Une visite au
Cap-Vert, c’est une première découverte de l’Afrique ; la population est
pauvre mais accueillante ; à la sortie de la marina, beaucoup proposent
leurs services pour la lessive ou le nettoyage de la coque.
On rencontre
un jeune étudiant qui a reçu une bourse pour faire ses études de médecine à
Toulouse ; il souhaite devenir cardiologue et revenir travailler dans son
pays ; il parle un français parfait et demande si on peut lui acheter des
cahiers pour prendre ses cours.
Autour de la
marina, un hôtel et quelques magasins qui ici semblent luxueux ; dans le
centre ville, les anciennes maisons coloniales avec hôtels, restaurants et
commerces dont une belle boutique d’artisanat local « Design et Artesanato
do Cabo Verde » ; quelques ruelles plus loin, des maisons
délabrées et une population désœuvrée ; on remarque aussi beaucoup d’handicapés
physiques (vraisemblablement par manque de soins) et quelques mendiants.
La musique
est reine à Mindelo, il y a des concerts tous les soirs dont on profite du
bateau ; la chanteuse Cesaria Evora, surnommée la « Diva aux pieds
nus », a fait connaître le Cap-Vert au monde entier ; elle chantait la
morna qui évoque l’amour, mais aussi l’histoire de ce peuple meurtri par
l’esclavage.
Peinture murale
Restaurants :
Café Royal, style Nouvelle Orléans, accueil chaleureux en français, bonne cuisine
cap-verdienne (poissons grillés et calamars en sauce) ; La Pergola, à
l’Alliance Française, fraîcheur le midi, bon accueil en français, poisson et
cachupa, le plat national (mélange de fèves, haricots, maïs, manioc ..., mangé
seul ou avec du poisson ou de la viande).
Mindelo
La
marina de Mindelo est située dans le fond de la baie.
Belle
plage de sable blanc
Maisons de couleurs vives et anciennes maisons coloniales se côtoient.
Palais
du Gouverneur
Église de Mindelo
Le
marché aux poissons est très animé ; on achète du barracuda ;
la
cantinha permet d’y manger à prix réduit.
Marché aux légumes : produits locaux, surtout des racines, des papayes,
des bananes et des plantes séchées.
Les
transactions se font aussi dans la rue : salades, sachets de fruits,
plateaux de poissons ou de bonbons et cigarettes...
L’aluguer
est le meilleur moyen de se déplacer ; il démarre quand il est plein et
emmène tout chargement pour un prix modique de 2 euros.
Tour de l’île
José, un
alugher reconverti pour nous en taxi, nous emmène quelques heures.
Monte
Verde, au milieu d’un paysage aride
Les
pêcheurs de Salamansa
reviennent
de Santa Luzia où ils sont allés pêcher.
Baia
das Gatas, piscines naturelles ; au fond, les volcans de Calhau.
Praia
Grande,
le
vent a apporté le sable du Sahara.
Les
Volcans de Calhau
plongent
dans la mer.
Oasis
le long de la route centrale ; l’eau est puisée grâce à des moulins à
vent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire