Mercredi : Préparatifs
Il
fait très chaud, Jacques lave le bateau, je fais les courses de bonne heure le
matin et tard le soir : laverie, supermarché, Mercato Rione, boulangerie
et pêcherie, je ne compte plus mes kilomètres à pied !
Jeudi
On
fait le plein le fuel dans l’autre marina de Salerne, avant de longer la côte amalfitaine,
des paysages de toute beauté :
Entre le Capo d’Orso et Maiori
Minori
Sur les hauteurs, Ravello ; on distingue sur la crête, les statues de la Terrasse de l’Infini de la Villa Cimbrone.
Atrani
Capo di Atrani
Amalfi
Conca
Capo Conca coiffé d’une Torre
Fiordo di Furore, une entaille creusée dans la côte par le torrent Schiato
Vettica Maggiore et son église aux tuiles vernissées
Positano
On
dépasse Li Galli, les îles des Sirènes, réserve naturelle interdite à la
navigation.
Le
vent se lève contre nous, aucun mouillage sûr à Capri, on se laisse tenter par
une bouée à Nerano (70 euros), à
l’extrémité de la côte amalfitaine. Rafales de vent et houle incessante générée
par les bateaux à moteur de passage mais la nuit est calme.
Nerano
Vendredi
Aucune
prévision météo vraiment favorable, pas de vent puis petit vent contraire
jusque Ponza à 65M, bon vent de Nord entre Ponza et Bonifacio à partir de cette
nuit mais qui s’efface ensuite. Pour en profiter, on décide d’annuler l’arrêt Ponza
et de mettre le cap sur les Bouches, à 240M.
Soleil,
mer belle, route au moteur, on dépasse Capri et Ischia. On met les voiles en
début d’après-midi (près, force 2 à 3, mer belle), on avance lentement, pas
tout à fait dans la bonne direction mais sans le ronronnement du moteur ;
prise d’un ris à la hauteur de Ventotène (près, force 3 à 4, un ris, mer peu
agitée). Le vent faiblit, moteur et virement de bord.
On
reprend notre cap après le diner (près, force 4, un ris, mer peu agitée), mais contre
le vent et la houle, on n’avance pas très vite...
Virement
de bord après Ponza, le vent faiblit.
Samedi
A
deux heures du matin, on quitte Palmarola, la plus à l’Ouest des îles Pontines
pour le grand saut vers Bonifacio.
On
loupe le train du vent de Nord, houle de face et faible vent portant, moteur...
On
croise un baril rouge qui flotte à la surface.
Deux
heures de voile à l’heure de la sieste (largue, force 3, mer peu agitée). Une
traîne se déroule à vive allure mais c’est une fausse alerte, le poisson s’est
décroché...
On
trouve enfin du vent en fin d’après-midi (petit largue, force 2 à 3, mer peu
agitée) ; il se maintient la nuit en tournant à l’Ouest puis au Nord et
nous mène dans la bonne dirction (bon plein, force 3 à petit 4, mer
belle) .
Beaucoup
d’étoiles dans le ciel, un petit croissant de lune qui se couche à minuit.
Dimanche
Thira au lever du soleil
Le
trafic est intense aux abords d’Olbia et des Bouches de Bonifacio, il faut
veiller.
La
route nous a fait monter plus au Nord, on abat pour entrer dans le grand chenal
des cargos (grand largue, force 4, mer peu agitée).
Passage au Sud des Lavezzi, monument en hommage aux naufragés de la Sémillante
Le
vent forcit (grand largue, force 6, mer agitée), on enroule le génois ; puis
il tombe brutalement pour laisser la place à un vent de face, force 3 à 4. On
met le moteur pour passer les écueils des Moines et mouiller dans le Golfe de Mortoli.
La
nuit est très calme, on récupère de nos deux nuits de navigation.
Lundi
Départ
au moteur pour remonter la côte corse, très belle dans la brume du matin.
En
milieu de matinée, au niveau du golfe de Valinco et de Propriano, un petit vent
se lève (travers puis près, force 2 devenant 3 à 4, mer belle à peu agitée).
On
passe le cap Muro sans problème pour entrer dans le Golfe d’Ajaccio et
s’arrêter au mouillage des Îles
Sanguinaires, sous la pointe de la Parata.
Mardi
On
attend le milieu de la matinée pour partir, louvoyage pour passer le cap de
Feno (près, force 2, mer belle) et entrer dans le golfe de Sagone. Le vent
tombe, moteur ; celui de l’après-midi ne tarde pas à se lever (travers,
force 2 fraîchissant à 4, mer belle à peu agitée. On trace vers le mouillage de
la plage de Menasina, à l’Est de Cargèse.
La
Corse s’est couverte de nuages inquiétants, orages et pluie sur les reliefs.
Depuis
deux jours, on scrute trois météos, Arome, Icon et Arpège, pour planifier notre
retour. Aucune n’est très favorable ; pour nous, un seul impératif, avoir
traversé avant le mistral qui débute vendredi.
Décision
est prise, on part ce soir à 20 heures. Le vent se lève doucement (largue puis
bon plein, force 2 à 3, mer peu agitée).
Mercredi
Le
vent tourne et tombe, moteur.
Nuit
étoilée mais visibilité médiocre. Plancton luminescent dans le sillon du
bateau, éclairs au loin.
Le
vent revient au lever du jour, bon bord de voile (près à grand largue, force 2
à 4, mer belle à peu agitée). On fait route avec un autre voilier sous spi.
A
midi, à 25M de la côte, vent arrière qui faiblt, de la houle, on affale les
voiles, on se fait balotter...
Reprise
du vent l’après-midi (travers, force 2, mer peu agitée), mouillage à l’heure de
l’apéro au Nord du Cap Taillat. Nuit
calme.
Jeudi
La
France subit une forte canicule depuis une semaine ; on passe une journée
tranquille au mouillage, davantage venté qu’au port et sans moustiques !
Ménage
des fonds, bricolages divers, blog, baignade.
Jacques
vérifie et nettoie l’hélice car le moteur vibrait beaucoup en arrivant
hier ; rien d’anormal.
La
coque n’est pas très sale mais a un éclat de gelcoat à l’étrave ; lors de
la traversée aller, nous avions entendu un bruit sourd sur la coque, sans doute
avons-nous heurté un objet flottant non identifié...
Vendredi
Départ
après le diner pour profiter du vent de l’après-midi (largue puis vent arrière,
force 3 devenant 4, mer peu agitée), beaucoup de monde sur l’eau, j’appelle sur
VHF un bateau à moteur qui nous croise de près à 22,8 noeuds...
Dans
le golfe de St Tropez, il faut se faufiler entre les bateaux au mouillage.
Amarrage
après le plein de fuel aux Marines de
Cogolin.