Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

jeudi 15 octobre 2015

Du 3 octobre au 11 octobre 2015 : LAS PALMAS (GRAN CANARIA) – BAHIA DE ANTEQUERA - SANTA CRUZ DE TENERIFE – BAHIA DE ANTEQUERA (TENERIFE) (49 M, 8M et 8M)

Début de navigation tranquille pour se remettre dans le bain (grand largue, force 4 à 6) ; on contourne l’isthme de Las Palmas, beau temps mais la côte Nord est dans la brume ; on fait route vers l’île de Tenerife, le vent tombe pendant quelques heures, puis tourne au près (force 3 à 4) ; visite de dauphins, l’un d’eux fait un magnifique saut juste devant le bateau, et peut-être de globicéphales .
Philippe assure la première pêche de la saison avec deux petites bonites.

Le dessalinisateur ne fuit plus ; il s’arrête au bout de deux heures, puis repart après un peu de repos....




Mouillage à Bahia de Antaquera : paysage montagneux très sauvage et plage de sable noir ; aucun accès par la terre, mais beaucoup de youyous s’y installent  le dimanche.








Baignade, on se rend compte que l’anode du sail-drive brandigole ; on reste une nuit de plus pour réparer.
Amarrage le lendemain à la Marina de Santa Cruz de Tenerife (bon accueil en français, 23 euros par nuit, laverie, douches assez luxueuses, mais parking en travaux : en attendant une passerelle, il n’y a pas d’accès direct entre la marina et la ville...) ; il fait très chaud depuis quelques jours, beaucoup plus qu’en juillet.

TENERIFE est la plus grande île des Canaries ; elle est dominée par le Pico del Teide, « la Montagne enneigée » des Guanches (3 718 mètres).
Mieux armés, ils résistèrent plus longtemps aux envahisseurs espagnols et portugais, mais quand  Alonso Fernandes de Lugo s’installe dans l’île, les Guanches sont décimés...
L’île a prospéré grâce à la culture de la canne à sucre, puis de la vigne ; de nos jours, elle est grande productrice de bananes, la meilleure étant la « petite naine », plus petite et plus sucrée, uniquement destinée à l’Espagne.

LE NORD
Santa Cruz de Tenerife
Capitale de l’île et des Canaries occidentales, elle a longtemps rivalisé avec Las Palmas. Pas grand intérêt mais très vivante ; aux abords du barranco de Santos, restaurant dans une petite rue où répètent plusieurs associations musicales. 







Iglesia Nuestra Senora de la Conception













Mercado de Nuestra Senora de Africa, un marché bien achalandé, très animé le matin








San Cristobal de La Laguna
Fondée par Fernandès de Lugo près d’une lagune, l’ancienne capitale de Tenerife  devint florissante, comme en témoignent ces belles demeures des XVII° et XVIII° siècles (la ville est inscrite au Patrimoine mondial de l’Humanité) : maisons canariennes dont les murs sont chaulés de couleurs vives, balcons de bois et fenêtres à guillotine ; du patio intérieur arboré, un escalier mène à une galerie de bois où se distribuent les chambres.







Maisons colorées de la rue San Augustin 













 Casa Alvarado Bracamonte : elle fut  occupée par les Capitaines des Canaries.














Casa del Corregidor, portail plateresque















Couvent Santa Catalina de Siena












Campanile de l’église Nuestra Senora de la Conception ; au premier plan, un araucaria.













Couvent San Augustin ; au centre, un jeune dragonnier.














Antiguo Hospital de Nuestra Senora de los Dolores














Casa Salazar ; le patio est orné de sculptures modernes, « l’Arbre de vie ».












Palatio de Lercaro, détail de la galerie de bois ; il abrite un intéressant musée de l’histoire de Tenerife. 









Las Montanas de Anaga
A la pointe Nord, les paysages montagneux volcaniques de l’Anaga sont magnifiques, tourmentés et très verts ; ils sont couverts de laurisilva, la forêt primaire de lauriers et de bruyères arborescentes.






Au mirador Cruz del Carmen,














on emprunte un petit sentier à travers la forêt de Las Mercedes.












Mirador Pico del Inglès













Plantes parasites













Des liserons d’un joli bleu tapissent les murailles.











Près de Taganana, Roque de Las Bodegas était autrefois un port actif pour l’exportation du vin ;












plage de sable noir ;













Roques de Anaga.














Petite rando vers le village de Chamorga ; végétation méditerranéenne avec de nombreux figuiers de Barbarie ;












la petite chapelle est toute pimpante ; bébé dragonnier.












