Odile et Jacques

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jeudi 11 juillet 2013

Mardi 9 et mercredi 10 juillet : EXCURSION AUTOUR DE CORINTHE

L’ ancienne Corinthe aurait eu pour roi Sisyphe qui, pour avoir trahi Zeus, fut condamné à rouler éternellement un rocher au sommet de la colline ; celui-ci retombait à peine arrivé en haut… C’est son petit-fils Bellophoron, exilé en Lycie, qui réussit à tuer la Chimère grâce à Pégase, son cheval ailé.





La ville s’étageait de l’Acrocorinthe vers la cité antique jusqu’aux ports de Léchaion et de Kenchré (du nom des deux fils de Pirène, nés de ses amours avec Poséidon).





La cité antique prospéra dès le VII° siècle avant J.-C., contrôlant l’isthme, au carrefour de l’Occident et de l’Orient ; elle vivait essentiellement du commerce, on y travaillait le bronze et la poterie et on y construisait des trirèmes.
A son apogée, elle fonda des colonies, notamment Syracuse.
Elle s’allia à Sparte contre Athènes pendant la guerre du Péloponnèse, dirigea la ligue de Corinthe à l’époque macédonienne, et enfin, fut la capitale de la Grèce romaine pendant trois siècles.
Ville de luxe mais aussi de débauche avec ses prostituées sacrées… Réprobateur, le philosophe Diogène se retira dans un tonneau tandis que Saint Paul essaya d’y mettre bon ordre dans sa lettre aux Corinthiens.

Le site romain est impressionnant et laisse deviner son importance et sa splendeur passées.





La fontaine de Pirène, fille du dieu des fleuves ; inconsolable après la perte d’un de ses fils, tué accidentellement par Artémis, elle versa tant de larmes qu’elle se transforma en source.










De nombreux magasins bordaient l’agora romaine.












Le temple d’Octavie possède des chapiteaux corinthiens à feuilles d’acanthes.












Détail d’un vase à décor zoomorphe (V° siècle av. J.-C.)








L’Acrocorinthe, citadelle fortifiée s’accroche à un pic rocheux ; le bastion antique fut occupé au Moyen-âge, tour à tour par les Francs, les Turcs, les Vénitiens.


Cette immense forteresse, la plus grande de Grèce, entourait la ville moyenâgeuse. 





Il fallait franchir trois portes monumentales pour y accéder ; la première est turque (XIV° siècle), la deuxième a été remaniée par les Vénitiens.











Belle vue sur la Corinthie très fertile ; les raisins secs dorés ou noirs sont délicieux.














Figurine de l’époque franque (XIII° siècle)










Héraion de Perachora





Le sanctuaire consacré à Héra occupe un endroit magnifique à la pointe du cap Mélangavi qui ferme le golfe de Corinthe (III° siècle av. J.-C.).











La côte est très sauvage.













Coucher de soleil sur le golfe de Corinthe.

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