Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

samedi 5 décembre 2015

Du samedi 14 novembre au mardi 17 novembre 2015 : PORTO DO MAIO (MAIO) – PRAIA (SANTIAGO) (23M) et VISITE de SANTIAGO

Début de navigation tranquille (vent arrière, force 3, mer belle), temps nuageux, quelques éclaircies mais quelques gouttes aussi ; le vent monte l’après-midi (grand largue, force 5, mer peu agitée), on file vers Santiago.
La digue du port a été prolongée ; on mouille près du port des pêcheurs, trois autres voiliers dont un tourdumondiste polonais en solitaire. Il y a un petit quai près de la station essence, il sera facile d’y débarquer.
Temps gris, on annonce du vent mais le mouillage est bien abrité.
Jorge vient nous proposer ses services, notamment de garde d’annexe et de bateau pour 10 euros par jour (c‘est l’inflation galopante par rapport aux autres îles) et nous conseille d’être vigilants la nuit ; ceci ajouté à la mauvaise réputation de Praia, nous conduit à fermer les coffres, cadenasser le moteur d’annexe, rentrer les moulinets, mettre les portes, cacher les ordinateurs et ne dormir que d’une seule oreille... On a même hésité à mettre l’alarme !
On négocie aussi avec lui le nettoyage de la coque pour 30 euros ; le travail est correct, cela améliorera notre glisse. On lui paie la garde du bateau, mais, comme on pouvait le craindre, il n’est pas là le lendemain ; un petit gamin sympathique nous explique que Jorge est un « grand bandit »...

SANTIAGO, l’île la plus grande du Cap-Vert, est marquée par son histoire coloniale : arrivée des Portugais, commerce du bois, de la canne à sucre et des pagnes de coton, échangés en Afrique contre des esclaves qui travailleront dans les plantations ou seront acheminés vers le Brésil. 

Praia est la capitale du Cap-Vert ; actuellement, un quart de la population y vit, moins métissée qu’ailleurs, plus africaine que portugaise ; une population inactive s’entasse dans les quartiers périphériques, augmentant le climat d’insécurité.

Partout, de nombreuses maisons inachevées, parfois murées ; ce sont celles que la diaspora fait construire en vue de son retour au pays.
Jorge nous chaperonne dans le quartier du Platô, sur la hauteur ; c’est le quartier commerçant avec le palais présidentiel, pas très touristique et peu animé en ce dimanche hormis quelques marchands ambulants et cireurs de chaussures ; par contre l’église semble pleine.
Petites courses au supermarché mais pas de café avec WiFi et impossible de recharger notre clé 3G. L’iridium ne fonctionne pas non plus en raison de la couverture nuageuse...

Le lendemain, la ville est plus animée et malgré une présence policière, on se fait accoster plusieurs fois. 






Assises dans la rue, les femmes vendent de tout, poissons, récoltes, vêtements...















Un exercice d’équilibre qui semble très facile.

















Restaurant Quintal da Musica, un hommage aux musiciens du Cap-Vert











Tour de Santiago
Les formalités à la Police Maritime prennent du temps, il ne nous reste que quelques heures pour visiter l’île.






Elle est montagneuse avec de profondes vallées fertiles et verdoyantes, mais le temps est brumeux.












Assomada, un marché typique de fruits, légumes 












et même volailles ;













à l’heure du repas, beaucoup de lycéens dans la rue.














Eglise de Boa Entrada










La côte Est est très découpée,







petites criques de sable noir,













un paysage presque breton.














Pics volcaniques












Les femmes participent au travail des champs et transportent tout sur la tête, fourrage, 














canne à sucre

















et vêtements qu’elles vendent souvent devant leur maison.











Joël nous a rejoints pour la traversée avec dans ses bagages, un sondeur (à mettre en réserve car le notre fonctionne à nouveau après nettoyage des cosses), le fil d’accélération du moteur que l’on remplace aussitôt et une bouteille de Champagne pour fêter le passage de l’équateur !

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