Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

jeudi 7 janvier 2016

Du mardi 22 décembre 2015 au samedi 26 décembre 2015 : NAVIGATION dans LE RIO PARAGUACU : BAHIA MARINA - ILHA MONTE CRISTO - SAO FRANCISCO DO IGUAPE – MARAGOGIPE - ILHA MONTE CRISTO) (25M, 8M, 6M, 8M)

Reprise en main du bateau avec installation provisoire d’un sondeur volant ; on a un peu de mal à le faire fonctionner...
Nouveau petit tour dans la ville haute, grosse averse le soir.

Mercredi : Taxi jusqu’à un Bom Preço pour les courses, car près de la marina, c’est le désert...
Départ un peu tardif en milieu d’après-midi (grand largue, force 5 à 6, on ne met que le génois, mer peu agitée) afin d’explorer cette grande Baie de Tous les Saints dont Salvador garde l’entrée ; environ 20M de large et autant de long, de nombreuses îles, un rio qui s’y jette, bref, un plan d’eau idéal pour naviguer.

On dépasse l’île d’Itaparica, un beau mouillage où il n’est plus conseillé de s’arrêter pour des raisons de sécurité ; le vent faiblit, courant contraire, moteur pour entrer dans le Rio Paraguaçu au fond de la baie (système de balisage américain, rouge à tribord et vert à babord) mais le mouillage derrière la pointe de l’entrée nous semble peu abrité ; on remonte le rio sur 2 miles pour mouiller de nuit sous l’île Monte Cristo, près de l’îlot do Arromba. Nuit très tranquille.







Ilha Monte Cristo, la mangrove










Jeudi 24 décembre : Averse ce matin, mais le soleil revient.
Remontée du Rio Paraguaçu au moteur ; rives boisées, quelques plages, rares habitations sur pilotis ; on dépasse l’ilha do Frances et le monastère Sao Antonio.
Ensuite la zone n’est plus cartographiée, mais d’autres ont repéré le chemin par des waypoints et, depuis trois mois, Jacques a prévu de fêter Noël dans une Pousada de Santiago do Iguape.
Navigation au milieu du chenal non balisé en évitant les bancs de sable ; l’eau est très trouble mais par chance, notre sondeur semble fonctionner.






Les pêcheurs avec leur pirogue effilée creusée dans un tronc d’arbre, remontent leurs filets.








Boum, on s’arrête sur un banc de sable vaseux (le sondeur est passé brutalement de 7 mètres à 2,3 mètres, notre tirant-d’eau), marche arrière à fond, impossible de se dégager... Le bateau gîte poussé par le courant de la marée montante et par le vent qui forcit (force 5 à 6) ; on jette une ancre à l’arrière et un des pêcheurs nous la porte un peu plus loin en nous disant d’attendre que l’eau monte... Au bout d’une bonne heure - en tout cas, elle paraît bien longue - , la quille se dégage, on rebrousse chemin et on va mouiller à Sao Francisco do Iguape, près du monastère ; on retourne ensuite en annexe chercher le mouillage qu’on avait oringué.
A terre, rien qui nous inspire, pas de restaurant, des sonos à fond, on ne trouve pas non plus de crevettes à acheter aux pêcheurs...
Retour sur Thira, on réussit à avoir les enfants sur Skype et on improvise un petit réveillon autour de notre sapin clignotant : apéro, civet de lamproie et spaghetti, gâteau de figues séchées aux amandes et turron d’Alicante ; le tout est arrosé de muscadet de la Haye-Fouassière et on trinque à la nouvelle installation de Françoise et Jean-Paul !
Joyeux Noël à tous !

Vendredi 25 décembre : Un peu de bricolage ce matin avant d’appareiller ; retour vers l’ilha do Frances que l’on contourne et remontée prudente vers Maragogipe, en se laissant porter par le courant ; on mouille juste après l’embarcadère, à côté d’un voilier qui semble hiverner ici.







Barques de pêche, à marée haute









Le bout du débarcadère est le lieu de prédilection de la jeunesse de la petite ville : chahuts, plongeons, pétarades de mobylette et musique ; on y laisse notre annexe pour explorer le village : illuminations de Noël, crèche géante et traîneau du Père Noël sur lequel se font photographier les enfants.









Igreja Matriz












On ne trouve pas le restau escompté et on finit par acheter les crevettes du rio qui sont fumées, un peu desséchées...
 
Samedi : Samedi matin, c’est le jour du marché à Maragogipe, on y achète des fruits de mer indéterminés.






Les paysans viennent avec leur cheval ou leur âne vendre leur production.













Quelques maisons anciennes retapées










On redescend ensuite le rio contre le courant, jusque l’ilha Monte Cristo où l’on mouille à nouveau pour passer la nuit.

Depuis trois jours, dans la Rio Paraguaçu relativement abrité du vent, il fait une chaleur étouffante...
Une navigation au moteur inhabituelle, avec des terres tout autour du bateau ; les fleuves tropicaux ont des eaux très troubles et certaines zones ne sont pas cartographiées ; cela nécessite une attention constante, faute de quoi on risque l’échouage, comme on en a malheureusement fait l’expérience...

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