Odile et Jacques

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Odile et Jacques

mercredi 18 septembre 2019

Du dimanche 15 septembre au lundi 23 septembre 2019 : ILE DE NOIRMOUTIER – ILE D’YEU (PORT JOINVILLE) – SABLES D’OLONNE – ILE DE RE (ST MARTIN DE RE) – HENDAYE


Dimanche 15 septembre : Ile de Noirmoutier – Ile d’Yeu (22M)
Beau temps ensoleillé et chaud.
On quitte Noirmoutier à mi-marée descendante pour arriver à l’île d’Yeu à mi-marée montante ; on a donc six heures pour parcourir une vingtaine de miles ; génois seul pour pêcher tranquillement (force 3 puis 4, grand largue, mer belle) et surprise, on attrape un petit maquereau ! Empannage au sud de Noirmoutier, on hisse la voile pour accélérer, une navigation tranquille et agréable.
Amarrage laborieux à Port Joinville en raison du manque de taquets (24 euros).

Lundi 16 septembre : Visite de l’île d’Yeu
La marina est proche de la ville où il y a pléthore de vélos à louer, nous voilà partis pour un demi-tour de l’île, nombreuses pistes balisées pour les cyclistes.








Port de pêche de Port Joinville











Dolmen de la Planche à Puare ; ce monument du néolithique (4000 av. J-C) est composé de trois chambres funéraires ; il était à l’origine recouvert d’un amas de terre et de pierres, le cairn.














Pointe du But, récif des Chiens Perrins









Au Sud, la Côte sauvage,








plage des Sables rouis.













Le Vieux-Château (XIV° siècle) protégeait l’île des envahisseurs.












Le port de La Meule assèche à marée basse ;












il est entouré de pittoresques cabanes de pêcheurs.

























L’église de St Sauveur (XI° siècle), construite en style roman, a subi de nombreuses modifications ;











la dernière rénovation a mis en valeur des fresques anciennes « Saint Nicolas apaise la tempête ».













Les maisons de l’île d’Yeu sont blanchies à la chaux,













les volets, de couleurs pastel, sont souvent bleus.








Mardi 17 septembre : Ile d’Yeu – Sables d’Olonne (30M)

Toujours du beau temps !

Départ un peu après la marée haute, mer agitée dans le chenal et au sortir du port en raison du ressac ; on prend du temps pour ranger amarres et pare-battages avant de hisser les voiles (force 4, bon plein à travers, mer peu agitée), on file à plus de 7 nœuds.
Prise d’un ris pour gîter moins et ralentir afin de ne pas arriver aux Sables à marée basse ; cela ne suffit pas, on enroule un demi-génois. Prise d’un deuxième ris à titre préventif !
Amarrage à Port Olona (29 euros) par l’avant, place courte, on cogne…








Tour Arundel









Sympathique soirée à bord avec Jean Paul et Françoise qui partent retrouver Vanille en Sicile, ainsi que Marie Christine qui vient de laisser Christian et Agapanthe en Grèce…
Ils essaient de me convaincre de faire une halte à l’île de Ré…

Mercredi 18 et jeudi 19 septembre : Sables d’Olonne
Soleil, mais beaucoup de vent pendant ces deux jours ; on reste au port et on commence à ranger le bateau en vue de l’hivernage.

Vendredi 20 septembre : Sables d’Olonne – Ile de Ré (Saint Martin de Ré) (29M)
Départ un peu avant la marée basse des Sables pour arriver à marée haute à Saint Martin : le seuil découvre d’1,50 mètre à rajouter aux 2,30 mètres de notre tirant d’eau, soit 3,80 mètres.
Encore du soleil ! Louvoyage (force 4 faiblissant, mer peu agitée) contre le vent, les vagues et le courant, on peine à avancer ; la situation s’améliore en arrivant à Ré, la houle se calme et le courant nous emmène, on avance bien et on arrive juste à l’heure à l’entrée du chenal de St Martin ; l’arrivée entre les remparts est impressionnante mais on passe l’écluse avec un mètre d’eau sous la quille.
Amarrage dans le bassin à flot de Saint Martin en Ré (34 euros), à couple de russes, en cinquième position ! Le lendemain, on devra sortir du port pour libérer un bateau.
Il fait très chaud, on mange dehors, crabe au menu de ce soir.

