On ne part
qu’à 9 heures, alors que l’officier de Police s’agite depuis un moment ; un
petit cargo entre dans le port pour approvisionner l’île.
D’abord
déventés, nous prenons ensuite le vent par le travers (force 6, mer peu agitée),
qui monte au niveau de la pointe Nord de Brava (force 7, rafales à 8, mer
agitée), on enroule la moitié du génois.
Joël à la barre
Mouillage
à Faja d’Agua, sur du sable devant la plage de galets ;
un
mouillage magnifique comme on n’en a pas vu depuis longtemps.
BRAVA, la « Sauvage » est une
petite île montagneuse très arrosée avec de nombreuses cultures.
L’île a été
découverte un 24 juin et portait le nom de Sao Joâo. Au XVIII° siècle, les
baleinières américaines venaient y mouiller et nombreux sont les habitants qui
ont émigré aux USA ; ils envoient de l’argent et contribuent ainsi à
développer Brava.
Pas de Police
Maritime, donc rien à négocier, on descend à terre ; un aluguer nous mène
à Vila Nova Sintra, la capitale, une petite ville proprette et fleurie :
la
place bien pavée avec son kiosque, incontournable au Cap-Vert ,
une
des églises de la petite ville,
une grande maison,
ficus, place St Jean-Baptiste,
restaurant,
mer, cocotiers et musique,
papayer.
Vue
sur Furna, le mouillage de l’Est
Nous écoulons
nos derniers escudos contre trois petits fromages de chèvre frais et trois
têtes d’ail !
Nous avons
beaucoup apprécié l’ambiance africaine du Cap-Vert et la gentillesse des
Cap-Verdiens ; la plupart parlent assez bien français, ce qui facilite les
échanges.
Des paysages
très contrastés, nos préférences vont au volcan de Fogo et aux vallées verdoyantes
de Santo Antao.
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