Odile et Jacques

Odile et Jacques
Odile et Jacques

mardi 5 janvier 2016

Du vendredi 11 décembre au jeudi 17 décembre 2015 : VISITE DE L’ETAT DE RIO (PARATY, COSTA VERDE, RIO DE JANEIRO)

La route est longue et mauvaise entre Tiradentes et Paraty, on fait un long détour, empruntant des chemins de terre sous l’orage et la pluie battante ; on met 12 heures pour faire 600km à la place des 400 prévus...






Heureusement, les paysages sont très beaux, vallonnés et arborés, très verts.










PARATY

Paraty, au Sud de Rio, est une ancienne ville coloniale qui s’est développée autour de son port où transitaient l’or et les pierres précieuses du Minas Gerais.
Le centre historique occupe en bord de mer et de rivière, un quadrilatère pavé de pierres mal dégrossies ; elles proviennent d’Europe et servaient à lester les bateaux qui repartaient pleins d’or !







Près du Rio Pereque Açu, la vieille ville et l’Igreja Matriz de N.S. dos Remedios.












Praça da Matriz













Une carriole de bric à brac













Jolies ruelles













A marée haute, l’eau remonte dans les rues proches du bord de mer !












Vieux canons, gardiens du port















Igreja Santa Rita, bâtie par les esclaves affranchis












Atelier du potier













Boutique d’artisanat indien













Bistrot, joliment décoré













Silvio Cezar de Oliveira : feuilles de palmiers décorées












Vida Caiçara : pêcheurs










Pousada Provence, confortable (50 euros la nuit).
Sabor da Terra, restaurant au kilo où il est possible de manger de la bonne viande pour quelques euros !

COSTA VERDE

La Costa Verde s’étire sur 200km entre Sao Paulo et Rio de Janeiro ; la Mata Atlantica, la forêt primaire, couvre les pentes de la Sierra da Bocaina jusqu’à la mer, ainsi que les 360 îlots montagneux qui s’égrènent le long de la côte.
Des baies magnifiques, ourlées de multiples plages de sable blanc, autant de possibilités de mouillage !

Promenade en bateau dans la baie de Paraty







Bateaux de promenade 













Igreja N.S. das Dores













Plage de Jurimirim ;















au milieu de la verdure, des fleurs d’hibiscus.















Bateau de pêche typique,













celui-ci a replié ses ailes !













Baignade à l’ilha Comprida, bancs de Sergents-Majors.












Îlot particulier, même quelques plantes arrivent à pousser !









En remontant en voiture vers Rio







La Mata Atlantica 












Baie de Paraty,













paysages magnifiques.













Baie d’Angra dos Reis













Au fond, ilha Grande










RIO DE JANEIRO

L’explorateur portugais, Gaspar de Lemos débarque dans la baie de Guanabara le 1° janvier 1502 et lui donne le nom de Rio de Janeiro.
En 1555, Nicolas de Villegagnon s’installe sur une petite île avec une colonie de huguenots français, mais en sera chassé cinq ans plus tard par les Portugais.
Ceux-ci s’implantent au pied du Pain de Sucre et sur la colline de Sao Sebastiao ; les cent mille indiens Tamoios sont décimés, les autres peuples amérindiens sont « pacifiés ».
Rio prend la tête de la Capitainerie du Sud.
Au XVIII° siècle, Rio sert de débouché maritime aux mines d’or du Minas Gerais ; c’est l’âge d’or de la ville qui devient la capitale du Brésil.
Fuyant les troupes napoléoniennes, le Prince Régent du Portugal, Joao VI y débarque avec sa cour et s’installe au Paço Imperial ; Rio s’embellit, se couvre d’églises et de monuments.

Corcovado

Au cœur de la forêt Tijuca et au sommet du mont Corcovado, se dresse le Cristo Redentor, ouvrant les bras face à la baie de Guanabara :






Christ Rédempteur, symbole de Rio ;













vue sur la baie de Guanabara, le Pain de Sucre et la plage de Copacabana ; 












plus au Sud, la lagune et la plage d’Ipanema.









Pain de Sucre







Le rocher Pao de Azucar, semble planté à l’entrée de la baie de Guanabara ;













du haut de ses 395 mètres, on a une belle vue sur le quartier de Flamengo,













la plage de Copacabana













et en descendant, sur le Corcovado qui sort des nuages.














