Navigation
sans histoire (grand largue, force 3 à 4, mer peu agitée) ; on n’avance
pas très vite, quelques nuages, on a du mal à charger les batteries...
Un peu de
moteur en arrivant, mouillage à Sal Rei, un peu après l’îlot qui servait de
rempart contre les pirates. L’eau est trouble, par 5 mètres on ne voit pas le
fond.
Plusieurs
bateaux au mouillage, dont quatre français ; il est moins facile d’engager
la conversation que sur un ponton, mais on retrouve Aria rencontré à La Gomera...
Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore vu de bateau qui parte pour le Brésil en même
temps que nous.
Temps
brumeux, en permanence le vent amène du sable rougeâtre, en une journée, le
bateau en est couvert d’une fine pellicule qui s’incruste même dans les
cordages. En hiver l’harmattan peut même réduire la visibilité à 50 mètres et empêcher
les avions de décoller.
BOA VISTA est
quasi-plate et aride ; dans les oasis, quelques cultures de maïs et de coton ;
l’île est connue pour ses magnifiques dunes et plages de sable où viennent
pondre les tortues.
Tous les ans,
un super-marathon, 150km à parcourir en autonomie en 40 heures !
Sal Rei
Sal Rei
produisait du sel de qualité royale. Une famille juive venue s’installer au
XVIII° siècle possède encore une partie de l’île.
Un
kilomètre en annexe avant d’accoster sur la petite plage près du débarcadère,
un jeune vient gentiment nous aider.
Prix
prohibitifs au petit marché car tout est importé. On réserve un aluguer-taxi
pour la journée.
Rabil
Une école de
poterie propose ses œuvres, on craque pour les petites tortues, emblèmes de l’île ; briques et tuiles y étaient aussi fabriquées et exportées.
L’oasis est entourée de cocotiers et de palmiers-dattiers.
Baobab ;
son
fruit est aussi appelé
pain de singe ; sa pulpe mélangée à de l’eau donne une boisson
rafraîchissante riche en vitamines, sels minéraux et pectine ; elle a des
vertus antidiarrhéiques et désinfectantes.
Amandiers
Le Sud-Est
Avec le 4x4,
on emprunte une piste caillouteuse, avec parfois des ornières profondes ;
il faut alors faire demi-tour pour s’écarter du chemin, cela a un petit parfum
d’aventure ! Quelques vaches sur la route.
Une
steppe caillouteuse
Au
bout de nulle part, un ancien village de pêcheurs ; au milieu des ruines,
se dresse « Le château de mon père » ! probablement celui d’un
nostalgique de Pagnol ?
Au
niveau de la lagune salée, il nous faut à nouveau rebrousser chemin ;
notre chauffeur entame un rodéo sur la
dune ;
à l’arrière du 4x4, je me cramponne et ferme les yeux, le sable me fouette le visage ; quelques longues minutes et j’arrive entière, mais c’est alors qu’un tressaut du banc sur lequel
je suis assise m’arrache la peau d’un pouce...
Plage
de sable blanc ; à notre approche de petits crabes presque transparents se
cachent dans leur trou.
C’est
là que viennent pondre les tortues ; les petites tortues regagnent la mer
pendant l’été.
Fundo de Figueiras, Joao Galego,
Bofareira
Petits
villages fleuris aux maisons peintes
Hibiscus
Le
couturier travaille au frais, il actionne sa machine à la main.
On
achète le queije, fromage frais de chèvre, brebis et vache, très bon en salade
ou en gratin.
Petit
orchestre familial, les fillettes dansent,
une
sucette en récompense.
Paysage austère mais avec de belles couleurs
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