Équipier
On
attendait Christian pour nous accompagner jusqu’aux Açores, mais il a été rappelé
d’urgence en France auprès de son père hospitalisé...
On
lance un appel à tous nos amis navigateurs, sans résultat ; il est vrai
que le délai est court...
Beaucoup
d’interrogations, partir à deux ou y renoncer en laissant le bateau au
Guatemala ? La situation météo s’éclaircit pour le week-end prochain,
aussi se lance-t-on dans l’aventure...
Renouvellement du visa
Notre
visa qui ne dure que 30 jours, arrive à échéance le 18 mai et son
renouvellement relève du parcours du combattant : il faut acheter dans la
banque adéquate un timbre fiscal de 25 CUC par personne, trouver l’adresse du
service d’immigration concerné (Avenida 5B y 90, à Playa), y faire la queue
avec une demande écrite du capitaine du port (la facture de la marina et le
despacho ne suffisent pas) et l’attestation d’assurance médicale, et surtout ne
pas s’énerver devant une fonctionnaire – dans le plus mauvais sens du terme –
qui disparaît régulièrement pour faire une pause. Cela parait simple, mais nous
on n’y arrive qu’à la troisième tentative et cela nous prend une journée
entière.
Avitaillement
A
Cuba, les petits supermarchés sont pratiquement vides, les Cubains
s’approvisionnent en fonction des arrivages ; on teste les trois boutiques
de la marina (eau, lait en poudre, pâtes, fromage, œufs), Flores (beurre,
bœuf haché mais plus de poulet ni de chorizo) et San Agustin où on trouve du
porc et davantage de fruits (ananas, mangues, bananes) et légumes (tomates,
concombres, patates douces, oignons) qu’ailleurs.
En
prévision de navigations agitées et pour une meilleure conservation de ces
produits frais, je les cuisine au maximum avant le départ.
Bidons de fuel
On a
cherché en vain dans tous le magasins et stations essence de Cuba, des bidons
pour emmener davantage de fuel pour la traversée, c’est introuvable ! Ici,
les gens récupèrent les bidons de sauce soja dans les restaurants...
Marina
Grande
réception pour le 25ème anniversaire du Club Nautico Internacional Hemingway de
Cuba ; pendant deux heures, cérémonie de remerciements et remise de
cadeaux célébrant l’amitié entre Cuba et les Etats-Unis, avant l’ouverture du
buffet de médiocre qualité ; pas vraiment le lieu pour faire des
connaissances, ni pour trouver un équipier ou des bidons de fuel !
A la
marina, essentiellement des bateaux américains ; un suisse et un italien
déguisé en français qui ne rentrent pas en Europe.
On
fait la connaissance de trois jeunes convoyeurs français d’un 19 mètres qui
viennent à bord avec une bouteille de vin ; ils prennent la météo avant de
partir aux Açores le lendemain, trop tôt pour nous...
Une
sympathique famille bretonne sur Balanec se dirige vers le Pacifique : on
leur cède notre voiture de location et ils nous offrent de la dorade
coryphène ; échanges d’informations nautiques, on leur vend la prise
américaine qui ne nous servira plus.
Donc,
aucun équipage qui ait le même programme que le nôtre...
Derniers bricolages, lessives et
nettoyage de la coque
Branché
au narguilé, Jacques nettoie la coque où se sont accrochées de nombreuses
algues filamenteuses ; un demi-nœud sur une telle distance peut faire
gagner beaucoup de temps.
Il
fait très lourd, plusieurs orages avec pluie torrentielle en fin d’après-midi,
on a hâte de partir.
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