Une famille de singes a élu domicile tout en haut !












Centre historique
Au milieu des gratte-ciel de la Rio moderne, persistent églises, bâtiments officiels, ainsi que quelques maisons coloniales mal mises en valeur...







Sur le largo da Carioca, Santo Antonio et Sao Francisco :












Roi Mage de Santo Antonio ;













chœur de Sao Francisco da Penitencia ; 













cloître.













Igreja N.S. da Candelaria : détail d’un portail de bronze fabriqué en France












Quelques maisons coloniales












Sur une colline, le Mosteiro de Sao Bento : il abrite encore 30 moines bénédictins qui chantent le Grégorien ; 














statue d’un pape, en bois doré ; 















fonds baptismaux.













Le Theatro Municipal, inspiré de l’Opéra Garnier, a été récemment restauré,












la toiture avec son aigle entièrement redoré ;













l’escalier en onyx est décoré de lustres et de statues.









Praça XV de Novembro, la place centrale du vieux Rio, autrefois une place majestueuse bordée de belles demeures et qui s’ouvrait sur la baie de Guanabara ;  aujourd’hui, les tours ont poussé et la place est séparée de la mer par une autoroute... 







Paço Imperial, la cour centrale













Igreja N.S. do Carmo, orgue









Museo Historico Nacional
« Oreretama, notre terre, notre maison » : quand les Européens débarquèrent au XV° siècle, les Amérindiens étaient présents depuis 400 siècles et s’étaient adaptés au milieu, construisant leurs maisons, fabriquant leurs outils, avec leurs croyances et leur culture ;







peinture rupestre ;













céramiques ;













figurines de terre cuite ;















parures de plumes de chefs indiens ;















pagnes tissés ;













masques rituels.









La conquête portugaise :







boussole ;













couronne impériale en or ;















allégorie de la loi d’abolition de l’esclavage en 1888.












Autour du centre historique, le quartier de Saara, très populaire avec son souk, et le quartier de Lapa, plus bohème :






Escadaria Selaron, couvert de carreaux de faïence du monde entier ; 














son thème favori tourne autour de la femme noire enceinte des favelas.













Favela Santa Marta, la première à avoir été pacifiée ; le film « La Cité de Dieu » qui évoque la misère financière, sociale et affective d’une favela, y a été tourné.









Copacabana, la plus belle plage de Rio, longue de 4km ; une animation constante, un spectacle permanent :







la plage, au coucher du soleil,













vendeur de maillots de bain ;













les petits s’entraînent,













pendant que les grands font un beach-volley  ;












le fil de ce funambule est à ras de terre, mais il y en a un !












château de sable, une œuvre d’art ;















le célèbre pavage noir et blanc du paysagiste Roberto Burle Marx.













Beau marché le matin, fruits et légumes bien alignés,













et fleurs de toutes les couleurs.









Jardim Botanico
A l’écart de l’agitation de la ville et près de la lagune, un jardin où il fait bon se promener...








L’allée de palmiers impériaux
















mène à la Fontaine des Muses.















Ceiba, encore appelé Su Mauma, fromager ou kapoktree ! 













Pau Brasil ou Bois de Braise ; il fournit une teinture rouge, le brasileina, et a donné son nom au pays.














Heliconium















Rose de Porcelaine













Orchidées,













à la robe très délicate.













 Autour d’un petit lac...















Plante insectivore
















Cactées









Location d’un studio dans le quartier de Copacabana, auprès de Pascale de l’agence « audeladevosreves » (100 euros par jour).
Churrascaria Carretao Lido : bonne viande à volonté, prix abordable.

Rio, la Cité Merveilleuse, occupe un site grandiose entre la baie de Guanabara et ses îlots, l’Atlantique et ses magnifiques plages, et les monts couverts de la forêt de Tijuca ; néanmoins, cette mégapole moderne a du mal à conserver le charme qui devait être le sien au XIX° siècle...

C’est l’heure pour Joël de nous quitter... Le Capitaine et l’Amirale ont beaucoup apprécié ton aide et ta compagnie, et te remercient d’avoir bien voulu les accompagner pendant cette traversée ; en espérant te revoir l’an prochain à bord de Thira...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire