Mercredi
Départ
sous la bruine, voile et moteur jusqu’à la pointe Nord-Est d’Elbe (près plus
que serré, force 4, mer peu agitée). A la pointe, on déroule le génois et on
abat pour longer la côte tyrrhénienne de l’Italie où le vent devrait être
moindre (grand largue, force 4 devenant 5, mer peu agitée). Le vent tourne
légèrement et forcit (vent arrière, force 5 puis 6, mer peu agitée). Jacques
barre brillamment et évite les trois Formiche, mais ne peut empêcher un
empannage involontaire ; le pilote en fait deux autres...
On
dépasse le promontoire Argentario et l’île del Giglio, tristement célèbre
depuis que le Costa Concordia s’y est échoué.
Toujours
pas de pluie, mais un grain devant et un derrière. Le vent devrait faiblir, on
décide de poursuivre notre route en faisant une nuit de navigation.
En fin
d’après-midi, un énorme grain arrive de la côte italienne, Jacques et Joël
affalent les voiles ; du vent qui tombe vite et de la pluie qui nous suit
pendant deux heures.
Le vent
revient juste avant la nuit (grand largue, force 5, mer peu agitée) mais tourne
au travers en faiblissant (force 3, on largue le ris).
Jeudi
Plus de
vent, affalage des voiles et moteur, nous sommes à la hauteur de Rome.
Le
temps se dégage, plancton luminescent qui bruisse sur la coque.
On
croise quelques bateaux de passagers et de nombreux pêcheurs.
Petite
matinée de voile (bon plein, force 3, mer peu agitée) puis vent de face, moteur
pour passer Ponza et les îles Pontines. Eclaircies mais la visibilité est moins
bonne.
Pas de
port abrité avant la nuit, on décide de poursuivre la navigation une deuxième
nuit : Ischia et Procida, la baie de Naples. Pas de vent, mer d’huile et
ciel nuageux.
Vendredi
Après
avoir passé Capri, on entre dans le golfe de Salerne.
On
ralentit afin d’arriver au port vers midi : moteur à faible régime puis louvoyage
(force 2 à 4, un ris et demi-génois). Le soleil est revenu, pluie sur la côte.
Village de la côte amalfitaine
Amarrage
dans le nouveau port de Salerne,
Ormeggio Autuori (55 euros, bon accueil, Wifi mais pas de toilettes).
Le
Normand Robert Guiscard choisit Salerne comme capitale et fit construire
le Duomo (XIème siècle).
Deux lions en gardent l’entrée ;
l’atrium précède l’église, les portes de bronze proviennent de Constantinople.
A l’intérieur, deux ambons richement décorés de mosaïques
Chapelle
des Croisés, mosaïque de St Matthieu
La crypte abrite le corps de St Matthieu.
Samedi
Coup de
vent d’Est sur la route de la Sicile, pluie. Train pour Pompéi.
POMPEI
En l’an
79 ap. J.-C., une éruption du Vésuve a enseveli Pompéi sous sept mètres de cendres ;
ces ruines nous renseignent sur la vie et la richesse de cette cité romaine de
l’époque impériale.
Un
témoignage émouvant quelque peu gâché par la foule et la pluie... De nombreux
sites sont malheureusement fermés.
Le Vésuve et les ruines de Pompéi
Le Forum est le centre de la vie publique, on
y célébrait les cérémonies religieuses et on y faisait du commerce.
le Centaure est une œuvre moderne !
La
Basilique où se rendait la justice
Temple de Jupiter
Temple de Genius Augusti et son autel de marbre
Terme Sabiane
Autour de la cour, cet établissement de bains comporte une section réservée aux femmes, une autre aux hommes ; chacune comprend le frigidarium, le tepidarium et le caldarium, bain froid, tiède et chaud.
le vestiaire et une piscine
bain et son système de chauffage
Les rues
Les
rues forment un quadrillage.
Elles sont encaissées entre deux hauts trottoirs ;
pour traverser, trois blocs de pierre, entre lesquels passaient les roues des chars.
Fontaine à bassin carré
Via
dell’Abbondanza, une rue commerçante bordée de maisons et d’échoppes
Une
modeste villa avec son impluvium destiné à recueillir les eaux de pluie
Fullonica Stephani, les foulons lavaient les étoffes en les foulant avec les pieds, dans des cuves remplies d’un mélange d’eau et de soude.
Thermopolium, le bar romain ; les jarres contenant les produits à vendre étaient encastrées dans le comptoir.
Les villas
Les
maisons patriciennes aux nombreuses dépendances, étaient décorées de mosaïques
et de peintures d’une grande finesse.
La Casa del Menandro qui a appartenu à la
seconde femme de Néron, possédait ses propres thermes ; on y a retrouvé un
riche service en argent.
Casa del Fauno, une villa grandiose
qui comportait une partie publique et une privée avec chacune un atrium et un
péristyle.
Casa dei Vettii, les frères Vettius
étaient de riches marchands. La villa est décorée de très belles fresques.
Villa dei Misteri
A l‘écart
de la ville, la villa des Mystères était occupée par une prêtresse du culte de
Dionysos. Malheureusement elle est en
grande partie fermée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire