Odile et Jacques

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Odile et Jacques

dimanche 12 mai 2013

Du mercredi 1° au vendredi 3 mai : VISITE D’ISTANBUL, L'EPOQUE OTTOMANE et LA VIE DANS LE VIEIL ISTANBUL


L’EPOQUE OTTOMANE

Palais de Topkapi (XV° siècle)

Le Palais de Topkapi servit de résidence aux sultans de la fin du XV° siècle au XIX° siècle ; chacun d’eux l’embellit et l’agrandit en ajoutant un kiosque, une bibliothèque, une mosquée…





On entre par la Porte impériale dans la cour des Janissaires ; ces jeunes esclaves chrétiens convertis à l’Islam, étaient destinés à servir le sultan comme soldat ou même parfois comme grand vizir du sérail.






La Porte du Salut, que seul le sultan pouvait franchir à cheval, mène à la Cour des cérémonies, centre de la vie politique du palais.






On accède ainsi au harem qui ne compte pas moins de 300 pièces, toutes très richement décorées de faïences bleues et vertes. 







Plus de 500 femmes y vivaient : la sultane mère, 6 à 8 favorites qui avaient donné une descendance au sultan, et de nombreuses domestiques.
Les esclaves chrétiennes dansaient devant le sultan qui faisait tomber son mouchoir pour désigner l’élue…
A l’exception du sultan, des princes - qui, dans leur prison dorée, n’avaient pas le droit de regarder les femmes – et des eunuques, aucun homme ne pouvait  pénétrer dans le harem; les eunuques Blancs en surveillaient l’extérieur, tandis que les Noirs totalement émasculés surveillaient l’intérieur.






Cour des eunuques noirs













Faïence de Kütahya












Cour de la sultane mère, la valide












Salon à la cheminée












Faïence d’Iznik













Salle à la fontaine où le sultan accueillait ses favorites ; le bruissement de l’eau servait à couvrir les conversations...






















    Entrée du kiosque de Murat III



















Salon de Murat III : les divans sous un baldaquin encadraient une cheminée de bronze ; en face, une fontaine à trois étages











Volets incrustés de nacre













Bibliothèque d’Ahmet I°











Cour des favorites sur laquelle donnaient leurs appartements






















Après la visite du harem, on pénètre dans la troisième cour, où se tenaient les audiences,






Bibliothèque d’Ahmet III










puis enfin dans la quatrième cour, jardin planté de tulipes, avec vue sur le Bosphore.








Kiosque de Bagdad qui commémore la prise de la ville











Signature














Miniature sur faïence












Le Trésor des sultans, inestimable collection de bijoux et de meubles en or, sertis de diamants, d’émeraudes, de rubis, de turquoises est impressionnant.






Hançer, poignard dont le pommeau décoré d’émeraudes contient une montre













Coran enluminé de Mahmut I°














Mosquée Bleue (XVII° siècle)
ou mosquée Sultanahmet, aux proportions magnifiques fut achevée en 6 ans.





Avec ses six minarets, la mosquée Bleue égalisait celle de La Mecque ; le sultan Ahmet II dut lui offrir un septième minaret, afin de respecter la hiérarchie !











La salle de prière est très lumineuse; le mihrab qui donne la direction de La Mecque et le minbar sont en marbre blanc.












Le dôme central est entouré de 4 demi-coupoles 












Elle est tapissée de mosaïques bleues d’Iznik à décor fleuri d’œillets, tulipes, roses et cyprès.













    Vitrail













De nuit, vue de la terrasse du restaurant Doy Doy











Mosquée Sokollu Mehmet Pasa (XVI° siècle)
construite à la demande de la fille du sultan qui avait épousé le Grand vizir Mehmet Pasa.







A l’heure de la prière












Fontaine aux ablutions









Mosquée Neuve (XVII° siècle)
située près du pont de Galata qui relie l’Europe à l’Asie.







Cour intérieure avec la fontaine aux ablutions ; on voit l’un des deux minarets à triple balcon. 














L’intérieur est décoré de faïences émaillées,













les coupoles sont peintes de motifs géométriques et floraux.










LA VIE DANS LE VIEIL ISTANBUL

Grand Bazar
Le grand bazar est un immense marché couvert où l’on trouve de tout ; malheureusement, peu à peu les artisans ont cédé la place aux boutiques à touristes… On y marchande des poufs en cuir et de douces écharpes en pashmina, mélange de laine et de soie.
Les bâtiments que l’on voit aujourd’hui, ont été reconstruits au XIX° siècle.








Marchand de tapis, noués ou tissés (kilim)












Il y règne une agitation incessante ; livreurs en tous genres et vendeurs de thé insaisissables…












Marchand de tissus aux couleurs chatoyantes











Les han, caravansérails sur la route de la soie, représentent un havre de paix.









Bazar égyptien ou marché aux épices
Il a été reconstruit au siècle dernier mais Génois et Vénitiens y vendaient déjà des épices et des parfums ; on n’y résiste pas !







Marchand d’épices et de fruits secs 










Au fil des rues







Maisons ottomanes aux balcons de bois











Vendeur de bric à brac,













de fruits et légumes, bien alignés,













de maïs grillé.









La nouvelle ville est trépidante avec de nombreux embouteillages; lors de notre séjour, des manifestations contre la vie chère (le litre d’essence est à 2 euros 10).
Malgré tout, nous avons été agréablement surpris : plus de vendeurs de chaussettes « Lacoste »  collants, plus de marchands du temple à la sortie des sites, sauf quelques-uns prêts à déguerpir car la police veille…

Nous avons eu plaisir à revoir Istanbul et avons particulièrement apprécié les mosaïques de l’église Saint Sauveur que nous ne connaissions pas et naturellement le Palais de Topkapi.
Il est  exceptionnel qu’une seule ville réunisse tant de merveilles, témoins de son passé glorieux à la croisée de l’Occident et de l’Orient.









2 commentaires:

  1. si vous avez des voisins de palier, ils pourraient prendre une photo du bateau en pleine navigation
    Bises et bon vent

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  2. C'est pas la peine de repondre tout de suite et d'interrompre une belle navigation de nuit. A demain

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