Playa de Las Teresitas, plantée de palmiers ; le sable blanc a été apporté du Sahara ! 








LE CENTRE : LE TEIDE
La Carretera dorsal
Au fur et à mesure que la route des crêtes monte vers le Teide, la végétation se raréfie.






Mirador Chipègue avec vue sur le Teide et l’île de La Palma












Le traçage de la route a mis en évidence la superposition des couches volcaniques.













A côté de l’Observatoire, des terrils ? 










Parc National de Las Canadas del Teide
La route traverse une immense caldeira de 17 km de diamètre, le Circo de Las Canadas ; au milieu, émerge le cône du Pico del Teide (3718 mètres, le plus haut sommet d’Espagne) ; la dernière éruption date de la fin du XVIII° siècle, il persiste quelques fumerolles au sommet avec une odeur soufrée.
L’obsidienne noire, d’une grande densité contraste avec la pierre ponce beaucoup plus claire ; on observe aussi une grande palette de couleurs en fonction de la composition en manganèse et en fer de la lave.







Le Teide coiffé de nuages, 













dans toute sa splendeur.













Minas de San José, un paysage d’une autre planète ?









On emprunte le téléphérique qui mène au Teide, d’où l’on domine la Caldeira :







Tabonal Negro et Montana Blanca ; 













champs de lave et concrétions rocheuses ;













le Pico Viejo, plus ancien.










On redescend ensuite dans la Caldeira :







Une grande variété de couleurs,













los Roques,













los Azulejos dont la couleur verte est due à la présence d’hydrate de fer,












Zapato de la Reina, le soulier de la Reine, un rocher percé,












Boca Tauce.









Au fur et à mesure que l’on descend, la végétation reprend ses droits : mousses et lichens,







petites touffes arbustives













et enfin pins canariens. 












La pinède de la forêt Corona entoure le Teide d’une couronne.










Nuit à Viraflor, le plus haut village de Tenerife : Pension German (40 euros, confort simple mais suffisant) et repas canarien à El Sombrerito (lapin en sauce avec papas, puchero dont la viande et les légumes sont cuits à l’étouffée, fromage au gofio, sans oublier le pain garni de mojo verde et de mojo picon).

LA COTE NORD
El Macizo del Teno, à la pointe Ouest






Los Gigantes, les falaises de l’Acantilado plongent dans la mer













Santiago del Teide













Une route en lacets traverse ce massif montagneux aride












Barranco de Masca













Mirador de Baracan : au fond, La Gomera ;













vigne.












Punta de Teno, une autre vue sur les falaises de l’Acantilado ;













la mer se brise sur le plateau rocheux.










Garachico






Garachico était le principal port de Tenerife avant d’être détruit par une coulée de lave.













Eglise Santa Ana

















Balcon du couvent San Francisco
















Fenêtre canarienne : les volets s’ouvrent vers l’intérieur.










Puerto de la Cruz, l’ancien « Port de la Croix » de La Orotava








El Charco 














et la Casa de la Aduana











« El lago Martianez », un espace aménagé par César Manrique qui pallie l’absence de plage ; on reconnait son empreinte aux murs chaulés qui contrastent avec le basalte noir et à la mise en valeur de la végétation.








Jardin Botanique, bien entretenu, de belles essences tropicales :









Ficus macrophylla aux racines aériennes












Gingembre Papillon

















Oiseau du Paradis














Ficus aux racines tourmentées












Frangipanier















Nénuphar















Orchidée

















Ce ficus héberge















de nombreuses plantes épiphytes.













Perroquet, un hôte du Jardin Botanique









La Orotava, la vieille ville est très jolie mais peine à se laisser découvrir...





Casa Lercaro ou Ponte Fonte : bon restaurant (aumônières à la crevette, poulpe, très bons desserts) dans un cadre superbe.













Casa de los Balcones,












artisanat et petit musée













Un joli balcon












De la Plaza del Ayuntamiento, on voit le dôme et les clochers de l’Eglise Nuestra Senora de la Conception.









Nombreuses bananeraies dans la vallée.

On retourne au mouillage de Bahia de Antaquera pour notre dernière nuit.

Le Teide domine incontestablement l’île de Tenerife ; nous avons aussi beaucoup aimé la vieille ville de La Laguna, ses demeures nobles et ses églises.
Par contre, l’île, très construite, offre peu de petits villages de montagne typiques comme on a pu en voir à Lanzarote et à Gran Canaria.



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