Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

jeudi 13 août 2015

Du mercredi 8 au vendredi 10 juillet 2015 : QUINTA DO LORDE (MADERE, PORTUGAL) – PLAYA FRANCESCA et CALETA DEL SEBO (GRACIOSA, ILES CANARIES - ESPAGNE) (292M)

Mercredi : fenêtre météo jusque vendredi soir, le vent devrait faiblir.
Départ vers Les Canaries, notre deuxième étape en Atlantique, on prend un ris (travers force 4) mais le vent forcit (force 6).
En arrivant aux Ilhas Desertas, coiffées d’un nuage blanc, une troupe de dauphins nous offre un festival de sauts (5 en même temps), couplé à un ballet aérien d’oiseaux de mer, absolument fantastique !
On avait prévu de prendre un deuxième ris, à l’abri mais près de la côte, mais le vent se renforce (force 7, rafales à 8) ; on s’éloigne pour affaler la voile et continuer avec seulement le génois.
Pas d’escale donc aux Désertes, comme nous l’avions prévu ni dans Ilhas Selvagens, les îles Sauvages ; ces îles sont des mouillages de beau temps et forment une réserve naturelle, notamment pour la protection des oiseaux et des phoques moines, espèce en voie de disparition ; un permis est nécessaire pour y débarquer.
Ce n’est pas tant le vent qui pose problème – on adapte la taille du génois au confort souhaité – que la houle qui nous ballote un peu ; la pompe de cale se met en route régulièrement, la fuite d’eau par l’arrière n’est pas encore élucidée, mais le dessalinisateur ne semble pas en cause…

Jeudi : Minuit, c’est l’heure que choisit le pilote pour nous lâcher à nouveau ; cette fois-ci, c’est le secteur de barre qui s’est arraché… Nous nous relaierons à la barre jusqu’à l’arrivée aux Canaries. Le dormeur s’attache la main - mais parfois, il oublie - à l’extrémité d’un bout et peut ainsi être réveillé par le barreur, à breveter !
Il fait très humide, on prend quelques vagues, cirés jour et nuit malgré la capote ; et dire qu’on appelle ça, la Plaisance !
Bonne navigation par le travers, sous génois seul (force 6, puis 5, redevenant 6), un peu moins de houle ; encore une visite de nos amis les dauphins et de deux tortues.

Vendredi : deuxième nuit un peu difficile, on s’endort à la barre, chacun à notre tour ; Thira zigzague entre le vent arrière et le près (travers, force 6, puis grand largue, force 5), malgré tout on fera cette traversée à plus de 6 nœuds de moyenne.

On atteint les Canaries au petit matin.






Mouillage dans l’île Graciosa devant la Playa Francesca pour le petit déjeuner. 









En remontant le mouillage, l’ancre saute du davier, heureusement sans dégât.
Amarrage dans le petit port de Caleta del Selbo (8 euros, mais sans eau ni électricité), on cogne bêtement l’avant, un peu de gelcoat arraché… Deux pontons sont réservés aux plaisanciers, mais pour certains, l’aventure semble s’être terminée ici… On fait la connaissance de Mindelo qui traversera vers le Brésil, peu après nous.


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