Soirée
à bord de Mor Karen pour un dernier repas avec du canard, une tradition de Noël
au Danemark ; le lendemain matin, on conduit Karen et Claus à
l’aéroport, ils ne reviendront qu’en février et auront du mal à nous rattraper,
dommage car c’était bien agréable de naviguer ensemble...
Quelques
jours au Marin : remontage du pataras, inspection du gréement,
installation d’une pompe pour le dessal et divers bricolages.
Samedi,
on part pour le mouillage de Sainte Anne, tout proche mais pas très abrité ;
on y passe deux nuits, feu d’artifice.
La
saison des pluies n’en finit pas, les alizés de NE sont forts, 20 à 25 nœuds,
jour et nuit avec de fréquents grains ; on a définitivement abandonné
l’idée d’explorer la côte Est à l’abri des récifs.
Lundi,
on part sous génois seul vers l’Anse d’Arlet (grand largue, force 5 à 6, mer
peu agitée), un peu de balançoire pour tester notre résistance au mal de
mer ; sous l’île, il y a moins de houle ; on prend notre bouée
favorite dans la Petite Anse d’Arlet. Snorkeling décevant, des oursins blancs, peu
de poissons...
Mardi,
on remonte vers Saint Pierre ; la traversée de la baie de Fort de France
est plus agitée, on enroule un peu de génois (travers, force 5 à 6, mer peu
agitée, un ris et un demi-génois) ; on est à nouveau surpris du peu de
trafic qu’il y a dans cette baie.
On
évite les grains sauf à l’arrivée où l’on tourne une demi-heure à la
recherche du bon endroit pour mouiller ; la commande avant du guindeau ne
fonctionne pas, on utilise celle de l’arrière...
Mouillage
terminé, un geyser d’eau chaude jaillit du placard à cirés ! Le tuyau qui
arrive à la douche est déconnecté, une fuite facile à détecter et à résoudre,
la troisième en un mois et demi !
Formalités
de sortie chez l’Alsacien qui nous met en garde contre la houle dans le chenal
de la Dominique, les ferrys n’ont pas fonctionné aujourd’hui... Il nous
indique le site Windyty qui est assez bien fait.
Réparation
du guindeau le lendemain ; le plus dur a été de trouver plus d’un quart
d’heure sans pluie pour travailler dans la baille à mouillage...
Jacques
range ses moulinets car entre la Dominique et les Iles Vierges, sévit la ciguatera ;
certains poissons ingèrent et stockent des substances toxiques, les ciguatérines,
et ne sont pas comestibles ; dans le doute, on s’abstiendra...
La Montagne Pelée peine toujours à se dévoiler, arc-en-ciel complet et
double.
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