A notre
arrivée - c’est une coïncidence ! - , un barbecue réunit tous les bateaux
de la marina ; la plupart sont français, certains sont partis depuis
plusieurs années et reviennent du Pacifique ; d’autres, comme nous,
remontent vers le Nord et les Antilles ; beaucoup sont retraités, hormis
une famille avec enfants.
« C’est
le Carnaval ! », la Capitainerie de Cabedelo est fermée, on se déplace
pour rien mercredi après-midi...
Jeunes
cavaliers d’Intermares, entre le rio et la mer ; ils montent à cru et
surveillent le troupeau.
Avant de
partir, sympathique apéro avec Yves et Christine d’Orionde, qu’on espère revoir
à Soure.
J1 : Jeudi 11 février
A marée
haute, on déménage Thira sur une bouée ; Jacques et Patrick sautent dans
un taxi afin de faire les formalités à la Capitainerie de bonne heure ;
mission accomplie, on appareille à 9 heures avec un petit pincement au cœur ; Joao Pessoa a été une escale agréable qui a permis de nombreuses
rencontres ; c’est aussi la dernière marina que nous trouverons avant la Guyane, il va falloir gérer les provisions et surtout l’eau.
On sort du
chenal sans problème, pour trouver une mer un peu agitée (bon plein, force 4) ;
le vent doit refuser demain, on décide donc de faire cap vers l’Est de
l’archipel de Fernando de Noronha, afin de pouvoir abattre ultérieurement.
A
midi, on pêche une bonite, et au milieu du repas, un lieu jaune ; on
remonte les traînes pour le reste de la journée.
Beau temps
pour cette première journée, la houle s’atténue mais Monique est quand même un
peu malade...
Nuit étoilée
et tranquille ; on a quitté la zone des pêcheurs et il y a peu de cargos
en vue.
Le vent
faiblit en fin de nuit et refuse (près, force 3, mer belle), on n’avance plus
très vite...
Bilan
J1 :
117M , pas
tout à fait la moitié de la route.
Pas de
moteur, sauf 1H30 pour sortir du chenal.
Pêche :
une bonite et un lieu jaune.
J2 : Vendredi 12 février
Le vent reste
faible toute la journée (force 3, près puis bon plein et à nouveau du près), le
ciel se couvre.
Peu
d’activité sur le bateau, tout le monde prend le rythme et dort un peu ;
Thira aussi se traîne avec sa coque sale, les poissons ne sont pas intéressés
par les leurres...
Coucher de soleil
Le soir, on
se vote une caïpirinha ; au menu, moqueça de lieu et patates douces, c’est
bon.
En début de
nuit, le vent remonte légèrement, on commence à abattre prudemment (petit 4,
bon plein) ; on avance mieux, le courant de SE doit aussi nous aider un
peu.
Un peu de
brume mais le ciel se dégage, on repère bien la Croix du Sud ; belle
étoile filante, je fais un vœu...
On croise un
cargo en milieu de nuit.
Au petit
matin, on abat pour mettre le cap au Nord sur Fernando de Noronha, on avance
bien (petit 4, travers).
Une belle
touche sur la ligne babord (celle d’Antoine), type bonite ou petit thon, qui
fait un grand saut en s’échappant... Je soupçonne quand même Patrick de l’avoir un peu aidée ! Bon, c’est vrai, la bonite, on s’en lasse vite...
Bilan
J2 :
93M
seulement, il nous reste 40M.
Pas de moteur.
Pêche,
bredouille.
J3 : Samedi 13 février
Beau temps,
bon vent, la mer est belle, on devrait arriver à destination avant le coucher
du soleil, avec peut-être l’aide de Volvo, ce qui rechargerait aussi nos
batteries.
Vers midi, la
traîne se déroule à toute allure, on voit un marlin bleu sauter, épée en l’air,
par le travers du bateau ; très vite, il part en arrachant l’hameçon...
Quelques regrets, même si on n’était pas suffisamment équipés pour remonter une
telle prise.
Moteur pour
appuyer les voiles, en début d’après-midi ; l’alarme de charge des
batteries se met à sonner . En plus, il y a plein d’huile dans le
compartiment moteur, sans doute un bouchon mal refermé ; nettoyage, le
moteur redémarre avec quelques ratés, à revoir...
Pêcheur de Fernando
En arrivant
dans l’île, le GPS a des vapeurs et nous positionne sur la terre ; il
retrouve la raison, le temps de mouiller devant le port Sao Antonio par quinze
mètres de fond, à la nuit tombante.
Morro do Pico, le point culminant de l’île est un amer remarquable.
Nuit un peu houleuse qui nous berce gentiment.
Un bateau de
guerre vient mouiller à côté de nous, pour manifestement prendre quelques
vacances ; plus sympathique, un troupeau de dauphins vient nous rendre
visite tous les matins.
C’est bien
l’alternateur qui a pris chaud et est en panne ; on le déconnecte et on
chargera les batteries avec le groupe électrogène quand ce sera nécessaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire