Navigation
plus confortable (bon plein, force 5 à 6 dans le chenal entre les deux îles,
trinquette, on a conservé nos trois ris).
On
pêche un poisson non identifié, mais qui sera très bon ; les locaux l’appelleraient esmoregal.
Mouillage à
Porto do Tarrafal, un peu avant la jetée du port.
Il faut
remonter l’annexe sur le quai et on la confie pour la journée à un gardien pour
2 euros ; il nous arrange aussi l’achat de langoustes aux pêcheurs (15
euros le kilo) qu’il vient nous apporter à la nage !
Champagne
(merci à Marie-Christine et Christian !) et langouste pour fêter notre
arrivée au Cap-Vert.
L‘île est connue
pour ses terres agricoles et sa conserverie de thon (on en achète quelques
boites reconnaissables à leur étiquette rouge) ; les eaux sont très poissonneuses, on y pêche aussi le marlin bleu et l’espadon.
Tarrafal
Plage
de sable noir ; riche en iode et en titane, il aurait des vertus
anti-rhumatismales.
Une
maman nous souhaite la bienvenue avec son bébé.
Ribeira Brava
Une
belle route montagneuse - mais le Monte Gordo et la profonde vallée de
Cachaço sont dans la brume - nous emmène
à Ribeira Brava, la capitale, aux allures de gros village.
Sur
la place centrale, quelques maisons coloniales et la Cathédrale du Cap-Vert ;
la ville possède aussi un séminaire qui fut le premier lycée.
Plusieurs
squares bien entretenus, avec arbustes colorés
Dans
le marché, un lieu convivial où les hommes s’adonnent à l’ouril ; ce jeu consiste à
distribuer des graines de case en case, et à prendre celles de l’adversaire ;
pour vous perfectionner, voir : http://www.mindelo.info/_ouril.php
La
sortie de l’école ; l’uniforme est la règle mais ils sont tous différents
selon l’école et la classe.
Peinture murale
Libellule rouge
Preguiça
Au
Sud, petit port de pêche où ont débarqué les premiers Portugais.
Beau paysage dépouillé
Ribeira da Prata
Notre
chauffeur d’aluguer salue tout le monde d’un coup de klaxon ; on passe
sous un porche pour rentrer à Sodade, la cité de la musique, chantée par
Cesaria Evora.
Tout au Nord, Ribeira da Prata, un village hors du temps, sans eau courante :
dans
la rivière, les femmes font la lessive, les hommes se lavent ; quelques
plants de canne à sucre s’accrochent sur les rives ;
un
barrage permet d’alimenter ce robinet en eau ; comme sa mère, cette petite
fille transportera son seau sur la tête jusque chez elle.
Rocha
Scribida, vraisemblablement un phénomène géologique, les pirates n’y sont pour
rien !
Sur
la route du retour...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire