Après
un déménagement dans la région lyonnaise et un hiver bien chargé, nous partons
retrouver Thira aux Sables d’Olonne ; petit détour par la Vigne Blanche de
Clessé pour faire nos provisions pour deux saisons, une belle route d’un vert
tendre, parsemée du jaune des champs de colza.
Deux
bonnes surprises en arrivant : le bateau est sec (en janvier, nous
l’avions trouvé très humide et avions branché un déshumidificateur) et on
découvre dans les fonds un cubi de rhum Clément !
On
profite du temps estival pour nettoyer le pont et la coque ; Jacques,
boosté par les travaux de Limonest, a prévu qu’on fasse nous-même
l’antifouling ; avant, il faut essayer d’enlever les coquillages qui ont
résisté au karcher puis au vinaigre, et surtout poncer la coque ; une
poussière d’antifouling bleu Schtroumpf nous couvre de la tête aux
pieds !
Jacques
intervient pour refaire tous les circuits et connexions électriques du guindeau
et des feux d’avant ; il passe deux demi-journées dans la baille à
mouillage.
Il y
a des bonnes journées ensoleillées où nos travaux avancent bien , et des
mauvaises quand une vis transperce le gelcoat du tableau arrière ou que le
boat-lift nous déverse de l’huile sale sur notre pont en teck dont on prend le
plus grand soin... Le chantier nous dédommage d’un mois de parking à terre.
Gwen
a bien travaillé et nous a remis notre Volvo à neuf ; c’est la première
fois qu’on trouve un motoriste compétent pour Thira, et sympathique en plus. Un
bémol, on s’aperçoit, heureusement avant la mise à l’eau et les manœuvres de
port, que le ralenti tourne à 2500 tours ! De plus, le câble étouffoir du
moteur qui vient d’être changé semble défectueux.
Mise
à l’eau au bout d’une semaine ; le
nouveau boat-lift n’arrive pas à passer entre nos deux voisins, c’est donc
l’ancien, dégoulinant d’huile, qui nous met à l’eau ; notre moteur démarre
mais l’eau de refroidissement ne circule pas... On passe la pause-déjeuner dans
la fosse à réamorcer le circuit et surtout à changer la turbine de la pompe à
eau qui s’est désintégrée, probablement lors de nos essais infructueux...
On
récupère nos voiles chez Tarot qui a raccourci notre génois, consolidé le
lazy-bag, fabriqué une nouvelle latte et fait réparer le hâle-bas.
La
survie a été révisée et l’anneau de l’annexe réparé.
Le
temps s’est rafraîchi avec des averses, on met le chauffage.
Pendant
ces deux semaines, on a le plaisir de passer plusieurs soirées avec Marie
Christine qui nous avait gentiment hébergés lors de notre passage en
janvier ; elle vient de ramener Milady et projette de partir en Grèce. On
revoit aussi Françoise et Jean Paul qui rentrent ravis des Antilles.
Notre
voisin de chantier réalise un rêve d’enfance : il a récupéré une coque de
Feeling 48 nue et construit son bateau, alors qu’il n’a jamais navigué !
Contact
avec Ata Paho, un voisin de ponton qui part aussi en Ecosse.
Dernières
courses au Super U, avec livraison gratuite au ponton, bien pratique pour les
packs d’eau.
Côte sauvage de La Chaume
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