Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

lundi 22 juin 2015

Mercredi 17 juin 2015 : IBIZA (CALA SAN VINCENTE) – ILE ESPALMADOR (24M)

Le changement d’une cosse sur une borne de l’alternateur semble efficace.
Navigation tranquille au vent arrière (force 4), on emprunte une passe dans la longue chaussée d’îlots et de dunes de sable, qui relie Ibiza et Formentera ; cette zone constitue un immense mouillage, très fréquenté, du moins la journée.
On cherche un endroit un peu isolé, sous l’île Espalmador, eaux bleu lagon, baignade.

Déception, le moteur ne charge plus…







Coucher de soleil sur le Cap Blanc d’Ibiza

Mardi 16 juin 2015 : MAJORQUE (SOLLER et CALA SAN TELMO) – IBIZA (CALA SAN VINCENTE) (23M et 48M)

Départ matinal, on longe la côte nord de Majorque, rocheuse, magnifique, mais le temps est brumeux, quelques éclairs et grondements de tonnerre.
Le moteur sonne en permanence, indiquant qu’il ne charge plus, on décide de s’arrêter dans un mouillage du Sud de Majorque, près de l’îlot Dragonara, Cala San Telmo ; un fil semble mal connecté mais il n’est pas responsable de la panne…
On poursuit notre route, travers (force 4) mais le vent forcit à 6 sous les grains, on prend deux ris ; le temps s’éclaircit, on les relâche et on file vers Ibiza.

Mouillage à Cala San Vincente, sous Punta Grossa ; l’endroit était vraisemblablement très joli avant la construction d’un grand hôtel ; en plus, pour qu’on sache bien à qui on doit cette horreur, ils  ont mis leur nom en énormes caractères, GRUPHOTEL. 

lundi 15 juin 2015

Du samedi 13 juin au lundi 15 juin 2015 : LE LAVANDOU – ILES BALEARES (MAJORQUE, PORTO SOLLER) (281M)

Départ vers les Baléares, bonne escale sur la route de Gibraltar où nous devons retrouver Joël le 23 juin, il n’y a plus de temps à perdre !

Samedi : finalement, le réveil ne sera pas aussi matinal que prévu, on part vers 7 heures ; mise en route un peu laborieuse mais le bateau marche assez bien (grand largue, force 4, mer peu agitée).

Au bout d’une heure, on trouve de l’eau dans les fonds… Hier, le bateau gîtait tellement dans le port que les toilettes avaient débordé, la douche est pleine d’eau de mer ; espérons que cette eau vient bien de là. La situation ne s’améliore pas, voire empire… On hésite à faire demi-tour !
A l’heure de l’apéro, le groupe d’eau semble se mettre en route sans raison, on goûte l’eau, elle est douce ; rassurés, on condamne le groupe d’eau, mais il faudra trouver l’origine de la fuite, peut-être secondaire à l’installation du conservateur.

Soudain le fil de pêche se déroule à grande vitesse, on traîne un énorme poisson qui saute et plonge, on s’équipe : harnais, lasso, opinel, ouzo, mais au moment de le ramener il s’échappe… Grosse déception de Jacques qui a aussi perdu deux beaux plombs aujourd’hui…
Puis, à l’heure de l’apéro du soir, nouvelle alerte : Odile saute sur le moulinet, le bloque et entend toujours le fil se dérouler, un autre poisson a mordu mais au deuxième moulinet !
Finalement, sur les deux prises, nous en ramenons une au bateau, pour de vrai, cette fois. La manœuvre du lasso a parfaitement fonctionné, en tout cas, à la deuxième tentative. Il faut que j’explique la manœuvre du lasso : comme nous n’avons pas de gaffe de pêcheur, le lasso est là pour immobiliser la queue du poisson ; on laisse glisser le long du fil de pêche, puis le long du poisson, une boucle avec nœud coulant et, au moment crucial (et c’est là, tout l’art) on serre et la queue est prise, il ne reste plus qu’à remonter le poisson à bord. 
Il fallait nous voir, Odile au moulinet et Jacques (harnaché) au lasso, hélas, personne pour filmer… La bête est un petit thon, mais c’est notre plus belle prise de tous les temps. Comme quoi avec du bon matériel, monté astucieusement sur le balcon arrière, on attrape du poisson ! 









Jacques, tout fier de son thon !













Le vent tombe en début de nuit, moteur ; on traverse des zones orageuses repérables au radar, ce qui permet de les éviter en zigzagant, un avant-goût du pot au noir…

Dimanche : vent favorable jusqu’au milieu de l’après-midi (bon plein, force 3 à 4), le soleil est revenu.
Au menu du midi, carpaccio de thon mariné à l’huile d’olive et au citron, fondant et savoureux ; pour le soir, darnes de thon grillé au confit de tomates, à ne pas faire trop cuire pour ne pas le dessécher.

Lundi : nuit noire, au moteur ; au changement de quart, le pilote lâche, le bateau tourne sur lui-même à grande vitesse… On se relaie à la barre, bien contents d’arriver le matin à Soller, sur l’île de Majorque. Mouillage puis amarrage à la marina Tramontana (68 euros, il faut rajouter l’électricité), bon accueil mais services sommaires.
Le vérin du pilote s’est désolidarisé du secteur de barre ; le pontonnier nous trouve un mécano qui nous refait un filetage et Jacques remonte le tout ; le chantier l’avait-il mal réinstallé ? Espérons que la réparation tienne…
Les investigations pour retrouver la fuite d’eau nous conduisent à la douchette de bain qui gicle dans le coffre arrière !!! Et dire, qu’on avait failli rebrousser chemin !









