Est-ce
parce qu’on prend l’habitude des pannes à répétition (une par jour pendant la
transat, en exagérant un peu), mais au bilan, il apparaît que nous n’avons
finalement pas rencontré beaucoup de problèmes.
Le groupe d’eau
confirme qu’il ne fonctionne pas normalement, avec du mal à assurer la bonne
pression. Surtout pour le circuit d’eau chaude, avec des poches d’air qui
sortent du robinet. Il va falloir vérifier les clapets de la pompe et la
pression dans le ballon tampon.
L’émerillon de l’enrouleur de génois a été
changé. Il avait tendance à se bloquer et nous a gênés pendant la traversée de
la mer d’Irlande.
Le régulateur d’alternateur ne
régulait plus correctement, avec des tensions supérieures à 16-18 V. J’ai remis
l’ancien, dont les charbons étaient usés, en attendant d'en trouver un neuf. Pour
info, le régulateur proposé par Volvo coûte 90 € HT. Celui que j’ai acheté sur
internet, 30 € TTC.
Nous
avons été surpris par une défaillance de la
commande du pilote. Il était devenu fou. Après nettoyage des contacts (derrière
la cloison du coffre arrière, donc particulièrement peu accessible), il semble
revenu à de meilleurs sentiments.
A
l’arrivée, les vérins de pataras ne
répondaient plus comme à l’habitude : montée très brutale en pression du
circuit hydraulique, alors que le pataras n’était pas encore très tendu. En
purgeant le compartiment gaz du vérin, beaucoup d’huile est sortie ; je
suppose que cela est une explication : il n’y avait plus assez d’air
compressible dans ce compartiment mais il reste à savoir si les joints du vérin
vont encore tenir une saison. Ce système est probablement très bien pour les
fous de régate, mais pour nous, c’est plutôt une source d’ennuis récurrents.
La cuisinière
s’était écroulée, à la suite de la rupture de son axe gauche. Contre l’avis
d’Odile, et grâce à l’aide insistante de notre ami François, nous l’avons
réparée par un astucieux bricolage (en tout cas, à notre avis).
Les panneaux solaires ont
bien souffert, depuis leur mise en place en 2014. Deux sont à remplacer, leur protection
en plastique se décolle de plus en plus.
Le dessalinisateur n’a
pas eu besoin de fonctionner. Quand on a la possibilité de se ravitailler
régulièrement, le stock de bouteilles d’eau de source est bien plus pratique.
D’autant plus qu’en Ecosse, on n’aurait pas pu l’utiliser à cause des algues
omniprésentes. Je vais le démonter pour le revendre.
L’antifouling à matrice dure est
bien la bonne solution. Nous n’avions mis qu’une couche de VC Offshore, et la
coque n’était pas trop sale, avec seulement une mince couche de petites algues,
et en tout cas sans les cratères laissés par l’antifouling érodable.
Enfin,
Thira aurait besoin d’un bon coup de rafraîchissement de la coque, au retour au bercail, en conclusion du grand tour de
l’Atlantique de ces dernières saisons.
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