Jeudi
Le vent
s’est calmé brusquement au milieu de la nuit et change de direction. Dans les
Bouches, il ne doit tourner que cet après-midi.
Jacques
raccourcit le tuyau de fuel et refait le branchement.
Après
une semaine sans avoir touché terre, on n’a plus ni produits frais, ni
pain ;
fournée de baguettes très bonnes.
Départ
en fin d’après-midi, moteur avec génois jusqu’à l’entrée des Bouches. On passe
Porto Cervo et le cap Ferro, beaucoup de yachts pressés de prendre l’apéritif.
Mouillage dans le golfe d’Arzachena, joli mais boîte de nuit heureusement pas trop criarde, de beaux effets lumineux.
Vendredi
Temps
nuageux, on se met en route de bonne heure ; avec l’ancre, je relève
beaucoup d’algues filamenteuses ainsi qu’un bout couvert de coquillages.
Génois
et moteur dans le chenal entre les îlots de la Maddalena et la Sardaigne.
Jolis paysages rocheux sous un ciel menaçant
Navigation
sous génois seul par prudence, mais en sortant du chenal, on se traîne un peu
(grand largue, force 4, mer peu agitée). On hésite à mettre la voile, mais
proche du vent arrière, on n’avancerait pas beaucoup plus vite et la navigation
serait moins tranquille.
Le vent
monte (force 5 à 6, mer agitée), pointe à 9,9 nœuds en surfant sur une vague.
C’est au sortir des Bouches de Bonifacio que le vent est le plus fort. Pas
grand monde sur l’eau, quelques voiliers près de la côte, casiers de pêcheurs à
éviter !
On
passe Bonifacio, les écueils d’Olmeto et les Moines ; quelques gouttes de
pluie, orage derrière nous.
Brusque
renversement de vent après la pointe Senetosa, on troque du Sud-Est pour du
Nord-Ouest. Génois pour parcourir les quelques miles qui nous restent (travers,
force 3, mer peu agitée).
Traversée
du golfe de Valinco et mouillage sur la plage du Taravo à côté de Porto Pollo.
Pas de
fuite au niveau du raccord de fuel.
Le vent
se remet à souffler du Sud-Est juste après notre arrivée, la nuit risque de
n’être pas aussi tranquille que prévu...
Samedi
Hormis
une petite pluie orageuse vers deux heures du matin, la nuit a été calme.
Départ
pour le continent vers 10H, vent d’Est qui ne devrait pas durer, on ne sort que
le génois (grand largue, force 4, mer peu agitée).
Nous
sommes entre deux flux, celui de SE sortant de Bonifacio et celui de NE qui
contourne le Cap Corse et va s’atténuer. Le vent hésite, nous, on alterne voile
et moteur contre une houle résiduelle ; ensuite, ce sera moteur contre
quelques nœuds de vent le reste de la journée...
On
quitte la Corse au niveau du golfe d’Ajaccio et des îles Sanguinaires.
Cliquetis
au moment du repas, la touche s’échappe quand on ralentit le moteur ;
l’autre traîne s’est déroulée sans qu’on s’en rende compte, le calamar est
arraché... Le bilan pêche de cette croisière n’est vraiment pas brillant,
Corentin va être déçu.
Dimanche
A
minuit, enfin un peu de vent exploitable (bon plein, force 2 à 3, mer peu
agitée), on avance doucement mais sans le bruit assourdissant du moteur.
La lune
se lève à peine, nuit noire et étoilée, plancton luminescent sur la trace du
bateau. Le vent hésite encore, alternance de voile (bon plein à largue, force 2
à 4, mer peu agitée) et de moteur jusqu’à l’arrivée. On croise beaucoup de
bateaux sur cette fin de route.
Mouillage
au Nord du Cap Taillat, la houle
tarde à se calmer.
Sieste
et baignade sans méduses apparemment ; on frémit le soir en les voyant
arriver en nombre.
Lundi
A
priori, pas de nouvelle fuite de fuel, pré-nettoyage des fonds et rinçage du
teck à l’eau de mer.
Petite
halte déjeuner à la plage des Salins
et amarrage aux Marines de Cogolin
après avoir fait le plein de fuel.
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