Odile et Jacques

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Odile et Jacques

mardi 4 octobre 2011

Dimanche 2 et lundi 3 octobre : VISITE D’AHRODISIAS, DE PAMUKKALE-HIERAPOLIS ET DE NYSA

Incursion à l’intérieur des terres, en suivant la plaine fertile où serpente le Grand Méandre, entre deux chaines montagneuses.
Le soir, nous logeons à la pension Ozturk à Pamukkale : bon accueil familial, confort simple et bonne cuisine.

APHRODISIAS
Cité de marbre blanc qui étincelle au soleil, la ville était consacrée à Aphrodite, déesse le l’amour ; Aphrodisias était un haut lieu de pèlerinage, et à l’époque romaine, devint un grand foyer intellectuel et artistique, grâce à son école de philosophie et ses ateliers de sculpteurs.





Le sébastéion, allée d’honneur à la gloire des empereurs romains, était bordé par un portique décoré de bustes





Le tétrapylon, élégante porte construite sous l’empereur Hadrien, fermait l’aire sacrée du temple d’Aphrodite





La frise de Zolios, esclave affranchi, décorait le théâtre qu’il avait fait construire ; il apparait entre les Vertus, Démos (le peuple) et Polis (la ville)







PAMUKKALE et HIERAPOLIS
Au détour de la route, la montagne de Pamukkale apparait, blanche comme neige, sur plusieurs kilomètres : depuis des millénaires, une multitude de sources d’eau chaude (37°) et riche en minéraux, ont déposé en s’écoulant leur calcaire, formant le travertin ; nous avions vu le même phénomène en Croatie et en Nouvelle Zélande, et Pamukkale sert de référence aux géologues du monde entier.





Nous arrivons un peu tard, juste après le coucher du soleil…







Le lendemain, nous remontons, les pieds dans l’eau, le long des vasques de travertin






Pamukkale ou « la montagne de coton »





Une succession de vasques, remplies d’une eau bleue pâle, s’étagent en escalier






On ne se lasse pas du spectacle !








Les Romains, amateurs des bains, y ont construit une ville thermale, Hierapolis, avec piscine -encore en service, et jonchée de colonnes antiques- et thermes.





La porte de Domitien, s’ouvre sur le cardo, l’axe nord-sud qui mène au temple et au théâtre





Une tombe de la nécropole, prise au piège dans les sédiments calcaires, comme un chalet dans la neige...







NYSA
La ville antique, de part et d’autre de la rivière, est maintenant couverte d’une oliveraie.





Le théâtre a conservé ses bas-reliefs qui illustrent la vie de Dionysos, dieu du vin

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