Barques de pêche à voile latine

samedi 13 juin 2015

Du vendredi 5 juin au vendredi 12 juin 2015 : PORT GRIMAUD – BAIE DE BRIANDE - LE LAVANDOU – PORT CROS – BORMES LES MIMOSAS – LE LAVANDOU (14M, 13M, 8M, 7M, 1M)

Thira à l’eau, il nous reste plus qu’à partir au moteur pour récupérer son mât avec un nouveau gréement.
Au premier test, le dessalinisateur semble un peu faiblard, un tout petit pipi sort du tuyau ; mais au final, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, nous récupérons quelques litres au bout d’une heure. Elle a un petit goût d’eau de source, très agréable, surtout en peine sécheresse !
Temps magnifique, hormis deux jours de pluie torrentielle en avril, il n’a pas plu depuis notre arrivée ; il fait très chaud, 36°C. dans le bateau.
Première nuit au mouillage sous le Cap Taillat, tranquille.

Amarrage au Lavandou sur catway (40 euros) ; bonne laverie automatique, pas chère.
Sur le ponton, nous retrouvons Pynsia Rupa avec qui nous avions fait la course lors d’une traversée mémorable vers la Corse (en 16 heures, à plus de 8 nœuds de moyenne, notre record !) à l’occasion de la Route de Malte 2009.

Le mât ne devrait être remis en place que lundi, on s’octroie une demi journée de farniente à Port Cros ; mouillage à Port Man, première baignade (eau à 23,5°), on étrenne nos masques, cadeaux d’anniversaire.
Mouillage pour la nuit à Bormes les Mimosas ; vue sur un rassemblement de camping-cars, un avant-goût des favelas…

Au Lavandou, le mât est prêt à être mis en place, il rentre du premier coup, mais catastrophe, les haubans ont été coupés trop courts !!! Retour à la case départ et nouveau mâtage mercredi, juste après l’orage !
Cette fois-ci, tout va bien mais le compresseur du conservateur n’arrive que vendredi et pour l’installer, il faudrait démonter la cuisine construite autour. Pascal de Navisail, s’en sort en perçant des trous de poing à intervalles réguliers, afin de pouvoir faire passer les tuyaux du circuit froid ; désormais la cloison est trouée comme du gruyère !
Vent fort d’Est, pluies orageuses, on décide de partir samedi matin de bonne heure.

La veille du départ, apéritif avec Jean-Marc et Chantal sur leur nouveau bateau Sybaurée ; ils prévoient une virée avec Mamie Belle. 

mercredi 3 juin 2015

Du samedi 25 avril au jeudi 4 juin 2015 : PORT GRIMAUD

On installe Thira à la SMN de Port Grimaud, le chantier qui l’avait mis à l’eau pour la première fois en 2003 ; l’ancien « Aman Iman » est le numéro 1 de la série des Centurion 40s et a marqué les esprits…
Les travaux mettent du temps à démarrer et durent beaucoup plus longtemps que prévu.
Lifting de la carène par propulsion de grains de blé qui décapent la coque et remise à neuf de la quille ; bouchage des petits éclats de gelcoat à l’enduit époxy, ponçage, primaire VC Tar, enfin 2 couches fines au pistolet de VC Offshore (antifouling matrice dure au téflon) ; le résultat est magnifique ! Béchir, assez optimiste, prédit qu’on gagnera trois nœuds !
Le safran fissuré est déposé pour être restratifié. Le plus ennuyeux, c’est qu’on découvre une délamination en haut du tube de jaumière ; c’est la conséquence du choc sur les enrochements du quai de Menton en juin dernier, et cela explique probablement les bruits sourds entendus lorsque les vagues tapent sur le safran, et peut-être les petites entrées d’eau par l’arrière ; un expert est nommé par l’assurance, mais ne viendra qu’une semaine plus tard...

Au milieu de nos travaux, il y a eu heureusement quelques pauses fort agréables :

Week-end du 1° mai : on a grand plaisir à accueillir Antoine, Éliette et Corentin ; ils nous ramènent la survie et l’annexe qu’on étrenne sur les canaux de Port Grimaud;









Pâtés de sable avec Corentin













Week-end de l’Ascension : Monique et Patrick d’Ael Mat, en panne de voiture sur la route de l’Italie, font une halte de quelques jours ; beaucoup de bricolages - Patrick est de bon conseil et efficace - et un peu de tourisme…







Gassin avec une belle vue sur le Golfe de Saint-Tropez













Ramatuelle, s’enroule en escargot.














Grimaud, un village où l’on aimerait bien vivre…










Autour de la Pentecôte, nous retrouvons Patrick, Cynthia et Jean-Denis de Mamie Belle ; on apprécie cette journée de relâche en si agréable compagnie !

Au fur et à mesure que les semaines passent, la perspective de notre séjour au Maroc s’éloigne, puis celle de notre visite en Andalousie…

Enfin, le dessalinisateur est installé, le safran remis en place, Thira est prêt à retrouver la mer !