Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

vendredi 11 mars 2016

Du mardi 9 février au samedi 13 février 2016 : JOAO PESSOA – ILHA FERNANDO DE NORONHA (250M)

A notre arrivée - c’est une coïncidence ! - , un barbecue réunit tous les bateaux de la marina ; la plupart sont français, certains sont partis depuis plusieurs années et reviennent du Pacifique ; d’autres, comme nous, remontent vers le Nord et les Antilles ; beaucoup sont retraités, hormis une famille avec enfants.


« C’est le Carnaval ! », la Capitainerie de Cabedelo est fermée, on se déplace pour rien mercredi après-midi...






Jeunes cavaliers d’Intermares, entre le rio et la mer ; ils montent à cru et surveillent le troupeau.









Avant de partir, sympathique apéro avec Yves et Christine d’Orionde, qu’on espère revoir à Soure.

J1 : Jeudi 11 février 
A marée haute, on déménage Thira sur une bouée ; Jacques et Patrick sautent dans un taxi afin de faire les formalités à la Capitainerie de bonne heure ; mission accomplie, on appareille à 9 heures avec un petit pincement au cœur ; Joao Pessoa a été une escale agréable qui a permis de nombreuses rencontres ; c’est aussi la dernière marina que nous trouverons avant la Guyane, il va falloir gérer les provisions et surtout l’eau.
On sort du chenal sans problème, pour trouver une mer un peu agitée (bon plein, force 4) ; le vent doit refuser demain, on décide donc de faire cap vers l’Est de l’archipel de Fernando de Noronha, afin de pouvoir abattre ultérieurement.









A midi, on pêche une bonite, et au milieu du repas, un lieu jaune ; on remonte les traînes pour le reste de la journée.









Beau temps pour cette première journée, la houle s’atténue mais Monique est quand même un peu malade...
Nuit étoilée et tranquille ; on a quitté la zone des pêcheurs et il y a peu de cargos en vue.
Le vent faiblit en fin de nuit et refuse (près, force 3, mer belle), on n’avance plus très vite...
Bilan J1 :
117M , pas tout à fait la moitié de la route.
Pas de moteur, sauf 1H30 pour sortir du chenal.
Pêche : une bonite et un lieu jaune.

J2 : Vendredi 12 février
Le vent reste faible toute la journée (force 3, près puis bon plein et à nouveau du près), le ciel se couvre.
Peu d’activité sur le bateau, tout le monde prend le rythme et dort un peu ; Thira aussi se traîne avec sa coque sale, les poissons ne sont pas intéressés par les leurres...







Coucher de soleil










Le soir, on se vote une caïpirinha ; au menu, moqueça de lieu et patates douces, c’est bon.
En début de nuit, le vent remonte légèrement, on commence à abattre prudemment (petit 4, bon plein) ; on avance mieux, le courant de SE doit aussi nous aider un peu.
Un peu de brume mais le ciel se dégage, on repère bien la Croix du Sud ; belle étoile filante, je fais un vœu...
On croise un cargo en milieu de nuit.
Au petit matin, on abat pour mettre le cap au Nord sur Fernando de Noronha, on avance bien (petit 4, travers).
Une belle touche sur la ligne babord (celle d’Antoine), type bonite ou petit thon, qui fait un grand saut en s’échappant... Je soupçonne quand même Patrick de l’avoir un peu aidée ! Bon, c’est vrai, la bonite, on s’en lasse vite...
Bilan J2 :
93M seulement, il nous reste 40M.
Pas de moteur.
Pêche, bredouille.

J3 : Samedi 13 février
Beau temps, bon vent, la mer est belle, on devrait arriver à destination avant le coucher du soleil, avec peut-être l’aide de Volvo, ce qui rechargerait aussi nos batteries.
Vers midi, la traîne se déroule à toute allure, on voit un marlin bleu sauter, épée en l’air, par le travers du bateau ; très vite, il part en arrachant l’hameçon... Quelques regrets, même si on n’était pas suffisamment équipés pour remonter une telle prise.
Moteur pour appuyer les voiles, en début d’après-midi ; l’alarme de charge des batteries se met à sonner . En plus, il y a plein d’huile dans le compartiment moteur, sans doute un bouchon mal refermé ; nettoyage, le moteur redémarre avec quelques ratés, à revoir...







Pêcheur de Fernando









En arrivant dans l’île, le GPS a des vapeurs et nous positionne sur la terre ; il retrouve la raison, le temps de mouiller devant le port Sao Antonio par quinze mètres de fond, à la nuit tombante.








Morro do Pico, le point culminant de l’île est un amer remarquable.









Nuit un peu houleuse qui nous berce gentiment.
Un bateau de guerre vient mouiller à côté de nous, pour manifestement prendre quelques vacances ; plus sympathique, un troupeau de dauphins vient nous rendre visite tous les matins.

C’est bien l’alternateur qui a pris chaud et est en panne ; on le déconnecte et on chargera les batteries avec le groupe électrogène quand ce sera nécessaire.

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