Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

dimanche 9 août 2015

Du mercredi 1° juillet au mardi 7 juillet 2015 : PORTO SANTO – MARINA QUINTA DO LORDE (MADERE) (29M) et VISITE DE MADERE

Averse cette nuit, cela ne doit pas arriver souvent à Porto Santo.
Le 1° juillet, fête de la Région Autonome de Madère, est un jour férié.
Un peu de flemme ce matin, on part sous génois seul (grand largue, force 4 à 5) ; après avoir passé l’ilheu de Baixo, on met la voile.
Quelques dauphins viennent sauter à l’heure du déjeuner.
On avance bien vers Madère, quand notre pêcheur se rend compte que sa ligne est à l’eau, il ne lui reste que la bobine… Il est assez dépité d’avoir oublié de mettre le cliquet, mais bon, c’est le métier qui rentre !
On passe sous voiles entre Madère et l’ilheu de Fora, impressionnant mais magnifique.
Essai à deux reprises de mouiller dans la baie d’Abra, impossible de descendre la chaîne qui fait un paquet de nœuds comme on n’a jamais vu ; on décide d’aller dès aujourd’hui dans la marina Quinta do Lorde (très bon accueil en français, 37 euros avec STW, mais tarif dégressif pour une semaine, bonne laverie mais assez chère, bistrot, épicerie plutôt modeste, Wifi).

C’est l’heure pour Joël de nous quitter… Merci à lui de bien vouloir nous faire partager son expérience et ses compétences avec tant de gentillesse ; il nous accompagnera lors de la traversée, ce qui est assez rassurant !
Location d’une voiture pour rayonner dans Madère, « l’île aux fleurs » ; le paysage est tourmenté, les voies rapides et multiples tunnels facilitent les déplacements, mais les petites routes de montagne sont plus pittoresques.

SUR LA CÔTE SUD,

Funchal, la capitale possède un quartier assez agréable en bord de mer.






Architecture sobre, le basalte noir qui entoure portes et fenêtres, contraste avec les murs peints à la chaux blanche.








Cathédrale ou Sé (XV° siècle), on est surpris par l’affluence à la messe de 17 heures !









Chapelle du Saint Sacrement, bois sculpté et doré à la feuille















Charpente à entrelacs, un exemple d’art mudéjar, d’inspiration musulmane








Église du Collège






Chapelle des 11000 Vierges, dédiée à Ste Ursule : bustes polychromes séparés de petits reliquaires en forme de bras








Chai St François : la Madeira Wine Company fabrique le fameux vin de Madère qui a la particularité d’être fermenté à haute température ; on en revient avec quelques bouteilles, avis aux amateurs !







Vendanges, peinture de Max Römer














Ancien pressoir ; le berracho, outre en peau de chèvre, servait à descendre le moût dans la vallée pour le vinifier.











Les tonneaux étaient ensuite chargés sur les navires (Azulejo, terre cuite émaillée très prisée à Madère)








Vieille ville, où se sont installés les premiers colons portugais ; c’était le quartier des pêcheurs et des artisans, maintenant investi par les restaurants.







Ruelle de la vieille ville, pavée de galets noirs,













égayée par les portes peintes :
















les Marie-Chantal de Funchal!
















Église Saint Elme, patron des pêcheurs 














La ville était défendue par le fort St Jacques.










Le Marché des Laboureurs, Mercado dos Lavradores, marché couvert très animé et coloré ; on y trouve de tout, mais attention aux arnaques !







Azulejo














Fleuriste en costume traditionnel













Fruits exotiques, on goûte à plusieurs variétés de fruits de la passion et à la papaye ; 












côté légumes, on teste les patates douces et les « pimpinela » (appelées christophines aux Antilles), qui feront un bon gratin.













L’attraction du marché aux poissons, le sabre noir ou peixe espada, assez bon.













Instrument de musique traditionnel














Broderies et travaux d’aiguille sont encore réputés.









Sur les hauteurs de Funchal, le Jardin Botanique







offre une promenade très agréable :














jacinthe d’eau,














nénuphar,

















chardon.















Feuillages colorés,














ou Asparagus d’un vert tendre














Parterres à damiers














Cyprès et thuyas sculptés














Palmeraie














Cactées














Agaves










On y voit aussi une belle collection de perroquets,







et de nombreux lézards.










Ponta do Sol







Bananeraies en terrasses













En bord de route, oiseau du Paradis










Caniçal était un grand centre de chasse à la baleine ; c’est là que le film Moby Dick a été tourné.







Treuil qui servait à remonter les baleinières sur la plage de galets noirs









Quinta do Lorde
La marina où nous sommes installés, se situe dans un complexe hôtelier récent,





qui forme un petit village miniature avec son église au clocher à damier et son phare; on trouve l’ensemble assez mignon, bien qu’isolé.









Pointe Saint Laurent, à l’extrémité Nord-est, a été ainsi baptisée par le portugais Zarco, le découvreur de Madère en 1418 ; les îlots au bout de la pointe, où nidifient les pétrels, sont classés en réserve naturelle.







Falaises abruptes de Pedras Brancas,














avec de belles couleurs rouges.















Petite leçon de géologie : les strates colorées correspondent aux cendres et scories déposées par le volcan ; par les interstices, a coulé le trachyte qui s’est ensuite solidifié.














Baie d’Abra,














avec les falaises de Pedras Brancas














L’isthme et la pointe Saint Laurent, un paysage aride, couvert de lande









SUR LA CÔTE NORD, très arrosée, les paysages sont magnifiques,







la végétation luxuriante. 














Les routes sont bordées d’hortensias et d’agapanthes.














Une pensée pour Marie-Christine et Christian d’Agapanthe II !








Porto da Cruz








Au pied d’une falaise,














Porto da Cruz est un petit port peu abrité,









surtout tourné vers l’agriculture en terrasses : patates douces, vignes et canne à sucre ; il existe encore une distillerie de rhum, appelé ici aguardente.

Santana 






a conservé des maisons traditionnelles en bois et à toit de chaume,













les « casas de colmo ».
















Cheminée












Cabanas







Belle vue du belvédère,














et cultures en terrasses.










Quinta do Arco, jardin et roseraie dans la maison de famille du maire de Funchal.







Rose









Sao Vicente







Joli village aux maisons blanches à volets verts ; 















église dédiée à Saint Vincent, dont la dépouille a été protégée par un corbeau.















Acrotère en forme de pigeon










Porto Moniz, à la pointe Ouest,






est réputée pour ses piscines naturelles, au milieu des anciennes coulées de lave, que la mer remplit à chaque marée ;













Pointe de Porto Moniz.














Au salon des agriculteurs, Jacques sympathise avec le copain du vigneron, admirateur de Jean Paul Sartre !








AU CENTRE

Paul de Serra






Ce haut plateau est un banc de lave, quasi désertique, souvent dans le brouillard.









Levada das 25 Fontes : les levadas sont ces canaux d’irrigation qui amenaient l’eau du Nord de l’île vers les terres cultivées ; ils forment un réseau capillaire, doublé d’étroits sentiers qui constituent autant de circuits de randonnée.







En descendant dans la vallée,














fougères et bruyères arborescentes bordent la route ;













le sentier chemine le long de la levada,













au cœur de la forêt primaire, ou Laurissilva, inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO ;













au bout d’une heure et demie, avec 400 marches à descendre et à remonter au retour,












les Vingt-cinq Sources !

















Levada do Risco
















Un roitelet de Madère, peu farouche














Banc de brouillard, quasi permanent au sommet de l’île



Pico de Arieiro, 1 816 mètres d’altitude, un des plus grands volcans de Madère, avec le Pico Ruivo et le Pico das Torres. Les pétrels, une espèce menacée, reviennent y nicher depuis quelques années.







Au sommet,














un paysage grandiose !









Belvédère de Portela






Magnifique panorama sur les parcelles en terrasses de Porto da Cruz et sur le Rocher de l’Aigle 




Nous avons beaucoup apprécié Madère, ses paysages tourmentés et très contrastés, verts et fleuris, ou ocre et arides ; les Madériens sont très accueillants et fiers de leur patrimoine.
On a aussi aimé les petits pains traditionnels tartinés d’huile d’olive à l’ail, un régal !






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