Lundi
Un peu
de vent, départ au lever du soleil. Mer hachée et vent de face (force 2),
moteur. On surveille régulièrement le moteur, minuscules fuites d’huile et de
fuel dont on ne trouve pas l’origine.
Pour
Cala di Volpe au Nord-Est de la Sardaigne, on a 295M à faire au 304°, soit deux
jours et demi à 5 nœuds.
Essai
de voile non concluant...
On
passe entre Salina et Filicudi puis au Nord d’Alicudi, toutes trois coiffées de
nuages ; on les perd vite de vue.
Un peu
de vent de face le soir mais de la houle ; on hésite à mettre les voiles,
mais marcher à trois nœuds à 45 degrés de notre route, nous obligerait à une
troisième nuit de navigation...
Nuit
calme sans vent, on avance mieux. Pleine lune, Jacques dit qu’elle l’empêche de
voir les étoiles, moi, je l’aime bien, elle éclaire la route !
A
minuit, on est à 70M au Nord de Palerme et 37M au Nord d’Ustica.
Mardi
On
croise quelques voiliers de près, quelques cargos de loin.
Au bout
d’une journée de navigation, on a parcouru 130M au moteur, il en reste 165.
Au
petit matin, petit vent (près, force 2, mer peu agitée).
Après
une courte nuit, je casse le hale-bas et Jacques oublie de fermer les vannes
des WC, eau de mer dans les toilettes et dans la douche.
Le vent
forcit, reste du mistral qui a passé les Bouches de Bonifacio (près, force 3
puis 4, mer peu agitée à agitée) et nous fait dévier vers l’Ouest. On tape dans
la houle et on n’avance pas, Jacques remplace avantageusement le pilote pendant
plusieurs heures.
En
milieu d’après-midi, le vent refuse et faiblit, moteur pour reprendre notre
cap.
Mercredi
Inquiétude
pendant la nuit sur une alarme lumineuse du moteur.
Moins
de tangage, on dort mieux ; par contre, le roulis renverse la cafetière du
petit-déjeuner.
121M au
compteur de la deuxième journée, il reste 57M à parcourir.
Vent et
courant contraires, on n’a jamais eu le vent de Sud que GFS prédisait.
La
terre de la Sardaigne est en vue, on récupère une petite connexion internet.
On
dépasse l’île de la Tavolara, la baie d’Olbia et on bifurque pour faire le
plein dans la marina de Portisco.
Mouillage
devant la Spiaggia di Rena Bianca à Portisco
avant Cala di Volpe (à ne pas confondre avec la plage du même nom à Santa
Teresa di Gallura dans les Bouches de Bonifacio, là où Cécile et Gary nous
recommandent un restaurant !). Beau mouillage de sable, peu de bateaux,
deux bateaux de guerre dans la baie. Le vent d’Ouest souffle, rafales à 20 nœuds.
Portisco
Nouveau
nettoyage des fonds, on récupère onze litres d’un mélange d’eau où surnage le
fuel, avec un peu de café...
Jacques
a repéré un suintement sur un tuyau de fuel qui pourrait être à l’origine de
nos soucis mais n’explique pas la consommation énorme de 3,1 litres par heure
(habituellement de 2,3).
Contents
d’être enfin arrivés après cette traversée peu agréable avec vent et houle de
face ; seulement huit heures de voile dont six à 45 degrés de la route.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire