Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

samedi 27 mai 2023

Dimanche 21 mai et lundi 22 mai 2023 : SALERNE – LIPARI (ÎLES EOLIENNES, SICILE) (140M) et VISITE de LIPARI

 Dimanche

Départ de bon matin vers les îles Eoliennes, au Nord de la Sicile. Le mythe veut que ces îles volcaniques soient la demeure d’Eole, dieu des vents.

L’objectif est d’arriver au Stromboli de nuit, donc de maintenir une moyenne de 5,5 nœuds.

Le vent se lève brutalement, on prend un ris (travers, force 4 à 5 avec rafales à 6, mer peu agitée à agitée), on avance assez bien.

Le courant d’un demi-nœud, contraire le matin devient favorable en milieu d’après-midi ; il est vraisemblablement lié à celui du détroit de Messine.

Eclaircies pour nous, nuages et pluie sur la côte italienne.

Le vent faiblit à la sortie du golfe de Salerne, on largue le ris puis on met le moteur ; on est ballotés par la houle toute la journée.

Un ferry nous dépasse de près ; à l’heure du diner, deux hirondelles viennent batifoler hardiment.

Lundi

Au loin, « le phare de la Méditerranée » nous guide ; on arrive au Stromboli vers trois heures du matin, quelques belles éruptions mais la nuit est brumeuse.





Eruption de lapillis incandescents avec coulée de lave, la Sciara del Fuoco









Stromboli au soleil levant






On passe Panarea avant d’arriver à Lipari.




Mouillage dans la baie de Porticello devant les anciennes carrières de pierre ponce ; les scories se sont amoncelées, créant les Splagge Bianche.





Une multitude de méduses marrons, Joël se trempe mais renonce à la baignade.

Plein de fuel et amarrage dans le port de Lipari-Pignataro (70 euros) ; bon accueil, pas de service hormis une navette vers la ville.

Bien contents d’être enfin arrivés dans les Eoliennes, au Nord de la Sicile. Temps nuageux et frais, petite pluie le matin mais soleil l’après-midi. On peut enfin sortir T-shirts et bermudas.

Alors qu’on espérait faire la route en quatre jours et trois nuits (475M en route directe par les Bouches de Bonifacio), la météo nous a contraints à rallonger la route, neuf jours dont deux à terre, et quatre nuits de navigation (près de 600M). Deux fois plus de moteur que de voile...

LIPARI

La plus grande des îles Eoliennes est peuplée depuis l’Antiquité.




La citadelle, construite sur une ancienne acropole grecque, a été fortifiée par les Espagnols.






Ruelle de la vieille ville







Plafond peint de la cathédrale San Bartolomeo, patron des Eoliennes





Museo Archeologico Eoliano

Les nécropoles de l’âge de bronze (14e–12s. av. J.-C.) et surtout celles de l’époque grecque et romaine (6e–4e s. av. J.-C.), ont livré une multitude d’objets funéraires.




Reconstitution de la nécropole de l’âge de bronze de Milazzo : les urnes sont recouvertes d’une écuelle








Poterie








Reconstitution de la nécropole grecque et romaine de Lipari






Cratères à figures rouges :





Deux jeunes hommes à cheval font la course







 




Une acrobate nue s’exhibe devant Dionysos







D’attachantes petites figurines en terre cuite représentent des scènes de la vie quotidienne :





Une femme broie du grain dans un mortier sur lequel est assis un chat











Une autre, assise sur sa monture










Le bain du bébé








et son biberon en forme de souris.






Le culte de Dionysos, dieu de la vigne mais aussi du théâtre, explique la présence de statuettes d’acteurs et de masques :





Comédienne










Silène jouant de la musique ; ce satyre est le père adoptif de Dionysos






 



Satyre











Masque de la tragédie










Masque du drame satyrique










Tête de femme à la coiffure soignée







Bijoux :





Couronne de laurier en or







Boucles d’oreille







Objets divers




Statuettes, petits vases décorés trouvés dans une tombe








Nombreuses lampes à huile en terre cuite avec toutes un motif différent









Amphores découvertes dans une épave








Tour de Lipari




Après les carrières de pierre ponce de Porticello






on voit une belle coulée d’obsidienne, roche volcanique dure, vitrifiée et noire.




Carrières de kaolin ; les Grecs l’utilisaient pour fabriquer des vases.







Paysage tourmenté







A l’Ouest, belle vue sur Vulcano et les Faraglioni de Lipari







L’agave fleurit avant de mourir








De l’observatoire, magnifique vue sur Vulcano et son Grand Cratère.







Marguerites dorées







Le coup de vent d’Est et la mer de ces derniers jours ont couvert la route du bord de mer, de sable noir et de galets.

En Sicile, l’Etna s’est remis à cracher, la pluie et les cendres ont créé des torrents de boue. L’aéroport de Catane est fermé.

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