Les îles Canaries comportent 7 îles principales, d’origine volcanique,
au large du Sahara marocain ; les alizés de Nord-est nous imposent de débuter
par Lanzarote, puis Fuerteventura, Gran Canaria, Tenerife, La Palma, La Gomera
et enfin El Hierro.
A l’époque préhistorique,
elles étaient habitées par les Guanches, « les enfants du grand
volcan », peuple de guerriers et de bergers ; elles furent tour à
tour occupées par les Berbères, les Phéniciens et les Égyptiens. Au Moyen Âge,
le Génois Lancelot de Malvoisel aborde à
Lanzarote et lui donne son nom ; le Français Jean de Béthencourt continue
la conquête avec l’aide du roi de Castille, les Canaries deviennent espagnoles.
Les îles vivaient de la canne à sucre, de la vigne puis de la banane ; de
nos jours, les Canaries forment une région autonome et vivent surtout du
tourisme.
Au Nord de Lanzarote, Graciosa est une petite île désertique,
battue par le vent, plate - enfin, presque plate -, surmontée de quelques cônes
volcaniques ; elle constitue avec Alegranza et le Nord de Lanzarote, une
réserve de la biosphère du réseau Natura 2000 ; ici, pas de voitures,
hormis les 4x4 des habitants ; promenades à pied et en vélo, mais le temps
est maussade, Lanzarote, toute proche, reste dans la brume... Repas à
l’intérieur du bateau en raison du vent, pas de baignade.
Caleta del Selbo est
un village blanc aux maisons cubiques avec toit en terrasse ;
village du bout du
monde aux ruelles ensablées, on s’attend à voir surgir Clint Eastwood !
Les habitants, aux
drôles de petits chapeaux, vraisemblablement étudiés pour contrer les assauts
du vent, astiquent et repeignent leur maison,
barques et
cheminée forment un joli décor,
mais tout à côté, un bric-à-brac de moellons, gravats, vieux vélos et casiers rouillés…
Les enfants jouent
au foot sur la plage.
les pêcheurs
préparent les « Fiestas del Carmen ».
L’église
Virgen del Mar,
est dédiée aux
pêcheurs.
Au Sud, la
promenade vers la plage des Français et Montana Amarilla est magnifique :
sable blond,
galets noirs,
et une multitude
de petits coquillages ;
certains ont été
pris dans la dernière coulée volcanique.
A marée basse,
crabes, crevettes et bigorneaux se cachent dans les anfractuosités de la roche.
Les goélands
et autres oiseaux
de mer pêchent.
Au centre de l’île,
les volcans Agujas Grandes,
paysage dépouillé,
sans aucun arbre, l’île est couverte de lande.
Playa de las
Conchas, une superbe plage de sable blanc très fin, face à l’îlot Montana Clara
Sur la côte Nord, Baja
de los Majapalomas, l’eau jaillit entre les rochers, dans une gerbe d’écume,
la mer a creusé
une galerie sous le basalte.
La pointe Nord de
Lanzarote est toujours dans la brume ;
le chemin du bord
de mer est couvert d’un tapis végétal jaune et rouge.
On se met à l’heure
espagnole dans les restaurants de Caleta : paëlla, poisson et calamars
grillés, servis avec des « papas arrugadas », les pommes de terre canariennes
cuites en robe des champs dans de l’eau très salée ; le tout est
accompagné de « mojo picon » et de « mojo verde », sauces à
base d’huile d’olive et d’ail, avec ou sans piment.
Il est temps de quitter Graciosa, dont nous avons beaucoup aimé le paysage austère mais attachant…
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