Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

jeudi 29 juin 2017

Du mercredi 10 mai au mardi 16 mai 2017 : VISITE du CENTRE DE CUBA

Journée d’autopista pour aller vers le centre du pays ; impossible de dépasser le 90, tant l’autoroute est défoncée par les nids de poule ; vélos et carrioles roulent parfois à contresens et les piliers de pont servent d’arrêt d’autobus...
On fait plusieurs stations essence sur une route parallèle avant d’en trouver une qui a de la gasolina 94 réservée aux voitures de location ; les locaux se contentent d’essence avec un indice d’octane de 83 !

PENINSULE DE ZAPATA ET BAIE DES COCHONS


La péninsule de Zapata au sud de Cuba est une région marécageuse, inondée à la saison des pluies, où des crocodiles trouvent refuge.








Accès à la Laguna del Tesoro, une ancienne implantation des Indiens Taïnos.














Retour des pêcheurs dans le petit port de Playa Larga














Plage









Un guide nous emmène dans le Parque Nacional de la Cienega de Zapata, déclaré réserve de la biosphère par l’UNESCO :








Un terrain plat et arboré 















où nichent de nombreux oiseaux 















et où broutent les cochons sauvages.















Arbre vénéré par les adeptes de la Santeria, la religion afro-cubaine 














Perroquet















Pivert rouge















Le pivert















construit son nid à l’abri dans un tronc.















Roucou















Tocororo, l’oiseau national de Cuba au plumage bleu, blanc et rouge














Hibou
















Grand colibri dans son nid, on voit dépasser sa tête et son long bec 















Ani dont la longue queue noire verticale sert de gouvernail 








faucon et bien d’autres encore...

L’après-midi, on longe la Baie des Cochons où des monuments ont été érigés à la mémoire des neuf victimes des bombardements américains ; c’est ici, entre Playa Larga et Playa Giron que 1 400 exilés cubains ont tenté de débarquer en 1960.









Plage rectiligne et eaux turquoise ;















les crabes ont traversé la route à leurs risques et périls, pour aller pondre leurs œufs dans la mer ;






























halte à la Cueva de Los Pesces, une piscine naturelle de 70 mètres de profondeur qui communique avec la mer ;













puis à Caleta Buena, une anse protégée de la houle par une barrière karstique.









Des eaux claires pour ces deux derniers snorkelings de la saison : Barracuda, Girelles, Papillons 4 zié, Papillons pyjamas, Perroquets, Serpentine,








coraux,















Sergents majors et Colas,















et un dernier sourire de Chirurgien.










CIENFUEGOS

La cité s’étend au bord d’une immense baie, quasiment une mer intérieure reliée à la mer des Caraïbes par un passe étroite.
Ferdinand de Jagua a été fondée au début du XIX° siècle, par le Français Louis de Clouet accompagné de familles originaires de Bordeaux et de la Louisiane qui venait d’être cédée aux États-Unis.
La ville, renommée Cienfuegos, s’enrichit du commerce du sucre et se couvre de bâtiments néoclassiques puis de style colonial ou baroque.
La « Perle du Sud » est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pueblo Nuevo, le centre historique
Le cœur de la ville s’organise autour du Parque José Marti,







la statue du héros national côtoie la Glorieta, le kiosque à musique.
















La cathédrale est ornée de vitraux qui viennent de France ; St Jacques et son bâton de pèlerin.

















Le Palacio de Gobernio est plus récent, son dôme sert de repère dans la ville.













Le Palacio Ferrer, style Art nouveau,abrite la maison de la culture ;














répétition de l’orchestre municipal, une très bonne musique afro-cubaine.















Poissons, Pino Varens


















Teatro Tomas Terry










Autour du parc








Avenida 54, une rue piétonne animée en cette veille de fête des mères













Marché artisanal















Hôtel La Union, nous y sommes souvent allés pour nous connecter à internet














Maison coloniale avec de belles grilles de fer forgé















Cienfuegos, peinture murale de Leandro Soto

















El Barbero del Rytmo, un musicien célèbre
















Calèche, le « Transporte Nacional »















Scène de rue, dépeçage d’un cochon !










Punta Gorda, une longue péninsule au Sud du centre historique








On y accède par le Paseo del Prado,















puis par le Malecon qui longe la Bahia de Cienfuegos.












Villa en bois construite par les colons de Louisiane















Le Club nautique et le Palacio Azul










Marché typique







Peu de choses à acheter - fruits et légumes, mais surtout oignons et piments - , mais beaucoup d’animation ; un camion-citerne débite de la bière locale. 








TRINIDAD

En 1514, Diego Velazquez fonda « Santissima Trinidad », Sainte Trinité ; les filons d’or étant vite épuisés, les colons espagnols vont cultiver la canne à sucre et le tabac, et élever du bétail.
Au XVIII° siècle, l’industrie sucrière est florissante, notamment après la chute d’Haïti ; les esclaves arrivent en nombre pour travailler dans les haciendas de la Valle de los Ingenios.
Trinidad s’embellit de maisons basses aux toits de tuiles ; les propriétaires terriens font venir d’Europe du mobilier précieux et des objets d’art, bronzes, horloges, lustres à pendeloques, horloges, porcelaine fine...
Le village semble s’être endormi au milieu du XIX°, touché par la crise sucrière et l’abolition de l’esclavage ; il est resté intact avec ses ruelles mal pavées, ses maisons alignées richement décorées et ses voitures à cheval.

Plaza Mayor







Une petite place bordée de bâtisses élégantes, et décorée de statues, de bancs en fer forgé 














et de lévriers en bronze.















Iglesia de la Santissima Trinidad, retable en bois














La Casa de los Sanchez abrite le musée de l’architecture coloniale : mur en pisé, toits de tuiles, grilles en bois au XVIII° puis en fer forgé au XIX° ;

















boiserie ouvragée au plafond et lustre en cristal de Bohème,

















fenêtre-vitrail,


















heurtoir en bronze,

















azulejos,


















paravent de porte,




















ancêtre du jacuzzi (1920),




















lampe à gaz.















Patio

















Chats de Hidalgo

















Palacio de Ortiz, les balcons sont ornés de fresques florales.














La Casa Padron abrite le petit musée d’archéologie Guamuhaya consacré à la période précolombienne, figure zoomorphe, chauve-souris ;
















la cuisine couverte d’azulejos s’ouvre sur le patio central.








A proximité de la Plaza Mayor
Palacio Cantero








Hall d‘entrée richement décoré















et patio central















Voiture à cheval 














De la tour, on a une vue sur la ville, l’ermitage de N.S. de la Candelaria et la Sierra del Escambray.








Convento San Francisco de Asis











Après avoir servi de poulailler puis d’école, il accueille le Museo de la Lucha contra Bandidos, consacré à la lutte contre les bandits, c’est-à-dire les contre-révolutionnaires ;














de sa tour, vue sur la Plaza Mayor et au loin, la mer.









Au fil des rues...








L’Hostal Lili où nous logeons,















appartient à la famille depuis 102 ans ;














il se situe à la limite d' un quartier plus populaire dont les petites maisons colorées se détachent sur la Sierra del Escambray.












Au XVIII° siècle, les fenêtres sont protégées de barreaux de bois 














et au XIX°, de fer forgé















joliment ouvragés.














Une terrasse bien sympathique













Restaurant Palador La Nueva Era,















salsa et chachacha.















Restaurant Quinze Catorce 1514, une des plus anciennes maisons de la ville













Restaurant Les Conspiradores














Cafe Don Pepe, fontaine















Maison de la musique,














orchestre de salsa.














Restaurant Yesterday















Atelier de peintre















La broderie, un artisanat local















qui habille même les chaises !















L’intérieur des maisons s’offre au regard, éventails.


















Temple Santeria consacré à Yemalla, la déesse de la mer

















Cavaliers















Calèche















Mercedes














Le projet de l’école primaire fait référence à José Marti et à Fidel Castro.













Che Guevara










Valle de los Ingenios
Les champs de canne à sucre ont laissé la place à la culture du manioc et du maïs, aux arbres fruitiers et aux pâturages.
La plantation Manaca Iznaga a conservé la tour qui permettait de détecter au plus vite un départ de feu et de surveiller les esclaves ;








vue sur la maison des maîtres, la Sierra del Escambray














et la campagne environnante.














Moulin à chevaux
















Hacienda Guachinango










LA ROUTE DU RETOUR
nous fait passer par Santa Clara rendue célèbre par l’attaque d’un train blindé par Che Guevara en 1958 ; les Barbuderos s’empareront des munitions et entreront dans La Havane.
Mausolée du Che et sa statue monumentale.
Halte à la marina de Varadero qui semble bien déserte, un seul bateau européen, un allemand.
Nuit à Matanzas et dernier repas de langouste cubaine, chant et guitare pour nous seuls.








Parque de la Libertad,

















statues de José Marti, l’apôtre de l’indépendance, et d’une femme libérée de ses chaînes.














Pharmacie fondée en 1882 par un Français, Ernest Triolet : sur les rayonnages de bois noble s’alignent les bocaux en porcelaine de Limoges ; balance de marbre et de bronze ;













fioles en verre - celle de Cognac est vide ! -, moule à suppositoires ;














laboratoire où se concoctaient les préparations, alambic et chaudron de cuivre ;
















paravent de porte de la maison d’habitation. 












CUBA

Ainsi se termine notre étape cubaine avant le grand retour : en mer, les paysages plats des largos n’offrent pas grand intérêt hormis les poissons tropicaux et les langoustes ; à terre, nous avons beaucoup apprécié le Vieil Havane très vivant, ses belles pierres, sa musique et ses belles Américaines, ainsi que la Vallée de Vinales avec ses magnifiques paysages verdoyants et son mode de vie rural d’un autre temps.
La nourriture est souvent quelconque, surtout dans les grands hôtels ; mieux vaut manger dans les casas particulares qui proposent invariablement du poulet ou du porc à 10 CUC, du poisson à 12 CUC et parfois de la langouste à 15 CUC.
L’accueil y a toujours été chaleureux, par contre, on ne s’est pas risqué à parler politique ; les Cubains semblent résignés, surtout préoccupés à faire la queue devant les magasins à chaque arrivage, ainsi que pour les formalités administratives.
Partout des slogans et des écrits de Fidel appellent à s’unir et à poursuivre la révolution.
La liberté politique et la liberté d’expression ne sont pas encore d’actualité et on a pu constater que l’information étrangère était filtrée.

Pendant notre voyage, nous avons suivi autant que possible l’élection d’Emmanuel Macron et le choix d’ Édouard Philippe qui a ravi nos Havrais ; bonne chance à eux !
On emmène Monique et Patrick à l’aéroport, c’est l’heure pour eux de repartir en France et pour nous de retrouver la mer.
Merci à Patrick pour son aide précieuse dans la préparation de Thira pour son ultime étape et à Monique qui avait organisé notre séjour à terre.

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