Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

lundi 26 décembre 2016

Du jeudi 15 décembre au mercredi 21 décembre 2016 : LE MARIN – SAINTE ANNE - PETITE ANSE D’ARLET – SAINT PIERRE (2M, 11M et 16M)

Soirée à bord de Mor Karen pour un dernier repas avec du canard, une tradition de Noël au Danemark ; le lendemain matin, on reconduit Karen et Claus à l’aéroport, ils ne reviendront qu’en février et auront du mal à nous rattraper, dommage car c’était bien agréable de naviguer ensemble...
Quelques jours au Marin : remontage du pataras, inspection du gréement, installation d’une pompe pour le dessal et divers bricolages.

Samedi, on part pour le mouillage de Sainte Anne, tout proche mais pas très abrité ; on y passe deux nuits, feu d’artifice.
La saison des pluies n’en finit pas, les alizés de NE sont forts, 20 à 25 nœuds, jour et nuit avec de fréquents grains ; on a définitivement abandonné l’idée d’explorer la côte Est à l’abri des récifs.

Lundi, on part sous génois seul vers l’Anse d’Arlet (grand largue, force 5 à 6, mer peu agitée), un peu de balançoire pour tester notre résistance au mal de mer ; sous l’île, il y a moins de houle ; on prend notre bouée favorite dans la Petite Anse d’Arlet. Snorkeling décevant, des oursins blancs, peu de poissons...

Mardi, on remonte vers Saint Pierre ; la traversée de la baie de Fort de France est plus agitée, on enroule un peu de génois (travers, force 5 à 6, mer peu agitée, un ris et un demi-génois) ; on est à nouveau surpris du peu de trafic qu’il y a dans cette baie.
On évite les grains sauf à l’arrivée où l’on tourne une demi-heure à la recherche du bon endroit pour mouiller ; la commande avant du guindeau ne fonctionne pas, on utilise celle de l’arrière...
Mouillage terminé, un geyser d’eau chaude jaillit du placard à cirés ! Le tuyau qui arrive à la douche est déconnecté, une fuite facile à détecter et à résoudre, la troisième en un mois et demi !

Formalités de sortie chez l’Alsacien qui nous met en garde contre la houle dans le chenal de la Dominique, les ferrys n’ont pas fonctionné aujourd’hui... Il nous indique le site Windyty qui est assez bien fait.
Réparation du guindeau le lendemain ; le plus dur a été de trouver plus d’un quart d’heure sans pluie pour travailler dans la baille à mouillage...

Jacques range ses moulinets car entre la Dominique et les Iles Vierges, sévit la ciguatera ; certains poissons ingèrent et stockent des substances toxiques, les ciguatérines, et ne sont pas comestibles ; dans le doute, on s’abstiendra...









La Montagne Pelée peine toujours à se dévoiler, arc-en-ciel complet et double.

mardi 20 décembre 2016

Du samedi 10 décembre au mercredi 14 décembre 2016 : VISITE de la MARTINIQUE

HISTOIRE (d’après le Guide Vert Martinique)

Amérindiens
La Martinique était habitée bien avant la venue des Amérindiens qui l’ont surnommée Madinina, l’île aux fleurs.
Les Arawaks pratiquaient l’agriculture et la poterie ; ils ont été supplantés par les guerriers Caraïbes dont les femmes tissaient le coton et d’autres plantes pour en faire des hamacs et des paniers.

La colonisation
Après le débarquement de Christophe Colomb, les Antilles deviennent espagnoles ; les corsaires du vieux continent s’attaquent aux navires espagnols et au début du XVII° siècle, le français Pierre Belain d’Esnambuc s’installe en Martinique. Les Caraïbes sont massacrés et décimés par les maladies.
Colbert crée la Compagnie des Indes Occidentales et les premiers colons vont former l’aristocratie des « Grands Blancs » qui cultivent le tabac, l’indigo et introduisent la canne à sucre.
Les engagés ne suffisant plus pour travailler dans les champs, les colons ont recours à la traite des Noirs ; pendant le XVIII° siècle, deux millions de Noirs seront emmenés en Amérique dans des conditions inhumaines ; ils sont achetés à des monarques africains du golfe de Guinée contre des étoffes, de l’alcool, des armes et revendus aux colons antillais ; les bateaux repartent en Europe chargés de diverses marchandises, c’est le commerce triangulaire.
Le Code Noir régit la vie des esclaves qui ne peuvent rien posséder et restent attachés à l’habitation où ils travaillent ; le travail de coupeur de canne à sucre est particulièrement pénible, les nègres à talents et les serviteurs qui travaillent dans la maison du maître sont mieux lotis.
Le marronnage est puni, l’esclave en fuite aura une oreille coupée ou sera même mis à mort à la troisième tentative d’évasion.
Certains sont affranchis mais eux-mêmes propriétaires d’esclaves ; la classe métisse se développe.

De la Révolution à l’abolition de l’esclavage
Les colons sont mécontents des décisions prises par Paris et les esclaves s’éveillent aux idées de libération ; la Révolution lance la confrontation entre les Petits Blancs, patriotes et les Grands Blancs, planteurs soutenus par les mulâtres qui sont dans le camp de la réaction ; en 1794, la Convention décrète l’abolition de l’esclavage mais les planteurs ont demandé l’aide des Britanniques qui s’installent jusqu’au traité d’Amiens en 1802.
Bonaparte conseillé par l’impératrice Joséphine, une Martiniquaise, rétablit l’esclavage ; en 1848, Victor Schoelcher obtient enfin l’abolition.









Héritage africain, peinture murale au Marin










Beaucoup d’esclaves affranchis quittent les plantations, les coolies viendront d’Inde pour les remplacer.

Vers la modernité
Les békés, descendants de colons conservent le pouvoir économique, mais la bourgeoisie de couleur obtient le pouvoir politique local ; lors de la deuxième guerre mondiale, la Martinique est administrée par un partisan de Vichy qui favorise les békés ; beaucoup de jeunes rejoignent alors Sainte Lucie ou la Dominique pour soutenir les Alliés.
Après la guerre, le Parti Communiste triomphe avec Aimé Césaire à sa tête.
En 1946, la Martinique devient un Département d’Outre-Mer français.

CLIMAT
Le climat de la Martinique est un climat tropical humide, soumis au régime des alizés soufflant de secteur NE à SE ; la température, autour de 25°C, varie peu tout au long de l’année.


On distingue l’hivernage, la saison humide entre juin et novembre - c’est aussi la saison des cyclones - et le carême, la saison sèche entre décembre et mai.

TOUR DE LA MARTINIQUE dans le sens trigonométrique !

TRACE DES CAPS
Un chemin côtier part de Sainte Anne jusqu’aux anses Macabou, on se contente d’une courte promenade :








Grande Anse Macabou
















Petite Anse Macabou










HABITATION CLÉMENT OU DOMAINE DE L’ACAJOU
A la fin du XIX° siècle, un médecin, Homère Clément, racheta cette habitation sucrière près du François et la transforma en distillerie de rhum.







L’habitation créole est faite de bois de wapa, très résistant ; 














le salon central, dans le style « planteur » est entouré de vérandas protégées de jalousies.










C’est ici qu’en 1991, après la guerre du Golfe, Mitterrand rencontra Bush.










Portrait, Alex Bertrand (1997)












Très beau jardin paysagé 










Le figuier maudit ou figuier étrangleur détruit tout ce qu’il enserre ;


















la palmeraie compte plus de trente espèces de palmiers ;














l’arbre du voyageur conserve l’eau de pluie à la base de ses feuilles.










Visite de l’ancienne distillerie 










Le locotracteur servait à transporter la canne à sucre ;


















ancienne colonne de distillation en cuivre.













Aujourd’hui la fabrication du rhum agricole ne se fait plus sur place, mais le rhum vieillit dans les quatre chais de l’habitation Clément :








le rhum est stocké dans des fûts de chêne pendant au moins trois années.

















Rhum Clément XO, 6 ans d’âge













La Fondation Clément soutient la création artistique contemporaine des Caraïbes :








dans la culture wayana, le Maluwana ou ciel de case protège le carbet de la communauté et ceux qui s’y rassemblent (Association Gadepam, pigments naturels sur bois) ;





















Patch (T. Jarrin) ;




















La flûte des mornes (J.J. Dumas) ; Gardien (T.Jarrin).












Le François








Repas au François chez Kai Nono, près du petit port 









C’est d’ici que partent les bateaux pour visiter les Sables Blancs et la Baignoire de Joséphine où il est d’usage de déguster un planteur, les pieds dans l’eau, à l’abri des récifs coralliens...

PRESQU’ILE DE LA CARAVELLE
Formée de coulées de lave, la presqu’île de la Caravelle s’avance vers l’Atlantique sur plus de 10 kilomètres.
Dans la réserve naturelle, on emprunte le petit sentier qui descend vers la Baie du Trésor, là où de nombreux bateaux se sont échoués :







il traverse la forêt secondaire qui a remplacé la canne à sucre il y a seulement 200 ans ;  


















le mancenillier dont le tronc est souvent cerclé de rouge, est très toxique ; en cas de pluie, il ne faut pas s’abriter sous son feuillage, sous peine de graves brûlures ;  

















le fruit défendu ressemble à une simple petite pomme verte.

















L’anolis, un lézard peu farouche ;

















le Bernard l’Hermite, un squatteur.









Les mangliers blancs et gris annoncent la mangrove ;









en bordure de mer, on trouve les palétuviers noirs et enfin rouges ;















quand une graine tombe de l’arbre, elle germe dans la vase et donne naissance à un petit palétuvier rouge !


















Les racines plongent dans l’eau salée et sont percées de petits orifices, les pneumatophores qui permettent à la plante de respirer.












De nombreux crabes, prêts à rentrer dans leur trou à la moindre alerte : crabe Mantou,









crabe rouge des mangroves,












crabe « Sé ma fot » ou crabe violoniste ; le mâle possède une pince plus grosse qu’il agite pour parader !










Le château Dubuc est une ancienne habitation sucrière et caféière, mais il semble qu’à l’origine elle ait plutôt vécu de divers trafics de viande, d’esclaves, d’armes...

La route du phare emprunte un sentier agréable :








le phare de la Caravelle offre une belle vue sur la presqu’île 














et sur la côte martiniquaise, mais un grain arrive...











Tartane








Un petit village de pêcheurs très animé









On loge à Vanille des Isles dont la propriétaire très sympathique, est d’origine grecque ; 








son mari est artiste, il s’est servi de coquillages pour faire ce joli tableau.








Repas en bord de plage : fricassée de lambi (conque) et de chatrou (poulpe), on apprécie la cuisine créole après un mois et demi de vaches maigres !

SAINT JAMES, FÊTE DU RHUM
C’est la fête du rhum quand on passe près de la distillerie Saint James ; vaste kermesse autour du musée de la distillerie :







alambic du Père Labat, premier procédé de distillation ;
















les vertus du rhum !














Baryl Band, groupe folklorique formé d’instruments traditionnels, joueur de ti-bois














et souffleur de conque.









GRAND’RIVIÈRE








Au pied du volcan de la Montagne Pelée, la route côtière longe la falaise couverte de forêt tropicale et mène à Grand’Rivière, un village du bout du monde, à l’extrême Nord de la Martinique.














La veille à minuit, a eu lieu le départ de la Trans Martinique, un trail de 161 kilomètres à travers la montagne vers Sainte Anne, au Sud ; le record est de 15H50 !






Le petit port très exposé au vent et à la houle est désormais protégé par une digue, mais il a tendance à s’ensabler...

















La Grande Rivière se jette dans la mer.













Soirée gastronomique : Tante Arlette nous régale avec un vivaneau grillé et des « z’habitants », écrevisses de rivière ; elle nous fait aussi goûter se prunes-pays confites, délicieuses dans le Ti-Punch !


















Z’habitant (J.M. Loutoby)









DISTILLERIE J.M. à Macouba
L’Habitation Fonds-Préville a été achetée par J.M. Martin, créateur du rhum J.M., puis par la famille Crassous de Médeuil ; le rhum vieux J.M. Crassous de Médeuil est l’un des meilleurs de Martinique.







L’habitation derrière un vieux saman










Intéressante visite en 4X4 à la découverte des champs de canne et de la bananeraie.

La canne à sucre 







Rivière Macouba

















Canne à sucre en floraison












La canne à sucre est coupée à la machine entre février et juin, lavée à l’eau de source de la montagne Pelée, puis broyée et pressée ; plus il fait sec, plus le jus de canne sera sucré et produira d’alcool ; le résidu, la bagasse, est brûlé dans la chaudière et sert à produire la vapeur nécessaire à la distillation.

Au jus de canne appelé vesou, on ajoute des levures qui aident à sa fermentation en vin de canne.

Le vin de canne monte ensuite dans les colonnes de distillation, les produits toxiques sont éliminés jusqu’à obtention d’un rhum titrant à plus de 70 degrés. On consomme ce rhum blanc en apéritif, après lui avoir ajouté de l’eau pour baisser son degré d’alcool à 50 ou 55 degrés.

Dans les chais, le rhum est mis à vieillir dans des fûts de chêne dont l’intérieur a été brûlé afin de caraméliser les tanins qui lui donneront son goût et sa jolie couleur ambrée ; il est l’objet de toutes les attentions pendant ce processus de vieillissement d’au moins trois ans ; tandis que la Part des Anges s’évapore (8% par an), le niveau est complété avec un rhum identique ; de plus, progressivement le rhum est réduit en alcool par ajout d’eau de source jusqu’à titrer autour de 40 degrés.

A la fin de la visite, un atelier olfactif aide à décrypter le bouquet de chacun des rhum J.M. ; on opte pour le rhum J.M. Élevé sous bois (un an), un rhum légèrement ambré qui sert à faire des Ti-punch, mais plus parfumé que le rhum blanc (notes de canne à sucre, vanille Martinique et fût de chêne) et on craque pour un vieux rhum XO de six ans d’âge.

Le rhum agricole, exclusivement élaboré à partir du jus de canne et non de la mélasse, est une spécificité des Antilles françaises ; la Martinique a obtenu l’AOC ce qui alourdit son cahier des charges, mais lui garantit de meilleures ventes.

La bananeraie
Le bananier est une herbe gourmande en eau et qui ne fleurit qu’une seule fois ;











chaque fleur produit un régime de bananes (de 20 à 60kg) formé de plusieurs « mains » d’une quinzaine de « doigts » ; 


















les régimes sont protégés des intempéries et des insectes par un plastique bleu.









La récolte a lieu toute l’année ; les bananes sont cueillies vertes, puis lavées et triées selon leur aspect : les plus belles sont étiquetées « Antilles françaises » puis « Guadeloupe - Martinique » et sont expédiées en métropole où elles seront mises à mûrir en y ajoutant de l'éthylène ; les « Bananes Pays » enfin, sont réservées à la consommation locale.

La culture de la banane est subventionnée, ce qui permet de préserver 10 000 emplois en Martinique.

A côté de cette banane, il existe aussi la Ti-nain, petite banane bien meilleure qui ne s’exporte pas, et la banane plantain qui se consomme cuite et est servie comme légume.

Jardin








Joli jardin autour de la mare














La cordyline est souvent plantée près des maisons afin d’éloigner le mauvais sort













Fleur de frangipanier









LA MONTAGNE PELÉE
On contourne la Montagne Pelée ; ce volcan de 13 kilomètres de diamètre qui culmine à 1 345 mètres d’altitude est encore en activité et une vingtaine de sources chaudes en jaillissent ; il se prête à la randonnée et au canyoning.
La Montagne Pelée est très arrosée (7 mètres de pluie par an) et souvent coiffée d’un nuage, on ne la verra du tout...

SAINT PIERRE
Saint Pierre, « le petit Paris des Antilles », était une ville prospère et animée quand, le 8 mai 1902, le volcan de la Montagne Pelée explosa ; le souffle renversa tous les bâtiments, puis une pluie de cendres incandescentes et de lave enflamma maisons et bateaux, réduisant la ville à néant ; 28 000 morts, seuls en réchappèrent le cordonnier ainsi que Cyparis, un ivrogne mis à l’abri en prison !








Les ruines du théâtre















Les maisons de commerce du Figuier servaient d’entrepôts pour les marchandises qui arrivaient dans l’île par bateau ;












la baie de Saint Pierre est parsemée d’une dizaine d’épaves qui servent de spots de plongée ; plage de sable noir d’origine volcanique.














Église du Mouillage : le vitrail de l’artiste martiniquais Victor Anicet invite à l’élévation spirituelle, de l’ombre à la lumière.










Zoo de Martinique
Sur les cendres de l’ancienne habitation Latouche, s’est installé le zoo de Martinique dans un magnifique parc paysagé ; on y trouve aussi les vestiges de la sucrerie, de la rhumerie, de la fabrique d’indigo et du traitement du manioc. Un système hydraulique avec barrage et aqueduc alimentait l’habitation en eau.








Le petit singe saïmiri à tête noire, agile et facétieux ;















le singe atèle ou singe araignée vit également à la cime des arbres et se déplace très rapidement, aidé par sa longue queue préhensile ;












le jeune capucin brun, même sous la pluie, reste très joueur !














Le jaguar ressemble au léopard africain ;















le raton laveur trempe ses aliments dans l’eau avant de les manger ;
















le wallaby, venu d’Australie, possède une poche ventrale pour porter ses petits ;














l’iguane vert de Guyane est un lézard végétarien, très bon nageur ;













la tortue sillonnée d’Afrique peut peser jusqu’à 60kg ; elle est herbivore et ne boit jamais d’eau.


















L’ara rouge

















et l’ara bleu vivent en couple à la canopée des grands arbres ; avec leur bec puissant, ils peuvent casser des noix et s’accrocher pour grimper aux arbres.












L’ibis rouge

















et le flamant des Caraïbes ou flamant rouge, doivent leur couleur aux crustacés qu’ils ingèrent.

















L’heure du repas pour les loriquets à tête bleue, originaires d’Australie.









Un zoo qui nous a enchantés, tant par les animaux qui semblent aussi à l’aise que dans leur milieu naturel, que par l’environnement très bien mis en valeur ; de plus, chaque enclos possède une vitre.
En sortant, petit musée de la piraterie.

ROUTE DE LA TRACE
La route de la Trace descend de la Montagne Pelée à Fort de France à travers la forêt tropicale ; 








il pleut, les pitons du Carbet sont dans la brume...















Pont de l’Alma










Le jardin de Balata a été harmonieusement aménagé par le paysagiste Jean Philippe Thoze dans le jardin de ses grands-parents.










L’allée Royale mène à l’habitation














Magnifique perspective, bromélias, fougères, ficus blancs et palmiers royaux autour de la mare à nénuphars 















Les broméliacées sont des plantes épiphytes de la même famille que l’ananas ; leurs racines se fixent sur les plantes qui les supportent.




















Palmier à sucre dont la sève est récoltée pour obtenir le sucre de palme



















Pandanus Panaché : les racines se détachent du tronc et forment un faisceau conique qui soutient l’arbre ; peu ont résisté au cyclone Dean de 2007...
















Le fromager est reconnaissable aux épines qui recouvrent son écorce ; les sorciers vaudous s’en servent pour jeter des mauvais sorts !  














Les bambous peuvent grandir de 10 mètres en moins de quinze jours !














Petite promenade à la canopée, la cime des arbres










Les fleurs tropicales ont des couleurs éclatantes, mais souvent peu d’odeur :








Ixora


















Rose de Porcelaine,





















son nectar est très apprécié des colibris.





















Dans la famille Balisier, l’héliconia Wagneriana




















et l’héliconia pendula.






















Alpinia




















Anthurium



















Sucriers et colibris se régalent 











Un très beau jardin, bien mis en valeur et pas trop touffu ; dommage qu’on l’ait parcouru sous la pluie, au pas de course...


Cette redécouverte de la Martinique a été très enrichissante, même si, pour nous, l’île n’a plus les attraits de la nouveauté, comme cela avait été le cas, vingt ans auparavant...