Dimanche : Départ de bon matin afin de profiter
du courant de la marée descendante pour sortir de la Baie de Tous les Saints ;
moteur puis voile dès que le vent le permet (près puis travers, force 3 à 5),
il faut se réhabituer à la gîte !
On
a croisé quelques dauphins qui remontaient le rio Paraguaçu, puis une tortue
qui semblait bien mal en point, sans doute heurtée par un bateau.
Mouillage
à Morro de Sao Paulo, sous l’Ilha de Tinhare, un peu retardé car la chaîne de
l’ancre trop tendue reste bloquée dans le barbotin du guindeau...
Va
et vient incessant de bateaux à moteur, mais plus loin, la remontée du rio
n’est pas cartographiée... Quatre voiliers au mouillage, cela fait plaisir de
voir un peu de monde, notamment un bateau français rencontré à Salvador qui
descend en Patagonie.
Lundi : On descend à terre en confiant notre
annexe à un gardien, censé la surveiller contre quelques dizaines de
réals ; cela s‘apparente au système capverdien, mais ici, la marée
complique un peu les choses...
Morro
de Sao Paulo est un ancien village de pêcheurs perché sur l’Ilha de
Tinharé ; devenu très touristique, et considéré comme le Saint-Trop de
Salvador, il a gardé un certain charme...
Du débarcadère toujours animé,
on monte par un escalier décoré,
vers la place du village.
Pas de voiture, tout se déménage en brouette, les valises, l’électroménager,
la grand-mère, et même la petite sœur !
L’ambulance !
Un décor un peu kitsch
Retour
au bateau, on découvre une fuite d’eau douce, heureusement, par l’arrivée d’eau
chaude ; Laure et Claude doivent nous ramener un robinet, en attendant,
réparation provisoire et pompage des fonds, cela occupe l’après-midi...
Mardi : J’ai réussi à convaincre Jacques de ne
pas s’aventurer plus loin sur le rio :
-
pas du tout, puisqu’on ira après-demain
-
oui, mais en annexe !
Aujourd’hui,
on fait le tour de l’île dans une vedette à moteur rapide, exactement comme
celles contre lesquelles on peste quand elles passent à côté du bateau en
faisant du bruit et des remous...
L’île
de Tinharé est ourlée, côté Atlantique, de très belles plages, de la première
très encombrée, à la cinquième très sauvage ; elles sont protégées par une
barrière de corail.
Troisième plage
Traversée
à grande vitesse, pas très agréable, on n’a même pas le temps d’admirer l’anse
de Garapua...
L’île
de Boipeba est plus sauvage ; baignade dans les piscines naturelles de
Morére, sergents-majors peu farouches et autres poissons noirs, blancs.
Repas sur la belle plage de Cueira,
bordée de cocotiers.
Promenade très agréable vers le village de Boipeba, cocotiers
et anacardiers ou « caju » qui donnent les noix de cajou.
Halte-dégustation
d’huîtres de la rivière, ce qui nous tente peu...
Le rio Dos Cantos
est bordé de mangrove.
L’île
de Cairu, plus petite, abrite l’un des plus anciens monastères du pays ;
accueil chaleureux, avec un petit mot de bienvenue à chacun.
Saint François, statue de bois polychrome.
Rio Cairu
Retour
à Morro de Sao Paulo à toute allure, manifestement, le conducteur s’amuse, on
frôle Thira...
Mercredi :
Tour en annexe vers le village de Gamboa, réputé pour ses falaises d’argile,
utilisée pour les soins cutanés ;
l’église, blanche et bleue, a un petit air grec !
On traverse ensuite le rio vers Bom Jardin, le mouillage de rêve de Jacques :
plage de sable blanc très fin, cocotiers et amandiers, mais l’endroit est privé
et la baignade pas très intéressante.
Morro
de Sao Paulo a été une halte reposante, on commence à se sentir en vacances !
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