Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

dimanche 17 janvier 2016

Du jeudi 31 décembre 2015 au dimanche 10 janvier 2016 : MORRO DE SAO PAULO – IATE CLUB DA BAHIA - SALVADOR DE BAHIA – ILHA ITAPARICA

Jeudi 31 décembre 2015 
Retour vers la baie de Tous les Saints pour passer le réveillon du Nouvel An à terre ; près puis bon plein (force 3 à 5), on enroule un peu de génois à l’arrivée.






A côté des immeubles de Barra, une petite église à deux clochers. 









On mouille  devant le Iate Club da Bahia, tout à l’entrée de la baie ; on tente de débarquer pour trouver un restaurant ; une grande réception se prépare mais on se fait refouler, faute de carton d’invitation...
On retourne au bateau réveillonner tous les deux : champagne, civet de sanglier, haricots verts, purée de potiron et crème brûlée ; finalement c’est peut-être meilleur !






Réveillés à minuit  par les feux d’artifice, on est aux premières loges :









Bonne année à tous !

Vendredi 1° janvier 2016
On déménage, bien décidés à débarquer et à trouver un bon restaurant.




Une procession maritime de bateaux pavoisés emmène la statue de N.S. dos Navigantes vers Barra ; les « filles de saints » jettent roses et cadeaux à Yemanja, déesse de la mer, assimilée à la Vierge.







Le Terminal Nautico da Bahia ne répond pas à la VHF et le mouillage est encombré de corps-morts ; on retourne mouiller à l’entrée de la Bahia Marina.
Débarquement à la rame sur une petite plage, près de la Capitainerie du Port ; le garde armé nous envoie trois officiels de la Marine, en uniforme blanc ; la cheftaine nous explique que c’est interdit de laisser l’annexe et de débarquer ici... On finit par aller en annexe dans Bahia Marina, mais il faut encore passer le sas de sortie ; conduits au bureau de la marina, on retrouve notre copine franco-brésilienne qui nous laisse enfin passer ! On a trouvé ici des Brésiliens très tatillons avec le règlement et pas très accueillants...

Montée au Pelourinho qui se remet des festivités de la veille, odeur de bière désagréable, beaucoup dorment et cuvent par terre...
La plupart des restaurants sont fermés, on déniche enfin Maria Mata Mouro installé dans une vieille demeure du XVII° siècle : tartinades locales, bonne moqueca de poissons et fruits de mer (cuisinés dans une sauce au lait de coco bien relevée), riz et manioc, gâteau au chocolat poivré pour Jacques, mi-cuit au chocolat et sorbet à l’ananas pour moi ; le tout est arrosé d’un vin blanc chilien bien agréable !
On redescend sur le bord de mer ; depuis une semaine, la zone est protégée de palissades afin d’éviter les débordements ; très importante présence policière et multiples vendeurs agréés de boissons et sandwiches.
On a la chance d’assister à une prestation d’Olodum, un groupe anti-raciste né dans le Pelourinho ; il est chargé de promouvoir la culture afro-brésilienne par la musique , la danse et le théâtre ; ambiance garantie, la foule se trémousse dès la première note de musique !






Chant, danse, percussions
















et exercice d’équilibre au tambour !












Retour au bateau à la tombée de la nuit, on profite encore des chants.

Samedi 
Départ pour quelques jours dans la baie de Tous les Saints, en attendant l’arrivée de nos prochains équipiers mardi soir ; il fait très beau et très chaud depuis une semaine ; peu de vent, on navigue au moteur vers le chenal, qu’empruntent aussi les pétroliers qui vont à la raffinerie de l’ilha Madre de Deus, au Nord de la baie.







Église de l’ilha Dos Frades, l’île des Deux Frères.








On fait le tour de l’ilha Bom Jesus pour aller mouiller ; un instant de panique car il est difficile de se repérer entre les multiples îlots et bancs de sable... Au moins dix voiliers au mouillage, essentiellement brésiliens.






L’endroit est magnifique, mangrove, plages et cocotiers.










On tente de nettoyer la coque qui, après un mois passé dans les eaux tropicales chaudes, est couverte de petits coquillages blancs et d’algues vertes au niveau de la ligne de flottaison ; travail rendu difficile par le vent qui s’est levé et surtout par le courant, il faudra recommencer...

Dimanche 
Un ibis rouge vole près du bateau, magnifique !
Débarquement un peu compliqué sur l’ilha Bom Jesus ; village de pêcheurs assez quelconque, pas de restaurant ouvert.





Près du débarcadère, de beaux flamboyants ombragent les quais ; les gens viennent y jouer aux cartes ou amènent leurs provisions pour manger. 


Lundi 
Un gros orage à l’heure du petit-déjeuner, on coupe toutes les batteries ; une rafale couche le bateau, le beurre et la confiture atterrissent sur les coussins ; dehors, les attaches du bimini lâchent et l’annexe vole dans les haubans...
On attend la fin de la pluie pour partir et s’amarrer dans Bahia Marina.
Nouvel orage, moins violent que celui de ce matin.

Mardi 
Rangement et ménage ; on fait nettoyer la coque par Roberto.
La messe du mardi soir à N.S. do Rosario est riche en symboles syncrétiques, difficiles à interpréter pour nous : ambiance recueillie mais très joyeuse, ponctuée de chants et de danses, d’acclamations, d’invocations et d’applaudissements...




En tête de la procession, une vieille femme, suivie de porteurs d’offrandes, paniers de pains et de fruits qui seront distribués à la fin de la messe ; 














lâcher de ballons !









Avec un rameau, le prêtre jubilatoire nous arrose copieusement, d’eau bénite.
Repas au Jardim dos Delicios.
Après 24 heures de voyage, Laure et Claude d’A Tom, arrivent le soir, sous la pluie battante... On est bien contents de les revoir.

Mercredi 
Courses au shopping Barra et installation du robinet, on a enfin de l’eau, et même chaude pour la vaisselle, un luxe !




Au Mercado Modelo, démonstration de Capoeira, un art martial apporté par les esclaves originaires d’Angola ; beauté du geste – les coups ne sont pas portés – et accompagnement musical.








Dans le Pelourinho, soirée pour admirer le Balé folclorico da Bahia, époustouflant de couleurs et de vivacité ; folklore bahianais et danses du Candomblé, la religion africo-brésilienne :








Le Panthéon des orixas, les dieux africains ; ici, Oxum, déesse des rivières et des lacs











Les pêcheurs et leurs femmes remercient Yemanja, la déesse de la mer et lui demandent protection.










Samba de Roda, une danse très enjouée ; danse acrobatique des esclaves noirs et beauté des Bahianaises qui font tournoyer leurs jupons.  







Jeudi 
Bricolages et déjeuner au restaurant au kilo du SENAC, l’école hôtelière.

Vendredi 
Marché Sao Joaquim, un marché très typique, dans des conditions d’hygiène déplorables : fruits et légumes, viande, poissons, mais aussi artisanat ; on achète un panier en osier pour aérer et mieux conserver nos fruits et légumes sur le bateau. 






Ecorces et herbes servant vraisemblablement à faire des décoctions













Les crevettes de la baie sont séchées ou fumées.










La farine Copioba est la fleur de farine de manioc produite dans l’état de Bahia ; elle est sautée dans l’huile pour préparer la farofa et constitue la base de l’alimentation.











Au coucher du soleil à Rio Vermelho,  












Churrascaria Fogo de Chao, on se régale avec du bœuf Angus, picanha, filet mignon et côte... Merci à Vanille pour l’adresse !














On en profite pour acheter à Dinha, ses acarajés aux crevettes.











Samedi 
On quitte la marina pour Ilha Itaparica ; un bon grain en route, on enroule le génois puis on affale la grand-voile ; mouillage avant la marina, le vent s’est calmé mais la pluie reprend, sieste.







Igreja Sao Lourenço










Dimanche 
Le temps est pluvieux, on débarque en annexe à la marina d’Itaparica, près de laquelle il y a une fontaine d’eau potable.








Village de pêcheurs et résidences secondaires des Salvadoriens fortunés 












Sagement assis , en attendant la fin de l’averse !











La pointe Nord, à marée basse est bordée de cytises.













Manguier






 

Saut de puce pour mouiller à Ilha Bom Jesus.

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