Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

vendredi 17 février 2017

Du jeudi 9 février au vendredi 17 février 2017 : ILE FOURCHUE (SAINT BARTHELEMY) – MARIGOT – GRAND CASE – ILE TINTAMARRE – GRAND CASE – MARIGOT (SAINT MARTIN) (22M, 3M, 8M, 5M et 3M) et VISITE DE ST MARTIN

Route vers St Martin (vent arrière, force 5, un ris, mer agitée), on fait de la balançoire mais le dessal fonctionne ; on contourne l’île pour arriver dans la Baie de Marigot, un immense mouillage de sable peu profond ; cela fait plaisir d’avoir toute la place pour jeter l’ancre, mais il y a des inconvénients, on est loin d’être seuls et les bateaux à moteur traversent la baie à toute vitesse en créant une houle désagréable...
D’un côté de la baie, à l’entrée de la lagune, le shipchandler Ile Marine où on fait gratuitement la clairance ; Jacques y dépose le répétiteur de vent dont l’aiguille se bloque, mais il faut attendre lundi pour que Raymarine France accepte l’échange ; de l’autre côté, la Marina Fort Louis qui n’a pas de place mais une bonne laverie (le linge s’est accumulé depuis six semaines !) et qui permet d’accéder à la ville ; on se balade donc beaucoup en annexe - qui heureusement semble réparée -  mais quand le vent souffle, on arrive trempés...
Plein d’eau et de carburant ; on termine le nettoyage du teck en l’éclaircissant à l’acide oxalique, avant de passer deux couches de SEMCO, un produit protecteur selon la recette de Ian et Patricia de Jackson Smith.

Mouillage à Grand Case, un petit requin rôde autour du bateau ; le village est très animé le soir, restaurants gastronomiques à langoustes, petits lolos de cuisine créole et nombreuses boutiques. Par contre, le PMT du Rocher Créole ne mérite pas le détour...

Jeudi, on contourne St Martin par le Nord, pour passer la journée au mouillage de l’îlet Pinel ; une frayeur en arrivant, 5 mètres au sondeur là où on aurait dû en avoir 15 ; le mouillage étant un peu délicat et houleux, on décide d’aller plutôt mouiller sous l’île Tintamarre classée en réserve naturelle, tortue dans le mouillage mais rien à voir au PMT ; retour à Grand Case le soir.

Peu de vent depuis quelques jours, il fait beaucoup plus chaud mais les nuits restent fraîches.

SAINT MARTIN
L’île était peuplée par les Arawaks puis par les Caraïbes avant d’être « découverte » par Christophe Colomb le 11 novembre 1493, jour de la Saint Martin. Après les Espagnols, les Hollandais et les Français venus de St Christophe l’occupèrent ; en 1648, l’île fut partagée en deux : au Nord, St Martin la française et au Sud, Sint Maarten la néerlandaise.
L’île a vécu de la canne à sucre, du coton, de l’indigo et des marais salants, et depuis peu du tourisme, en particulier côté hollandais.
Peu de colons français sont restés après l’abolition de l’esclavage, St Martin s’est davantage peuplée d’Anglo-Saxons.
D’abord rattachée à la Guadeloupe, elle est devenue une Collectivité d’Outre-Mer.

Marigot
Marigot est un port franc et les boutiques de mode ou de produits de luxe prolifèrent mais la ville manque de charme ; elle est mal entretenue et les abords du port sont sales. Le marché est décevant, beaucoup de fripes et bricoles, quelques légumes et épices ; au marché aux poissons, deux Anges qu’on n’a pas envie de manger, quelques langoustes à 30 euros le kilo et des vivaneaux qui ne sont plus à vendre... Les gens sont soit charmants (la plupart du temps), soit franchement désagréables, surtout quand on leur parle en Français.
Un point positif, Marigot vaut quand même mieux que Philipsburg avec ses casinos !



Du Fort Louis, construit en 1789 pour se protéger des attaques anglaises, on a une belle vue sur la Baie de Marigot, le lagon puis la mer.








West Indies Mall, désert en absence de ferry















Le kiosque du Marché















Marché aux épices et rhums arrangés















Ancienne case créole, très colorée, occupée par le coiffeur













Galerie Antoine Chapon, de belles aquarelles et un artisanat de qualité

















Laurelle’s Frock de Sir Roland Richardson (2009)














Tour de l’île







A Grand Case, le Calmos Café, une adresse de Cécile ;















à marée haute, les tables ont les pieds dans l’eau !
















Dollar des Sables, ce coquillage de la famille des oursins a été trempé dans un bain d’argent pour en faire un joli pendentif.














Îlet Pinel
















Île Tintamarre, plate et aride
















Étang aux Poissons, au loin, St Barth
















Iguane très habile pour grimper aux arbres


















Côté hollandais, Great Bay Salt Pond, un ancien marais salant où les oiseaux migrateurs font étape.









St Martin n’a pas le même charme que St Barth mais les mouillages sont meilleurs ; c’est notre dernière étape française avant la métropole, aussi fait-on le plein de fromages, de saucissons et de bon pain, produits qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

La marina refuse de faire nos formalités de départ ; on évite d’aller au port qui veut nous faire payer le mouillage dans la baie ; saut en annexe chez le ship, ce qui nous permet aussi de régler le problème d’alimentation en essence du moteur par la nourrice. 

1 commentaire:

  1. Belle aventure qui ne semble pas toujours simple ...Vous rendez bien ,par votre récit ,la diversité des petites îles de l'est Caraïbes.A très bientôt,au plaisir de vous revoir......Avec toute notre affection Monique et Patrick

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