Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

dimanche 11 novembre 2012

BILAN TECHNIQUE


1 Nouvelles voiles
Nos anciennes voiles commençaient vraiment à partir en morceaux, et nous avions commandé une nouvelle garde-robe à Midi Voiles (Cogolin). L’offre de UK à Didim n’était pas plus intéressante pour le matériau choisi (Hydranet) et il n’aurait pas été possible de discuter aussi précisément qu’avec M. Delsemme pour bien définir ce qu’on souhaitait.
- Génois à 150% en triradial pour gagner en poids, mais l’Hydranet pour triradial est un grade spécial, plus cher.
Rattrapage de creux par bandes de mousse. Fenêtre de visualisation des penons. Il est très efficace et on voit l’intérêt du rattrapage de creux ; enroulé de quelques tours, le génois garde une allure présentable au près. Par contre, la ralingue semble un peu grande et une fois étarquée, il n’y a plus que 10 cm entre le nœud de drisse et le réa dans le mât. A discuter pour une intervention éventuelle.
Reprise de nerf de chute par petit palan.
- Grand-voile full baten cross cut; d’après Midi Voiles, le triradial n’aurait pas apporté grand chose. Lattes plates (pas en jonc).
3 ris dont 2 automatiques, avec des poulies légères sanglées sur les œillets.
Reprise de nerf de chute au mât (plus pratique à partir du 1er ris, car la bôme est trop haute pour le faire sans risque en bout de bôme).
Avec la GV entière, le génois a une forte tendance à renvoyer l’air et à dégonfler la partie le long du mât.
- Au final, nous sommes satisfaits de ces nouvelles voiles, et Thira marche bien.

2 Changement d’enrouleur
Nous en avions assez de casser systématiquement l’émerillon de notre enrouleur, probablement sous-dimensionné ; nous avons donc opté pour un Selden/Furlex, dont les dimensions n’ont rien à voir.
Il n’est pas sûr que le chantier de Didim ait bien pris les cotes, car l’étai ne semble pas bien tendu. Même en étarquant le pataras, il reste une flèche un peu trop prononcée à mon goût. A revoir aussi à notre retour en France.
Remarque : surtout ne pas expédier de marchandises vers la Turquie, les formalités et tracasseries douanières sont un cauchemar très coûteux et usant pour les nerfs. A la réflexion, si nous avions su, nous aurions quand même prolongé nos voiles de deux ans pour attendre d’être rentrés en France.

3 Entrées d’eau
Les petites fuites au niveau du passage de vis du pont en teck ont été étanchées, mais plus ou moins bien, car par l’intérieur ; de l’eau continue donc à stagner par l’extérieur dans ces passages de vis.
Par contre, la fuite au niveau de la baille à mouillage reste toujours présente, mais moindre : il faut tout de même vider une casserole d’eau, après une navigation dans une mer formée. Nouvelle tentative demandée au chantier de Didim cet hiver

4 Winch électrique
Le moteur qui devait être révisé sous garantie par Andersen au Danemark a été remonté tel quel, alors que rien n’avait été fait, et sans nous en informer ! Heureusement que je savais ce qui aurait du changer. En désespoir de cause, nous l’avons rapporté dans nos bagages (ce qui a beaucoup intrigué les contrôleurs de l’aéroport) et l’enverrons nous-mêmes à Andersen !

5 Pilote automatique
Depuis quelques temps nous avions des problèmes avec la commande ST 6001. Ce boîtier est mal conçu et n’est pas étanche ; des contacts se sont corrodés et après une période de fonctionnement erratique, la commande est définitivement tombée en panne. Après remplacement, c’est la pompe hydraulique du vérin qui se bloquait, faisant disjoncter le pilote. Remplacement cet hiver. On le fera faire à Léros pour ne pas avoir à envoyer de pièces en Turquie (voir plus haut).

6 Jaunissement de la coque
Thira, tout beau après sa cure de jouvence et polissage du printemps, se retrouve à nouveau avec des traces jaunes, principalement à l’étrave. D’après le chantier de Didim, cela vient de la chaîne qui n’est pas en inox. J’en doute : il y a d’autres bateaux avec une chaîne galvanisée, sans ces traces de jaunissement !

7 Guindeau
La fixation de la pièce en fer à cheval située sous le barbotin avait été refaite par le chantier.
Fuite d’huile au niveau du passage des boulons de fixation !
Nouvelle réparation à Göcek, il semble que ce soit bon. Faire attention au passage du textile qui se coince entre le barbotin et cette fameuse pièce ; donc, dans la mesure du possible, ne mouiller que de la chaîne.

8 Sail Drive
Huile grise après 200 heures. Pas d’entrée d’eau.
Le chantier a-t-il utilisé une huile non adaptée ?

9 Anode d’arbre
Cette anode n’est pas consommée du tout. Mauvaise qualité ?

Bilan du chantier de Didim mitigé.
Très serviable, prêt à tout faire. Malheureusement, au vu des quelques loupés, j’ai tendance à tout mettre en doute et je ne lui confierai plus de travaux importants. L’entretien du moteur a été confié au représentant Volvo.
Il faudra faire revoir le montage de l’enrouleur à notre retour.

NOTRE CROISIERE 2012


Notre croisière 2012, 2700 miles dans l'Est de la Méditerranée, a été riche de rencontres et de découvertes ; notre participation à l’EMYR nous a permis de nous faire de nouveaux amis et cette année nous avons eu le plaisir d’accueillir à bord famille et amis.
Nous avons apprécié tout particulièrement la beauté de la Cappadoce, Jérusalem, les rencontres avec les Cisjordaniens, l’expérience du désert en Jordanie, ainsi que les richesses de la civilisation minoenne en Crète…

Coups de cœur mouillages : Cnide et le site de l’ancienne Knidos – Ciralli et le site de Phaselis – Kalekoy et sa tombe immergée, bien sûr – Kastellorizo (ah Kastellorizo, port magique !) – Dalyan et les ruines de Caunos – Ile Dhia en Crète (mais c’est peut-être parce qu’on en avait marre d’être bloqués dans les ports) - Thira et la navigation dans le cratère – Les îles du Dodécanèse (Simi, Astipalia, Nisiros, Patmos, Lipsi).


Du mardi 3 au dimanche 7 octobre : HIVERNAGE A DIDIM


Les derniers jours sont consacrés à l’hivernage de Thira : grand ménage des fonds, rinçage des 230 m2 de voiles et des écoutes, ce n’est pas une mince affaire ! Heureusement le beau temps est toujours là pour sécher tout ça.
Il faut négocier avec les chantiers les diverses réparations : démontage du winch qu’on ramènera avec nous en France pour envoi au Danemark, agrandissement du lazzy-bag trop petit pour notre nouvelle voile, fuite du tank du chauffe-eau, inquiétude sur l’anode du sail-drive, petites réparations sur la coque, la quille et le safran…
Par contre, nous ferons réparer le moteur du pilote à Léros, en Grèce, ce qui évitera des taxes exorbitantes.
Le samedi, nous sortons le bateau de l’eau, un moment toujours aussi émouvant de voir notre Thira en l’air !
Alerte au cafard, on en voit un qui s’échappe d’un pare-battage !
Dernier bain à la piscine avant qu’un taxi ne nous emmène à l’aéroport de Bodrum car Transavia a modifié trois fois notre vol de retour…

Bon vol, direct vers Orly Sud ; Jacques part récupérer la voiture de location à Orly Ouest mais trouve l’aéroport fermé : il est plus de minuit, heureusement il rencontre des hôtesses d’Avis assez sympathiques pour revenir lui donner la voiture !
Arrivée à Verneuil vers une heure du matin ; le réveil sonne à 7 heures pour une nouvelle année scolaire…