Mardi
Quelques
miles au moteur vers Vulcano.
A l’arrivée, des pêcheurs nous vendent une queue de thon.
Mouillage dans Porto di Levante, une odeur de soufre nous accueille.
C’est à Vulcano qu’Ulysse a rencontré Vulcain, dieu des Forges.
Près de la plage, l’eau bouillonne.
Plus
loin, des bains de boue promettent un rajeunissement de dix années...
Aucun
ponton n’est prévu pour les annexes, le débarquement sur la plage parmi les
méduses n’est pas aisé, Jacques retourne au bateau.
Vulcano
est resté longtemps fermé en raison de son activité accrue mais a réouvert fin
avril. Feu rouge au départ de l’ascension ; on attend pour respecter les
horaires mais a priori, l’accès a été interdit aujourd’hui pour maintenance et
devrait rouvrir demain.
Le
chemin d’accès a été fortement raviné par des pluies torrentielles ; à
plusieurs reprises, il est coupé par des canyons de deux mètres de haut et il
faut chercher sa route. Gravillons de pierre ponce puis terrain compact
rouille. La dernière montée vers le bord du cratère est la plus rude...
ces
fumerolles colorent la pierre de rouge et d’ocre.
Contente
d’être presqu’arrivée au sommet (380 mètres), là où nous étions lors de la
naissance de Corentin, il y a tout juste dix ans !
Mercredi
Soleil
sur la route de Filicudi.
Au sortir des Bouches de Vulcano, on passe entre les Faraglioni de Lipari et la côte,
des pitons
rocheux surgis des flots !
Île Salina, appelée Didyme, la jumelle, en raison de ses deux cônes volcaniques
Moteur
puis voile à mi-chemin quand le vent se lève (louvoyage, force 3, mer belle).
Mouillage
par 11 mètres à Porto Filicudi dans l’île Filicudi.
Les fonds remontent très vite et le vent heureusement faible, vient de mer, la
houle aussi...
Plage peu accueillante, un rocher et de gros galets noirs en pente raide.
Le ponton pour les ferrys est à 600 mètres, on ne débarque pas.
Jeudi
La nuit
a finalement été tranquille, une fois que la houle s’est atténuée.
Surprise
en relevant le mouillage, la chaîne jetée rapidement à l’eau a fait un tour
autour de l’ancre...
Soleil,
petit vent de face, moteur vers la côte Nord de la Sicile.
Amarrage
dans le petit port de Cefalu (bon
accueil, 65 euros, aucun service hormis une navette pour nous conduire en ville ;
il n’y a même pas de poubelles !). Laverie en ville (20 euros).
CEFALU
A
l’entrée du port de Cefalu, rochers aux formes particulières
Il est
contemporain de ceux de la Chapelle Palatine de Palerme et de Monreale.
Le
Palerme arabo-normand, les cathédrales de Cefalu et de Monreale sont inscrites
au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
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