiches et la pissaladière, tarte à l’oignon et aux anchois.











Place du Palais de Justice












Cours Saleya, le marché aux fleurs se tient chaque matin,











ainsi que le marché aux primeurs.












Échoppe de savons de Marseille 










En bordure du vieux Nice, la place Masséna est bordée d’immeubles aux arcades ocre-rouge ; elle s’ouvre sur une large esplanade avec des jets d’eau qui font la joie des enfants.






Garibaldi qui a œuvré pour l’unification de l’Italie, est lui aussi originaire de Nice.

Musée Marc Chagall (1887 – 1985)

On a beaucoup aimé la poésie, la vitalité, les couleurs et le foisonnement des  détails dans l’œuvre de Chagall ; ils sont les reflets de son enfance russe et israélite et de son rêve de paix pour l’humanité.






Message Biblique : le Paradis (détail), Adam et Ève, enlacés, s’apprêtent à partager le fruit défendu qui fera d’eux les égaux de Dieu.











Cantique des Cantiques, une ode à l’amour








       Le Cirque bleu













La Vie









Musée Henri Matisse (1869 – 1954)

Exposition, « Nice, le rêve des odalisques » avec des œuvres figuratives moins connues, caractéristiques de la période niçoise et qui s’inspirent de l’Afrique du Nord ; par ailleurs, des sculptures et des esquisses montrent son cheminement créatif.






Odalisque au coffret rouge












Jazz : le cheval, l’écuyère et le clown












L’Arbre de vie ; vitrail de la chapelle du Rosaire de Vence










VILLEFRANCHE-SUR-MER

Au fond de sa rade, Villefranche-sur-Mer fut fondée par le comte d’Anjou qui lui accorda des libertés ou « franchises » ; elle servit ainsi d’arsenal à la maison de Provence, puis à la Savoie et à la Sardaigne, ensuite à la flotte militaire russe et enfin aux Américains.








Joli petit port de pêche, où s’alignent les façades colorées.














Le vieux Villefranche














La rue du Poilu









ÈZE

Èze est  un joli village médiéval fortifié (XIV° siècle), perché en nid d’aigle, au-dessus de la moyenne corniche :








ruelles étroites, passages voûtés et escaliers, 














aux nombreuses galeries d’art et boutiques d’artisanat, 











conduisent aux ruines du château d’où la vue est très belle.










La chapelle des pénitents blancs, chargés de porter assistance aux pestiférés.









Visite de l’usine Fragonard, une annexe de la parfumerie de Grasse, mais il semble que le tourisme ait remplacé la culture de l’œillet et du mandarinier…On repart quand même avec de l’eau de toilette et d’adorables petits savons parfumés en forme de canard!










                 Extracteur de parfum

        

MONACO et MONTE-CARLO

L’histoire de Monaco est intimement liée à celle de la famille Grimaldi : au XIV° siècle, François, déguisé en moine, s’empare de la ville ; depuis, malgré les occupations espagnole, française et sarde, elle a toujours été gouvernée par un héritier de la famille, le Prince de Monaco.

Le rocher abrite le Palais princier – qui manque un peu de patine –, la vieille ville et le musée océanographique.








Le « Rocher », promontoire entre le port Hercule et le port de Fonvieille











Jolie rue de la vieille ville ; à notre goût un peu trop de boutiques à T-shirts à l’effigie du « Grand Prix »…













Fontaine Saint Nicolas











Le musée océanographique possède un merveilleux aquarium, dont on apprécie surtout les poissons tropicaux.







Des couleurs magnifiques...




























Poisson papillon à bandes cuivrées ; son ocelle sert à tromper l’adversaire !






Poisson Cardinal











Rascasse Volante ou Poisson Lion ; c’est un poisson très venimeux qui prolifère actuellement aux Antilles.











Poisson pincette jaune à long nez 











 Ange Royal












Le bal des méduses 









Les requins dont le musée est un ardent défenseur, sont moins photogéniques ; il y a même un bassin où l’on peut les caresser !

A la fin du XIX° siècle, face au rocher, s’est ouvert le Casino de Monte-Carlo, ce qui a enrichi la Principauté ; construction de palaces, d’un opéra et de villas somptueuses…







Casino de Monte-Carlo









Entre le Rocher et Monte-Carlo, le port et le quartier commerçant de la Condamine sont dominés par le jardin exotique ;






une impressionnante collection d’agaves et de cactées de toutes sortes…






















Les privilèges fiscaux attirent les sociétés étrangères, l’économie est florissante et la ville ne cesse de se développer en hauteur, sous terre et même sur la mer…

lundi 23 juin 2014

Vendredi 20 juin 2014 : ÎLE DE LERINS – ANTIBES (10M)

Courte navigation (force 3) vers le cap d’Antibes, beaucoup d’animation (vedettes, parachutes ascensionnels, hélicoptères, avions…).
Mouillage dans l’anse de la Salis, au pied du vieil Antibes ; assez houleux en raison du vent d’Est, la nuit est courte…


Antibes a été entièrement fortifiée par Vauban, avant que le comté de Nice ne soit rattaché à la France ; il n’en reste que le fort Carré à l’entrée du port et les remparts, côté mer.


                   L’ancienne cathédrale et le château Grimaldi qui abrite le musée Picasso

Jolies ruelles entrelacées ; on trouve les spécialités locales dans de nombreuses petites boutiques ainsi qu’au marché couvert : huile d’olive, confit de tomates et tapenade, herbes aromatiques, savons, fleurs, tissus provençaux, vannerie… On se laisse tenter par les petits farcis.






Marché d’Antibes










Après la Turquie, la Grèce et surtout l’Albanie, on trouve que tout est cher, aussi bien au marché qu’au restaurant ; on achète quand même un peu de foie gras qui améliorera l’ordinaire mais qui sera beaucoup moins bon que celui dont Jacques nous régale chaque hiver…

samedi 21 juin 2014

Jeudi 19 juin 2014 : ÎLE D’OR – ÎLES DE LERINS (13M)

Vent portant (force 2, fraîchissant à 5) ; la navigation le long de la chaîne de l’Esterel est magnifique : les porphyres rouges de la Corniche d’Or plongent dans la mer bleue.






Cap du Dramont












Pic de l’Ours     










On arrive dans les îles de Lérins, un havre de paix à un mile de Cannes ; mouillage dans le Plateau du milieu, entre les deux îles, Saint-Honorat au Sud et Sainte-Marguerite au Nord.
Honorat a fondé un monastère (V° siècle) qui a été par la suite fortifié, et Marguerite, sa sœur, un couvent sur l’île voisine.

Promenade sur l’île Saint-Honorat : on apprécie d’en faire le tour, particulièrement le soir, quand les bateaux de touristes sont repartis ; l’île est plantée de pins, d’eucalyptus et de vignes.







Monastère Saint-Honorat ; 









on ne manque pas d’y acheter de la Lérina, liqueur à base de plantes qui s’apparente à la Chartreuse ; elle est tellement sucrée qu’elle se boit très facilement bien qu’elle titre 50° !






Le rivage est déchiqueté. 









Île Sainte-Marguerite
L’île fut occupée par les Romains dont il reste quelques vestiges.
Le Fort royal, bâti par Richelieu, a servi de prison d’état, notamment au Masque de Fer avant son transfert à la Bastille ;





« La Parole empêchée » commémore la mémoire de pasteurs huguenots, incarcérés à vie pour avoir refusé d’abjurer leur foi après la révocation de l’Édit de Nantes.










Puits et ancienne caserne, aujourd’hui occupée par des classes de découverte












Allée de cèdres