Traversée
vers les Saintes sans trop de difficultés (travers puis bon plein, force 4 à 6,
deux ris et demi-génois, mer peu agitée).
En
Guadeloupe, nous avons plein de bons souvenirs des trois visites à Cécile et
Gary lorsqu’ils habitaient au Gosier ; nous aurions aimé partager ces moments
avec eux et avec Manon qui y est née... Nous en avions ramené les images qui
serviront à illustrer notre blog.
LA GUADELOUPE
Les
Indiens Caraïbes l’appelaient Karukera, l’île aux belles eaux, en raison de ses
nombreuses sources.
D’origine
volcanique, la Guadeloupe n’est pas épargnée par les séismes, ni par les
cyclones ; en 1989, Hugo a dévasté la Désirade et une grande partie de l’île.
La Guadeloupe a une forme de papillon : Grande Terre est l’aile côté
Atlantique, Basse Terre, l’aile du côté Mer des Caraïbes ; elles sont séparées
par la Rivière Salée.
Entre
les ailes, au Nord, le Grand Cul-de-Sac marin, réserve naturelle formée d’îlots
et de mangrove, au Sud, le Petit Cul-de-Sac marin.
La
Désirade, les îles de Petite Terre, Marie Galante et les Saintes, sont les îles
qui en dépendent.
LES SAINTES forment un archipel de sept îles dont deux seulement sont habitées, Terre de Bas et Terre de Haut, peuplée de descendants de pêcheurs bretons.
On
passe devant Grand Îlet et la Coche avant de mouiller dans l’anse Fideling à Terre de Bas.
PMT,
on a posé l’ancre à côté d’une étoile de mer !
Nuit
houleuse, la plupart des mouillages aux Saintes sont rouleurs...
Terre de Bas
L’iguane de la mare au Grand Trou
L’église de Petites Anses
avec cette petite tombe décorée de coquilles de lambis.
Grande Anse
Fleur de frangipanier
La grenouille qui berce nos nuits tropicales...
La grenouille qui berce nos nuits tropicales...
Casier de pêche et salako en bambou, le chapeau traditionnel des pêcheurs
Le bar du débarcadère
Bouée
devant le Bourg des Saintes à Terre de
Haut (13 euros), beaucoup de houle, Jacques manque de se faire assommer en
mettant le moteur de l’annexe...
Formalités
à la maison du port et petites courses dans le bourg ; on a plaisir à en
retrouver l’ambiance mais la vendeuse de tourments d’amour a été dévalisée.
Le
temps est moins humide, on arrive à prendre le petit-déjeuner sur le pont, ce
qui ne nous était pas arrivé depuis plusieurs semaines.
Déménagement
à Petite Anse, derrière le Pain de Sucre sur bouée et PMT.
J’asperge
régulièrement le pont d’eau de mer pour essayer de faire disparaître les
moisissures du teck qu’on traîne depuis Trinidad ; finalement c’est l’eau
de javel diluée qui sera efficace. Jacques nettoie la coque en s’aidant du
narguilé de Joël. La nuit est plus calme.
La Baie des Saintes, l’une des plus belles au monde, vue du Fort Napoléon ;
construit pour se défendre des attaques
anglaises, il n’a servi que de prison et abrite désormais un petit musée
des Arts et Traditions populaires :
coquille de conque appelée ici lambi ;
corail ;
la Saintoise, barque traditionnelle ;
berceau en acajou de Guyane (1984, il aurait pu servir à Antoine !).
« la maison du Docteur », telle une proue de navire, face à la
mer !
Pélicans
Baie de Pompierre,
plus agitée au large.
Cabris
Grande Anse, battue par les vents
Portail coloré
Anse du Figuier
Anse du Pain de Sucre, cône d’orgues basaltiques ;
le mouillage au coucher du soleil.
Trompette d’or
Ilet à Cabrit
Prise
d’une bouée et PMT sous l’île ; l’après-midi,
on tente de débarquer pour se promener jusqu’au Fort Joséphine ; le ponton
est en si mauvais état qu’on n’ose pas laisser notre annexe s’y frotter.
Nuit
tranquille.
PMT des Saintes
Poisson Trompette
et Chirurgien
Bleu, Sergent Major, Beau Grégoire, Perroquet feu, Carrelet tropical, Cardinal
queue fine...
Nous
sommes ravis de ces quelques jours passés aux Saintes ; météo plus
clémente, repas sur le pont et baignades, cela commence enfin à ressembler à
des vacances !
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