On laisse Thira dix jours à Salerne, et on prend le ferry pour Capri.
ISOLA DI CAPRI
Contrairement
à ses voisines Ischia et Procida d’origine volcanique, l’île de Capri est
d’origine sédimentaire et constitue un contrefort de la presqu’île de Sorrente.
Elle
offre un décor grandiose, falaises qui tombent à-pic dans la mer, végétation
luxuriante et climat doux ; ces atouts, depuis les empereurs Auguste et
Tibère, ont conquis des célébrités du monde entier.
Port de Marina Grande
Un
funiculaire nous emmène à Capri, sur
la Piazzetta
Eglise San Stefano, le sol de l’autel est réalisé en marbres polychromes qui proviennent de la villa Jovis de Tibère.
La
Via Le Botthege est bordée de magasins de luxe, on ne s’y attarde pas...
Belle villa
Le Giardini di Augusto,
offre de belles vues sur la Pointe de Tragara et les Faraglioni ;
de
l’autre côté, Marina Piccola,
un à-pic vertigineux,
la Via Krupp, tracée par l’industriel pour rejoindre son bateau, y descend en lacets, on se garde bien de l’emprunter !
Promenade
vers le Belvédère de Tragara :
Belle vue sur Capri
Jolie maison
Hôtel La Scalinatella, cinq étoiles, on aurait aimé y passer la nuit !
Hôtel Punta Tragara, un autre cinq étoiles dessiné par Le Corbusier ; pendant la seconde guerre mondiale, la villa devint le quartier général du commandement central américain et accueillit Eisenhower et Churchill.
A travers les pins, belles échappées sur la mer
Punta Tragara : les Faraglioni, entre lesquels Thira est passé, il y a quelques années, Faraglione di Terra ou Stella (111m), Faraglione di Mezzo (81m) et Faraglione di Fuori ou Scopolo (105m).
Bus
jusque Anacapri, à l’Ouest de l’île,
où nous passons la nuit. L’endroit est plus calme, habité par les insulaires et
loin du flot de touristes.
Belle promenade à la Punta Carena, la pointe Ouest de Capri ; le calcaire est riche en fossiles.
Le Faro, construit sur les ruines d’un ancien phare romain, est l’un des plus anciens d’Italie, et le deuxième en terme de puissance d’éclairage.
Un
télésiège individuel nous mène au sommet du Monte
Solaro, point culminant de Capri à 589 mètres d’altitude :
un trajet agréable au-dessus du cimetière fleuri,
des jardins,
et des toits en terrasse.
Jacques dans les airs !
En haut, une vue exceptionnelle sur la côte Sud de l’île, des Faraglioni à la Punta Ventroso, le site est grandiose !
Punta Ventroso
Joli mouillage au pied de la falaise
Punta di Mulo, au loin, Punta Tragara et les Faraglioni
Une invitation au voyage
En contrebas, Capri et la Punta del Capo
Visite
de la Villa San Michele, construite
au 19e siècle dans un style mauresque par Axel Munthe, médecin et
écrivain suédois ; située à l’emplacement d’une ancienne villa romaine, elle
est décorée de copies d’oeuvres antiques et de quelques sculptures romaines.
Au
milieu de l’atrium, une citerne d’eau d’époque romaine.
Le cabinet médical
Galerie de portraits ; au fond, Mercure et ses sandales ailées.
Très beau jardin panoramique à la végétation luxuriante
Le sphinx égyptien de marbre rose, vieux de 3 200 ans, date de l’époque de Ramsès II ; il admire Marina Grande et le Mont Tibère, et au loin, le Vésuve et la presqu’île de Sorrente.
La chapelle San Michele, mise à sac par les Turcs, a servi de réserve de poudre ; Munthe en a fait une bibliothèque et une salle de concert où il chantait, accompagné de Victoria, reine de Suède, au piano.
Une visite calme et reposante.
Capri est un endroit magnifique où il ferait bon de vivre si l’île était moins
touristique !
Malgré
beaucoup d’hésitations, on a réussi à dénicher des consignes pour nos bagages,
à déjouer les pièges des différentes compagnies de bus et du funiculaire où il
faut faire une première queue pour acheter les tickets...
Nous
n’avons pas visité la grotte bleue, par manque de temps mais aussi par crainte
d’être déçus...
On
regrette aussi que Capri pratique des prix prohibitifs, aussi bien pour la
restauration que pour les logements (140 euros pour un logement quelconque en
bas d’un immense escalier).
ISOLA D’ISCHIA