Retour en
avion sur la côte Est, à Recife.
RECIFE, capitale du Pernambuco est un grand
port de commerce ; elle vit de la canne à sucre et de la production
d’éthanol qui sert de carburant.
L’immense
plage est protégée par une barrière de corail, le « récif »,
délimitant des piscines naturelles ; au-delà rodent les requins...
Tous les
monuments sont fermés en raison du carnaval, on ne pourra rien visiter.
Le carnaval
de Recife dure 10 jours ; il résulte de la combinaison de traditions et de
rites africains, indiens et européens.
On nous
déconseille d’assister, en raison de l’immensité de la foule, au galo de
Madrugada.
Dans la Recife Antigo, les
rues sont joliment décorées,
dans le style de Kirikou !
Plaza del
Marco Zero ; on assiste à la cérémonie d’ouverture du carnaval, un spectacle de
qualité :
chants
africains,
danses
indiennes.
OLINDA, l’ancienne capitale du Pernambuco, a
été découverte au XVI° siècle par le Portugais Duarte Coelho qui s’exclama,
« O Linda, Oh ! La belle » !
La ville s’est
enrichie grâce à la production de canne à sucre ; pionniers et riches
marchands s’y installent et Olinda se couvre d’églises et de couvents.
Elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO.
Elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO.
La
vieille ville a gardé un certain charme
les
murs sont parfois peints de motifs abstraits
ou plus poétiques.
Pousada Alto Astral
La ville se pare pour le carnaval
qui
inspire les artistes peintres.
Le
frevo est fait de figures acrobatiques à l’aide d’un parapluie ;
il
dérive de la capoeira, cet art martial hérité des esclaves angolais.
Le maracatu
est un hommage au roi du Congo, hérité de l’histoire des esclaves africains ;
les
danseurs portent des perruques colorées et des lances enrubannées, ils sont
accompagnés de personnages déguisés en membres de la cour royale portugaise.
Pas de défilé
grandiose, mais, nuit et jour, toutes les associations et blocos défilent, se
suivent ou se croisent, dans une joyeuse cacophonie
où se mêlent tambours,
cuivres,
et
maracas.
Los
Gigantes représentent des personnages historiques du Brésil et du monde
entier,
têtes de géants.
Carnaval du collège San Bento
Le
crocodile qui m’a coursée !
Tout le monde défile,
beaucoup
de monde dans les rues, bains de foule assez oppressants.
Beaucoup de bière Skol, d’alcool et de substances illicites circulent ;
notre quartier est celui des gays !
Les monuments
officiels, églises et pousadas sont protégés par des palissades ;
magasins, bars et restaurants sont fermés.
Les policiers
patrouillent, les services de santé distribuent des casquettes et des messages
de prévention contre le virus Zika ; l’état du Pernambuco est le plus
touché du Brésil, avec 1 400 cas de microcéphalie.
De
la pousada, coucher de soleil sur Recife.
Les carnavals de Recife et Olinda sont certainement moins beaux que celui de Rio, mais toute
la population y participe, dans une ambiance bon enfant qui pourrait vite
dégénérer...
Nos routes se
séparent : avec Monique et Patrick, nous retournons à Joao Pessoa
retrouver Thira ; Laure et Claude, quant à eux, nous quittent pour visiter
le Sud du Brésil ; merci à vous deux pour votre aide précieuse lors des
quarts de nuit, et votre humeur toujours égale, à bord ! A signaler aussi
votre dévouement total, pour goûter, tester, comparer... les différentes
recettes de caïpirinha ; c’est grâce à vous que le Capitaine - Commandante
au Brésil, c’est plus flatteur, surtout quand on a une Amirale à bord - est
arrivé à un dosage correct des ingrédients !
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