A
l’arrivée aux Sables, Thira totalise 35 400 miles (7 500 depuis le remplacement
du loch à Trinidad) et le moteur compte 2 800 heures (estimation depuis le
dernier éclairage du compteur car il ne s’affiche qu’exceptionnellement !).
La
deuxième partie du Tour de l’Atlantique n’a pas apporté de gros soucis, mais il
est normal que des travaux de maintenance soient nécessaires après ce grand
périple.
ÉNERGIE
Batteries de service : les batteries
ouvertes au Pb n’ayant pas supporté la période d’estivage à Trinidad, il a
fallu les remplacer par ce qu’on a pu trouver sur place : deux batteries
AGM de 255 Ah, donc plus que la capacité des trois anciennes, mais un peu trop
hautes ; il faudra raboter un peu le plancher sous la descente.
Pourquoi
les batteries ont-elles rendu l’âme, malgré le petit panneau solaire installé à
Trinidad ? Peut-être les soupçons de fuite électrique sont-ils
vérifiés ? Aux Sables, Gwen a trouvé que le boitier des fusibles moteur n’était
pas à sa place et très près de la masse.
Chargeur de quai : notre
bon vieux chargeur Cristec a rendu l’âme et il paraît qu’il n’est pas
réparable.
Régulateur panneaux solaires : lui
aussi est HS ; il serait réparable, mais rien que le forfait
« devis » de Victron revient plus cher qu’un neuf ! Pour lui, la
panne est moins normale, puisqu’il n’a que 4 ans. Peut-être l’instabilité du
réseau de la marina Hemingway de Cuba a-t-elle provoqué des surtensions du circuit électrique ?
INSTRUMENTS
Les
répétiteurs loch/speedo et vent ont été changés à Trinidad. Comme prévu,
d’après les témoignages sur les forums nautiques, le nouvel i60 (vent) avait un
défaut de conception : au soleil, la dilatation bloquait l’aiguille.
L’appareil a été changé à St-Martin, il a tenu 10 jours, même défaut.
Raymarine, conscient du problème n’en a pas moins continué à commercialiser son
modèle. J’ai de nouveau fait l’échange chez Discount Marine (bon SAV) avec un
modèle d’une nouvelle génération paraît-il (paraît-il parce que je ne vois pas
de différence). Raymarine aura du mal à remonter dans mon estime...
MOTEUR
A 2 800
heures, un gros entretien va être fait par Gwen Marine, avec changement du
joint soufflet du sail drive. J’espère qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise
comme la corrosion de l’échangeur en 2014. La tubulure d’échappement est
corrodée à la sortie, à changer ou reconditionner si possible.
VOILES
Voiles :
l’entretien confié au voilier de Trinidad a été un peu lamentable ; il faudra
donc le faire aux Sables. Une latte de la GV est à remplacer. C’est peu pour un
tel périple.
Hale-bas :
réparé aux Canaries, il est de nouveau cassé ; Sparcraft prend à sa charge
le remplacement des vérins.
ÉLECTRICITÉ
Il
va falloir revoir tous les câblages électriques entre la cabine avant et la baille
à mouillage, vers les commandes du guindeau et les feux de route. Les
câbles existants sont complètement corrodés sur une grande longueur et toute
réparation serait illusoire.
EAU
Dessalinisateur : il
est toujours un peu capricieux. D’après Katadyn, il faut faire la chasse à
toute entrée d’air possible ; pas facile... Il y a aussi une petite fuite
d’eau autour de la membrane. Pour nos prochaines étapes, on en aura moins
besoin, mais finalement, c’est bien pratique.
Dernière nouvelle, une
fuite en sortie du vase d’expansion du groupe eau va devoir être réparée.
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