Samedi 21 septembre : Visite de l’île de Ré
Ré est une grande île, plate et sablonneuse avec de jolis villages ; location de vélos électriques qui aident bien contre le vent.

Saint Martin de Ré

Le port était à l’origine un port de commerce pour l’exportation du sel et du vin ; après une attaque anglaise, Vauban l’a fortifié (14km de remparts sur un demi-cercle).







Thira dans le petit port de Saint Martin















Fermeture de l’écluse, une heure après la marée haute













Le port, très agréable, encercle un îlot.














Maisons blanchies à la chaux et volets pastel




























Porte de Toiras


















Maison à colombages










La Couarde sur Mer







Vignes
















Galerie d’art



























Presqu’île de Loix








Entre terre et mer,















le petit port de Loix.

























Ars en Ré








Ce petit port était très important à l’époque du sel.















Clocher (XV° siècle) : sa flèche de 40 mètres, peinte en noir et blanc sert d’amer aux navigateurs.














Marais salant









Ré est une halte bien sympathique, achat de produits locaux : huîtres et palourdes pour le repas du soir, vin de l’île et Pineau des Charentes, miel, biscuits…


Dimanche 22 et lundi 23 septembre : Ile de Ré – Hendaye (185M)
Le baromètre chute, passage d’une dépression ; le vent a soufflé cette nuit mais s’est calmé. Il fait encore chaud et on a du mal à supporter nos cirés.
On n’a pas prévu de s’arrêter à La Rochelle, le port n’accepte pas de visiteurs lors du Grand Pavois.

Départ à marée haute de Saint Martin (force 4, travers, mer belle), on longe l’île de Ré avant de bifurquer sous le pont qui la relie au continent. Moteur dans le chenal puis bord de près dans le Pertuis d’Antioche, entre Ré et Oléron, on prend un ris (force 4, près, mer peu agitée). Temps couvert puis ensoleillé.





Le Français en visite à La Rochelle ; ce trois-mâts danois, ex-Kaskelot ou Cachalot, ravitaillait le Groenland.








Virement de bord après Oléron, on enroule un peu de génois ; houle moins désagréable et on est sur la bonne route. Sur un coup de gîte, la porte du four s’ouvre, la plaque vole dans le carré, prise d’un deuxième ris (force 5, près, mer agitée).
Grain en milieu d’après-midi, on enroule le génois et on abat légèrement ; la mer se forme très rapidement dans le Golfe de Gascogne en raison des faibles profondeurs, plusieurs vagues submergent le bateau. Lors du deuxième grain, c’est le placard de la cuisine qui s’ouvre, libérant boites hermétiques et papier alu. La queue du troisième grain est inoffensive.
A l’embouchure de la Gironde, deux cargos tournent devant nous pour entrer dans le chenal, on ralentit pour éviter le deuxième ; on évite ensuite plusieurs bateaux de pêche. On ne les voit pas à l’AIS depuis qu’on a changé d’ordinateur, c’est ennuyeux pour cette nuit, le radar reprend du service…
Le vent tourne (force 5, bon plein puis travers) mais la mer reste agitée, on est un peu malades tous les deux ; sandwiches au menu de ce soir.
Nuit étoilée, quartier de lune ; à la hauteur d’Arcachon, le vent faiblit, on largue les ris (force 3, travers, mer peu agitée).

Lundi matin, vent faible de face ; on affale les voiles, moteur mais on a du mal à dépasser les 5 nœuds en raison de la houle. Le génois nous aide quelques heures.
On reçoit un appel de l’Amiral, navire militaire de la base de Cazaux ; il annonce des exercices de tir sur une zone de 20M sur 20, on sera sortis de la zone sans problème.
Quelques apparitions de dauphins, pas aussi joyeux que leurs cousins de Méditerranée.
Arrivée à Hendaye à marée basse, on remonte la Bidassoa en serrant à tribord puis à babord avant de bifurquer dans la marina Socoburu où Joël nous accueille.

Au total, on aura fait les deux tiers de la route à bonne vitesse à la voile, un tiers au moteur. On avait hésité à faire une halte à Port Médoc, on y serait arrivés en début de nuit et cela aurait rallongé notre route ; de plus la météo est moins bonne les jours suivants.
Le GPS de l’IPad a fait grève deux heures et le pilote est devenu fou quelques minutes, mais sans disjoncter comme il le faisait autrefois…



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