Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

samedi 22 novembre 2025

Du mercredi 25 juin au vendredi 4 juillet 2025 : SALERNE – NERANO (ITALIE) – GOLFE DE MORTOLI (CORSE, FRANCE) – ÎLES SANGUINAIRES – CARGESE – CAP TAILLAT (FRANCE) – MARINES DE COGOLIN (23M, 279M, 29M, 16M, 112M et 15M)

 Mercredi : Préparatifs

Il fait très chaud, Jacques lave le bateau, je fais les courses de bonne heure le matin et tard le soir : laverie, supermarché, Mercato Rione, boulangerie et pêcherie, je ne compte plus mes kilomètres à pied !

Jeudi

On fait le plein le fuel dans l’autre marina de Salerne, avant de longer la côte amalfitaine, des paysages de toute beauté :




Entre le Capo d’Orso et Maiori







Minori







Sur les hauteurs, Ravello ; on distingue sur la crête, les statues de la Terrasse de l’Infini de la Villa Cimbrone.






Atrani







Capo di Atrani







Amalfi







Conca







Capo Conca coiffé d’une Torre








Fiordo di Furore, une entaille creusée dans la côte par le torrent Schiato









Vettica Maggiore et son église aux tuiles vernissées








Positano







On dépasse Li Galli, les îles des Sirènes, réserve naturelle interdite à la navigation.

Le vent se lève contre nous, aucun mouillage sûr à Capri, on se laisse tenter par une bouée à Nerano (70 euros), à l’extrémité de la côte amalfitaine. Rafales de vent et houle incessante générée par les bateaux à moteur de passage mais la nuit est calme.





Nerano






Vendredi

Aucune prévision météo vraiment favorable, pas de vent puis petit vent contraire jusque Ponza à 65M, bon vent de Nord entre Ponza et Bonifacio à partir de cette nuit mais qui s’efface ensuite. Pour en profiter, on décide d’annuler l’arrêt Ponza et de mettre le cap sur les Bouches, à 240M.

Soleil, mer belle, route au moteur, on dépasse Capri et Ischia. On met les voiles en début d’après-midi (près, force 2 à 3, mer belle), on avance lentement, pas tout à fait dans la bonne direction mais sans le ronronnement du moteur ; prise d’un ris à la hauteur de Ventotène (près, force 3 à 4, un ris, mer peu agitée). Le vent faiblit, moteur et virement de bord.

On reprend notre cap après le diner (près, force 4, un ris, mer peu agitée), mais contre le vent et la houle, on n’avance pas très vite...

Virement de bord après Ponza, le vent faiblit.

Samedi

A deux heures du matin, on quitte Palmarola, la plus à l’Ouest des îles Pontines pour le grand saut vers Bonifacio.

On loupe le train du vent de Nord, houle de face et faible vent portant, moteur...

On croise un baril rouge qui flotte à la surface.

Deux heures de voile à l’heure de la sieste (largue, force 3, mer peu agitée). Une traîne se déroule à vive allure mais c’est une fausse alerte, le poisson s’est décroché...

On trouve enfin du vent en fin d’après-midi (petit largue, force 2 à 3, mer peu agitée) ; il se maintient la nuit en tournant à l’Ouest puis au Nord et nous mène dans la bonne dirction (bon plein, force 3 à petit 4, mer belle) .

Beaucoup d’étoiles dans le ciel, un petit croissant de lune qui se couche à minuit.

Dimanche





Thira au lever du soleil








Le trafic est intense aux abords d’Olbia et des Bouches de Bonifacio, il faut veiller.

La route nous a fait monter plus au Nord, on abat pour entrer dans le grand chenal des cargos (grand largue, force 4, mer peu agitée).




Passage au Sud des Lavezzi, monument en hommage aux naufragés de la Sémillante





Falaises de Bonifacio

Le vent forcit (grand largue, force 6, mer agitée), on enroule le génois ; puis il tombe brutalement pour laisser la place à un vent de face, force 3 à 4. On met le moteur pour passer les écueils des Moines et mouiller dans le Golfe de Mortoli.

La nuit est très calme, on récupère de nos deux nuits de navigation.

Lundi

Départ au moteur pour remonter la côte corse, très belle dans la brume du matin.

En milieu de matinée, au niveau du golfe de Valinco et de Propriano, un petit vent se lève (travers puis près, force 2 devenant 3 à 4, mer belle à peu agitée).

On passe le cap Muro sans problème pour entrer dans le Golfe d’Ajaccio et s’arrêter au mouillage des Îles Sanguinaires, sous la pointe de la Parata.

Mardi

On attend le milieu de la matinée pour partir, louvoyage pour passer le cap de Feno (près, force 2, mer belle) et entrer dans le golfe de Sagone. Le vent tombe, moteur ; celui de l’après-midi ne tarde pas à se lever (travers, force 2 fraîchissant à 4, mer belle à peu agitée. On trace vers le mouillage de la plage de Menasina, à l’Est de Cargèse.





La Corse s’est couverte de nuages inquiétants, orages et pluie sur les reliefs.









Depuis deux jours, on scrute trois météos, Arome, Icon et Arpège, pour planifier notre retour. Aucune n’est très favorable ; pour nous, un seul impératif, avoir traversé avant le mistral qui débute vendredi.

Décision est prise, on part ce soir à 20 heures. Le vent se lève doucement (largue puis bon plein, force 2 à 3, mer peu agitée).







Cargèse, la ville aux deux églises, catholique et orthodoxe, qui se font face.








Mercredi

Le vent tourne et tombe, moteur.

Nuit étoilée mais visibilité médiocre. Plancton luminescent dans le sillon du bateau, éclairs au loin.

Le vent revient au lever du jour, bon bord de voile (près à grand largue, force 2 à 4, mer belle à peu agitée). On fait route avec un autre voilier sous spi.

A midi, à 25M de la côte, vent arrière qui faiblt, de la houle, on affale les voiles, on se fait balotter...

Reprise du vent l’après-midi (travers, force 2, mer peu agitée), mouillage à l’heure de l’apéro au Nord du Cap Taillat. Nuit calme.

Jeudi

La France subit une forte canicule depuis une semaine ; on passe une journée tranquille au mouillage, davantage venté qu’au port et sans moustiques !

Ménage des fonds, bricolages divers, blog, baignade.

Jacques vérifie et nettoie l’hélice car le moteur vibrait beaucoup en arrivant hier ; rien d’anormal.

La coque n’est pas très sale mais a un éclat de gelcoat à l’étrave ; lors de la traversée aller, nous avions entendu un bruit sourd sur la coque, sans doute avons-nous heurté un objet flottant non identifié...

Vendredi

Départ après le diner pour profiter du vent de l’après-midi (largue puis vent arrière, force 3 devenant 4, mer peu agitée), beaucoup de monde sur l’eau, j’appelle sur VHF un bateau à moteur qui nous croise de près à 22,8 noeuds...

Dans le golfe de St Tropez, il faut se faufiler entre les bateaux au mouillage.

Amarrage après le plein de fuel aux Marines de Cogolin.